Résumé :
« Manuel Duarte est un écrivain sexagénaire
en panne d’inspiration dont la vie affective et matérielle part à vau-l’eau.
Menacé d’être expulsé de son appartement dont il ne peut payer le loyer, il
déambule dans le Leblon, quartier huppé de Rio de Janeiro, tandis qu’autour de
lui la ville périclite. Bolsonaro vient d’arriver au pouvoir, porté par une
élite violente et égoïste. Duarte pose sur ce monde grotesque, à la fois réel
et fantasmé, un regard distancié, qui donne une saveur terriblement comique à
son récit.
La narration, entre le roman épistolaire et le
journal intime, forme un puzzle exquis que le lecteur prendra sans aucun doute
plaisir à faire, assemblant ainsi les morceaux d’une trame qui semble conduire
Duarte à sa perte, inexorablement. »
Ces gens-là est un roman écrit par le musicien et romancier brésilien Chico
Buarque. L’histoire se déroule immédiatement après l’ancien président brésilien
d’extrême droite, Jair Bolsanaro, a été élu en 2019. Le personnage principal
est Manuel Duarte, un écrivain assez vieux, qui a eu grand succès il y a
longtemps mais il n’a plus la capacité à écrire des bons romans. Davantage, il
s’est séparé avec sa partenaire et s’installé dans un favela (bidonville brésilien)
assez pauvre.
C’est présenté par l’auteur comme le journal intime de Manuel, où il écrit la
situation de sa vie, les réponses des éditeurs pour son manuscrit, et également
les personnes importante dans sa vie, comme son fils, sa copine actuelle, etc.
De la vie de Manuel, on voit aussi le changement de société brésilien autour
des années, y compris la situation pénible aux favelas. Sa propre personnalité tant
qu’un égoïste n’a pas lui aidé beaucoup non plus.
L’idée d’intrigue est intéressant, et même les descriptions de favelas et
la vie là-bas, qui m’a aidé à bien visualiser et comprendre la situation. L’histoire
commence à se dérouler dans un moment intéressant dans l’histoire du Brésil,
avec l’élection d’un des ses pires président.e.s après le tourne de siècle.
Mais j’ai trouvé que l’insertion du nom de Bolsonaro était une façon d’attirer
l’attention d’un.e lect.eur.ice moyen.ne francophone, vu que ce n’était pas
quelque chose très important. Choisir un personnage comme Duarte, effectivement
un anti-héros à cause de sa personnalité était intéressant mais vu qu’il est le
narrateur, je n’ai pas trouvé un personnage pour aimer non plus, à la place de
Duarte.
Vu que je suis très loin du Brésil, je ne comprends pas quelques subtilités,
mais je pouvais quand même apprécier le roman moyennement, avec les descriptions
détaillée et la façon de présenter comme un journal intime. Peut-être quelqu’un.e
qui a visité Brésil ou connaît le pays mieux que moi pouvait apprécier
davantage.
En considérant touts les points au-dessus, j’attribuerai une note de six sur
dix pour le livre.
La note – 6/10
Bonne journée
Andy