Résumé :
« Chaque acte de liberté, chaque expression
de la « vie dans la vérité » constitue inévitablement une menace pour
le régime et un acte politique par excellence.
Si la « vie dans la vérité » est le
point de départ qui permet à tout homme de se défendre devant la pression
aliénante du système politique, si c’est le principe fondateur de toute
activité politique et par conséquent le fondement même de la « dissidence »,
on peut difficilement imaginer que le travail des « dissidents »
puisse s’appuyer sur autre chose que le service rendu à la vérité, à la vraie
vie et à l’ouverture de l’espace des intentions réelles de la vie. »
Le pouvoir de s dans-pouvoirs est un essai écrit par l’ancien président de
la République tchèque, qui était également un militant pour les droits civils
quand la Tchécoslovaquie se trouvait sous l’influence de la Union soviétique – Václav
Havel.
Il commence par décrire la situation actuelle en Tchécoslovaquie, vue que l’essai
a été écrit en 1985, avant la chute de mur de Berlin. Il commence a expliquer
comment un régime totalitaire fonctionne, et également met en cause la perception
de publique occidentale qu’à l’est de rideau du fer, ces sont des pays sous un
dictateur classique qui est à la tête de toute les décisions. En revanche, ici,
c’est un système post totalitaire dans lequel il y a une automatisation de l’obéissance
de la publique générale en raison des institutions et infrastructure créées par
ces dictateurs. Il prend un exemple facile à comprendre, avec un marchand des
légumes près de chez lui qui a eu un message en indiquant son soutien pour le
gouvernement – et comment les tentacules du régime sont allés si profonds que même
les marchands des légumes doit exprimer son soutien afin de fonctionner.
Il a parle comment le système peut changer si petit à petit, les marchands des
légumes et autres personnes de la publique commence a défier le système, afin
que le pays puis avoir un système où les gens peuvent vivre avec la liberté,
respect et la dignité. Il a également parlé d’importance de trouver une « second
culture », comme les musiciens de jazz ont fait en Pologne, qui avaient des
paroles assez radicales dans ses chansons et aider à créer un mouvement. L’auteur
a expliqué comment ces petites actions des « sans-pouvoirs » peuvent
aller loin pour causer des tremblements dans le système.
J’ai trouvé que l’auteur a bien donné un contexte historique, et même si je
ne suis pas un expert de politique tchèque, j’ai pu bien comprendre le livre et
le traducteur a donné des notes pour toutes les références de personnalité.e.s
et des mouvements tchèques dont l’auteur a utilisé. Même si Havel a parlé dans
un contexte des années 70s et 80s, beaucoup de sujets qu’il a parlé sont
toujours pertinent aujourd’hui. Le populisme arrive encore une fois en Europe,
et il faut garder dans nos esprits que les libertés qu’on a aujourd’hui ne sont
pas permanentes et on peut facilement tomber sur ce système de « post-totalitaire »
expliqué par Havel dans le livre.
Le postface écrit par Adrian Pabst, un professeur de la politique au Royaume-Uni,
a cité la même chose, mais personnellement je n’ai pas été tout a fait d’accord
avec lui non plus, vu qu’il a cité l’actions de gouvernements pour contrôler la
propagation de la covid-19 comme un des exemples des tendances totalitaires
aujourd’hui – un argument souvent utilisé par les vrai.e.s totalitaires comme
Marine Le Pen, Donald Trump ou Nigel Farage.
J’ai bien profité de ma lecture et il a exprimé ses idées bien – qui ne me
surprend pas vu qu’il a été un dramaturge et poète par profession, et alors, assez
doué en communication. J’ai aussi appris beaucoup sur l’histoire politique du
pays que j’adore visiter comme un touriste (les deux pays aujourd’hui, la République
tchèque et la Slovaquie). Le livre est facile à lire pour tout le monde qui
aiment suivre l’actualité politique et pour conclure, je vais dire que c’est
bien recommandé par moi. Je donnerai une note de huit sur dix.
La note – 8/10
Bonne journée
Andy
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