Résumé :
« Il est le frère de « l’Arabe »
tué par un certain Meursault dont le crime est relaté dans un célèbre roman du
XXème siècle. Soixante-dix ans après les faits, Haroun redonne un
nom et une histoire à Moussa, mort par hasard sur une plage d’Alger trop
ensoleillée.
Soir après soir, dans un bar d’Oran, le vieillard
rumine sa solitude, sa colère contre les hommes qui ont tant besoin d’un dieu,
son désarroi face à un pays qui l’a déçu. Etranger parmi les siens, rage et
frustration inentamées, il voudrait clore cette histoire et mourir enfin.
Hommage en forme de contrepoint rendu à L’Etranger
d’Albert Camus, Meursault, contre-enquête joue vertigineusement des doubles et
des faux-semblants pour évoquer la question de l’identité et des héritages qui
conditionnent le présent. »
On connaît L’Etranger écrit par Albert Camus. Meursault, contre-enquête est
un roman qui répond à l’Etranger, écrit par le journaliste et romancier
algérien, Kamel Daoud. Le livre commence avec la phrase « Maman est encore
vivante », exactement à l’inverse de L’Etranger.
Raymond Meursault, le personnage principal de l’Etranger a tué un
« arabe » à Alger, et c’était un détail mineur vu que le personnage
n’a eu jamais un nom. Même si Meursault a été condamné à mort, ce n’était pas
pour avoir tué un « arabe ». Ici, l’auteur a donné un nom à ce
personnage, Moussa, et c’est sa maman qui est encore vivante, et l’histoire est
raconté par son frère Haroun.
L’histoire explore l’impact que l’incident a eu sur cette famille,
particulièrement sur Haroun - où sa mère n’est pas prête à accepter que son
enfant favori soit mort, et lui-même, il essai à gérer ce problème en buvant
trop d’alcool au bars.
C’était une idée intéressante - jusqu’aujourd’hui, j’ai lu les romans qui
font des allusions aux autres romans mais jamais un roman qui est en train de
répondre à un roman très connu. Il y a aussi le fait que souvent, dans notre
monde dominé par les cultures occidentales, quand souvent même les noms des
gens d’autres cultures sont submergés ; que j’ai trouvé que c’est un acte très
puissant de la part d’auteur pour donner un nom et un contexte. Derrière chaque
personne tuée par un régime coloniale, il existait une famille impactée par
cette atrocité et l’auteur a bien montré le phénomène. J’ai lu un peu la
biographie de l’auteur et j’ai compris que il veuille que l’histoire d’Afrique
et des africain.e.s sont racontées par des africain.e.s – une très bonne
initiative.
Lorsque j’ai lu, j’ai peu trouver un peu d’empathie avec Haroun au début, quand
il veut la validation de sa mère et également la société, et il a ni un, ni l’autre.
Mais le changement de sa personnalité dans la dernière partie était le problème
aussi et c’était dans ce moment que je ne pouvais plus soutenir le personnage
principale. Davantage, c’était une histoire d’un seul personnage et je n’ai pas
vu beaucoup des autres – je comprends qu’il est le narrateur mais par exemple,
on pouvait avoir un peu des descriptions détaillées des conversations entre sa
mère et lui.
Pour conclure, j’ai bien profité de cette lecture, c’était un livre qui
était dans ma bibliothèque depuis longtemps et j’ai le regret que je n’ai pas
lu plus tôt. J’attribue une note de huit sur dix.
La note – 8/10
Bonne journée
Andy
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