samedi 23 mars 2019

Les Cerfs-volants de Kaboul (The Kite Runner) par Khaled Hosseini – Commentaire









Le synopsis (de goodreads.com) :



« Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés... »

Note : J’ai lu ce livre en anglais.

C’est un livre qu’a suggéré par mon ami il y a sept ans puisque j’ai une préférence « loin du courant dominant ». Aussi, l’intrigue est située en Afghanistan, un pays plupart du monde connaissent par les médias internationaux que par la population locale.

L’intrigue est à propos un écrivain américain à succès qui s’appelé Amir. Il veut oublier son passé et son enfance en Afghanistan. Amir a grandi avant l’invasion soviétique avec son père et son meilleur ami Hassan, le fils de l'aide domestique de son père, Ali (d'origine Hazara). Au contraire des pashtouns traditionnels, Amir était plus intéressé en écriture et narration d’histoires. Hassan aimait l’écouter les histoires d’Amir parce que il était illettré. Amir n’était pas encouragé par son père en son loisir mais par un associé de lui, Rahim Khan. 

L’évènement grand pour les enfants à Kaboul était le festival du cerf-volant - où l'un fait voler le cerf-volant et l'autre récupère un cerf-volant qui tombe (connu sous le nom de « Le Kite Runner ») prêtant son titre au livre en anglais.

Après l’invasion soviétique, Amir et son père ont déménagé aux États-Unis. Mais Amir a laissé un passé qu’il ne voulait pas de rappeler, jusqu’à un jour, quand il a reçu une lettre de Rahim Khan, qui lui demande de venir au Pakistan et de lui rendre visite.

C’est le deuxième livre je lisais des écrivains avec l’origines pashtouns (la précédente : Moi, Malala). Similaire que ce livre, l’intrigue de Les Cerfs-volants de Kaboul met en évidence l'évolution progressive de la société au fil du temps. Amir a grandi quand c’était paisible - son père ne rejette pas religion mais il a rejeté les fondamentalistes et crut que la plus grande menace pour la paix étaient les mollahs. D’abord, c’était normale qu'ils regardent des films en farsi ou en hindi, à Téhéran ou à Peshawar. Cependant, la situation a fini par changer avec le temps avec l'invasion soviétique, suivie de la prise de pouvoir par les talibans, et ce changement a été bien expliqué en détail.

La personnage d’Amir était intéressant aussi, puisqu’il n’était pas un protagoniste normal comme les super-héros. Il n’avait pas les capacités extraordinaires et son expertise en vol de cerf-volant était plus due à Hassan. Il n’affronte jamais ses problèmes. Ces traits font qu'il est difficile pour tout lecteur de développer une sympathie particulière pour Amir. Cependant, l'auteur a réussi à garder le lecteur / la lectrice engagé avec Amir jusqu'à la fin de l'histoire.

J’apprécie l’écrivain à emmener le lecteur / la lectrice en travers les temps différents, l'intrigue grandit avec Amir ; qui a grandi quand les fortunes d’Afghanistan s'effondraient. Si le lecteur / la lectrice ne vient pas d’Asie du sud, Les Cerfs-volants de Kaboul n’est pas juste une histoire extraordinaire mais aussi un voyage à travers l'histoire récente de l'Afghanistan.

L'intrigue avait toutefois ralenti lorsque Amir et son père ont déménagé aux Etats-Unis et le reste jusqu'à ce qu'on arrive au dernier tiers. Le dernier tiers qu'il était intéressant de voir les convictions d'Amir et ses souvenirs remis en question à chaque instant, certaines parties des séquences d'action était comme un roman d'Alistair MacLean - incroyable et parfois, sans logique.

Quelquefois, l’écrivain utilisait pachto pour un phrase totale (même s’il y avait la traduction par lui). Puisque je connais une langue très proche, c'était substantiellement intelligible mais cela aurait pu être difficile pour d'autres lecteurs, parfois même ennuyeux.

Pour conclure - j’attendais longtemps avant j’ai commencé lire ce roman. Malgré cela, je dirais que cela valait la peine d'attendre - c'était un paquet complet, l'histoire d'un garçon qui grandit, au milieu d'une crise, s'en sort et puis le passé revient pour vous récupérer.

Considérant cela, je donnerais au livre une note de neuf sur dix.



La Note - 9/10



Bonne journée,

Andy