samedi 14 juin 2025

Propre d’Alia Trabucco Zerán – avis de lecture

 


Résumé :

« Le monologue d`une domestique qui retrace, dans un récit lucide, impitoyable et brutal, les étapes menant au drame qui fera s`effondrer le décor d'une vie "propre".

« Je m'appelle Estela, vous m'entendez ? Es-te-la Gar-cí-a. »

La fillette meurt. Voici le fait par lequel Estela commence son récit. Estela, qui a quitté sa famille dans le sud du Chili pour la capitale où elle travaille comme employée de maison. Estela, qui s`est occupée pendant sept ans de la jeune victime, l'a bercée, nourrie, rassurée, grondée aussi. Qui connaît chaque étape ayant mené au drame : la chienne, les rats, les aveux, le poison, le pistolet. Chaque étape jusqu'à l`inéluctable.

Un roman psychologique haletant, angoissant et addictif, à travers lequel notre époque se dessine – une société fracturée par les rapports de domination et d'argent, où les uns vivent dans l`ombre des autres. »

Propre est un roman écrit par l’autrice chilienne Alia Trabucco Zerán, dont j’ai lu la traduction française réalisée par Anne Plantagenet. Le personnage principal, également narratrice, est une domestique, Estela Garcia, originaire d’une campagne chilienne. Elle quitte sa région pour travailler à la capitale chez une famille riche, composée d’une avocate, d’un chirurgien et de leur fille Julia.

’ai apprécié le fait que le roman commence immédiatement, mais c’est aussi sa faiblesse. C’est-à-dire, dès le début, on apprend que la fille de la famille est morte, et la fin nous révèle comment et pourquoi. Le roman illustre bien les différences de classe sociale au Chili et le fossé entre les perspectives des personnages.

Cela dit, je n’ai pas d’autres points positifs à relever. Bien que le roman ne fasse que 270 pages, j’ai eu l’impression de lire l’un des ouvrages les plus longs de ma vie. e vais être honnête : je ne suis peut-être pas la meilleure personne pour juger ce livre, car à mi-parcours, l’autrice m’a perdu. Lorsque l’héroïne rend visite à sa mère malade dans le sud, j’ai eu du mal à comprendre l’enchaînement des événements. J’ai trouvé qu’il me manquait des éléments de contexte—notamment les raisons qui l’ont poussée à quitter la campagne pour Santiago et pourquoi sa vie est supposée être meilleure dans la capitale.

La narration à la première personne m’a souvent paru gênante, surtout lorsqu’Estela s’adresse directement au lecteur et brise le quatrième mur à plusieurs reprises. Une ou deux fois, cela passe, mais après un certain nombre, j’en suis venu à me demander si le roman se voulait sérieux.

J’aime bien lire la littérature étrangère et j’ai eu beaucoup d’attente pour découvrir le pays du Chili. Même si je n’ai pas compris une moitié du livre, c’est quand même une faute du roman, et j’ai trouvé qu’elle avait traîné une intrigue qui n'avait pas de contenu au-delà d'un point. J’aimerais bien d’essayer un autre roman d’un.e aut.eur.ice chilien.ne mais je n’ai pas eu une bonne expérience en lisant celui-ci. Je donnerai une note de trois sur dix.

La note – 3/10

Bonne journée
Andy

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