Résumé :
« Que souhaitez-vous
vraiment faire de vos journées et de votre vie ?
Il faut se rendre à l'évidence
: la durée de vie moyenne de l'être humain est scandaleusement courte. Ceux
d'entre nous qui atteindront l'âge de 80 ans n'auront vécu qu'un peu plus de 4
000 semaines.
Comment vivre sereinement dans
un laps de temps aussi court ? Boîtes de réception qui débordent, piles de
vêtements à ranger, vacances à organiser... Pris dans la frénésie de notre
quotidien, paralysés par nos to-do lists, nous finissons par perdre de vue ce
qui compte pour nous.
Ancien geek de la productivité
repenti, Oliver Burkeman nous propose ici un antimanuel de gestion du temps, à
la fois pratique et profond. Une invitation salvatrice à accepter nos limites,
pour adopter un mode de vie plus paisible et plus joyeux. »
A noter : J’ai lu la version
originale en anglais
Four Thousand Weeks - comme son
titre l'indique - est un livre sur la gestion du temps pour les mortels, écrit
par l'ancien journaliste Oliver Burkeman. La vie est limitée, mais nos
ambitions ne le sont pas. Il n'est pas rare que nous nous sentions coupables de
ne pas avoir épuisé nos « listes de choses à faire » ou de ne pas avoir
poursuivi notre ambition tout en accomplissant notre travail quotidien - tout
cela dans le cadre de la vie limitée qui est la nôtre. Alors que la hustle
culture est en plein essor, l'auteur tente de faire comprendre que la vie
serait bien meilleure si nous acceptions qu'elle soit limitée et que nous ne
pourrons pas réaliser tout ce que nous avons l'intention de faire.
Le titre du livre - quatre mille
semaines - fait référence à la durée de vie moyenne d'un.e être humain.e, 4000
semaines équivalant à environ 77 ans. Le livre est divisé en quatorze
chapitres, dans lesquels l'auteur explique comment le monde moderne est obsédé
par la productivité, souvent liée au capitalisme. Un exemple que je donnerais
est le mythe de l'efficacité au travail dont parle l'auteur : si un.e employé.e
accomplit ses tâches dans le temps imparti, il.elle n'obtient pas plus de
temps, on lui.elle confie plus de tâches. L'auteur donne plusieurs exemples
contemporains, sur les attentes déraisonnables que nous avons envers nous-mêmes
et sur l'acceptation du fait que « se poser » n'est pas une mauvaise chose,
mais quelque chose de positif.
J'ai aimé l'idée du livre, ainsi
que le message que l'auteur essayait de faire passer. Je suis passé par le
cycle de « l'obsession de la productivité » et par le fait de considérer la vie
comme une quête permanente de « développement de la personnalité », me sentant
à chaque fois coupable de simplement me détendre. J'ai trouvé que l'auteur
donnait également plusieurs exemples contemporains, en rapport avec le lectorat
actuel, tels qu'Amazon - et leur obsession d'avoir leur page d'accueil chargée
aussi vite que possible (ce qui est une question de secondes). C'est un livre
qui est sorti en 2021 et que j'ai lu en 2025, et donc une chose qui manque dans
le livre, ce sont les modèles d'IA interactifs que nous avons aujourd'hui.
L'annexe, avec les dix
suggestions sur la gestion du temps, était intéressante et j'ai eu l'impression
qu'elles étaient pratiques. Cependant, elle ne correspondait pas au ton du
livre, étant donné que l'auteur nous disait d'ignorer la plupart des conseils
relatifs à la « gestion du temps » donnés par des livres et des influenceurs
et, en fin de compte, donnait lui-même une série de conseils, comme tous les
autres auteurs sur ce sujet.
En conclusion, je dirais que ce
livre est une bonne lecture et qu'il est utile si l'on veut sortir de
l'obsession de la productivité. Le livre a ses défauts, mais à la fin, le
lecteur a quelque chose à en retirer. Sur cette note, j'attribuerais à ce livre
une note de sept sur dix.
La note – 7/10
Bonne journée
Andy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire