Résumé :
« Petite fille, Sunaura Taylor entend des
enfants dire qu’elle marche comme un singe, mange comme un chien et que son
handicap la fait ressembler à un animal. Elle, qui aime tant les animaux,
s’étonne que cette comparaison soit péjorative car, après tout, l’être humain
est un animal.
Bien entourée par sa famille pendant toute son
enfance, Sunaura Taylor désire ardemment se mettre en lien avec le monde et
vivre sa vie. Mais atteinte d’arthrogrypose, une maladie congénitale qui
affecte les articulations, elle va s’apercevoir que la société est pensée par
et pour les bien-portants, les seuls qu’elle valide et légitime.
Qu’est-ce qui nous autorise à déconsidérer
certains êtres vivants jusqu’à parfois les déclasser ? Militante de longue date
pour la cause animale, Sunaura Taylor montre combien la discrimination envers
des personnes non valides procède du même mécanisme social et culturel que la
maltraitance et l’exploitation des animaux. Personnes handicapées et animaux
sont vus comme des êtres incapables, des fardeaux, dépourvus des facultés qui
donneraient valeur à l’existence. »
Click here to read the review in English
Braves Bêtes est un livre écrit l’écrivaine américaine Sunaura Taylor, sur
le sujet de validisme – comme notre société privilège les personnes valide, et
trouve que les handicapé.e.s ont moins de valeurs à ajouter à la société.
L’autrice elle-même, a une maladie dégénérative et alors, elle parle de son
expérience personnelle aussi.
En évoquant la bataille pour les handicapé.e.s, elle introduit le sujet de
droits des animaux en mêmes temps. Elle explique comment la lutte pour les deux
sont exactement la même, vu que selon la société, les animaux sont moins
« intelligents » que les êtres humain.e.s valides, et alors, ce n’est
pas incorrecte de les exploiter ou maltraiter.
C’est un livre bien recherché, avec autant de citations qui justifient toutes
les arguments qu’elle évoque sur le sujet. Vu qu’elle a une maladie chronique
et elle est végane également, les deux sujets sont très personnel pour elle et
je peux sentir son écriture émouvante. J’ai trouvé l’idée d’intersectionnalité
entre les deux combats qu’elle a introduit sur le livre était très intéressant
et je n’ai pas réfléchi à ce sujet avant.
Vu que je suis végan comme l’autrice, j’ai réfléchi sur quelque questions
également, comme la situation des employé.e.s aux abattoirs vu qu’Ils.elles
sont souvent les personnes plus précaires dans la société aussi. Mais le cercle
vicieux qu’elle a parlé était intéressant, comment dans les abattoirs, il y a
beaucoup d’accidents à cause de conditions de travail là-bas, qui sont une des
plus grosses raisons pour laquelle les personnes sont rendues handicapées.
Même si l’idée est très intéressante, je ne suis pas si c’est trop réfléchi
non plus, vu qu’il n’y a pas beaucoup de mouvements qui voient cette
intersectionnalité, soit chez les mouvements pour les droits des personnes
handicapées, soit chez les mouvements pour les droits animaux. Alors, je ne
sais pas qui est l’audience ciblé, certaines parties du livre, où elle a décrit
le traitement d’animaux aux fermes en détail était très difficile à lire.
Choquer les gens, à mon avis, n’est pas la meilleure façon pour changer leur
comportement.
Pour conclure, je vais dire que c’est une lecture intéressante, parfois
choquante, et j’attribue une note de sept sur dix.
La note – 7/10
Bonne journée
Andy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire