Résumé :
« Dans un village de Palestine, un modeste
enfant aux longues jambes grêles, aux épaules tombantes et au nez allongé se
retrouve affublé par sa grand-mère d’un malencontreux sobriquet composé en
arabe de deux segments identiques – lalaq (« la cigogne ») – ,
sobriquet qui inoculera à l’enfant la manie d’en inverser les syllabes à l’infini.
La vie du personnage sera à l’image de son nom :une suite absurde de
séparations, de dislocations, de dédoublements, qui l’amèneront, comme un
oiseau déboussolé, à ne plus savoir de quel côté de la ligne il se trouve.
Après L’Histoire du scorpion qui ruisselait de
sueur, où il creusait la métaphore du vide et de l’absence, Akram Musallam nous
offre un nouvel opus subtilement mené, dans lequel, explorant la figure de la
frontière, il s’attache à déconstruire les logiques spatiales de la domination.
Avec une ironie mordante, qui n’est pas sans rappeler celle de son compatriote
Emile Habibi dans Les Aventures extraordinaires de Sa’îd le Peptimiste, il met
à nu leurs effets sur la vie intime de gens paisibles et ordinaires – un grand-mère
espiègle, une vieille voisine diseuse de bonne aventure, son fils arriviste –
que rien ne destinait à faire face à de telles équivoques ni de tels
imbroglios. »
La cigogne est une nouvelle publié en 2013, écrit par l’auteur palestinien
connu, Akram Musallam. Avec des actualités d’aujourd’hui, c’est beaucoup plus pertinent
à écouter des histoires des palestinien.ne.s avec le génocide plausible (comme
jugé par le Cour international de justice) en cours, pour comprendre que le
conflit n’a pas commencé l’année dernière.
On a deux parties dans cette nouvelle, qui raconte une histoire de trauma
et également d’oppression et de séparation. On a notre personnage principal – « la
cigogne », surnommé comme ça par sa famille à cause de forme du son corps.
Quand il était enfant, il a écouté l’expérience de son grand-père sous l’armée
de Palestine sous mandat britannique – les sentiments de son grand-père aura un
diagnostique de TSPT s’il a vu un psychiatre, vu qu’il a tué des gens de sa
côté sous l’ordres des britanniques. Dans la deuxième partie, la cigogne est un
adulte, et il a un magasin de photocopies. C’est en 2011 et la situation est
train de changer – il y a moins en moins des étudiants et il n’y a plus
beaucoup de moyens de revenus pour lui. Également, il a une fille qu’il n’a jamais
vu, parce que le seul point d’entrée entre la Cisjordanie et la Jordanie – le pont
Allenby, est bloqué par l’occupation israélienne.
Akram a bien montrer la doleur sentie par une famille moyenne palestinienne,
qui sont sous l’occupation depuis des siècles, soit les britanniques, soit les
israélien.ne.s et cette nouvelle raconte l’histoire des mêmes expériences vécu
par deux différentes générations. Il y avait bien un aspect politique même si
il a rarement cité les forces occupantes. On a une belle découverte d’un
village palestinien et même des paysages autour du village. J’ai aussi eu une
aperçu des relations familiales en Palestine, et comment c’est impacté par l’occupation,
vu que la cigogne n’a pas le moyen de voir sa propre fille à Amman, en
Jordanie.
En revanche, j’aurais aimé un peu de profondeur sur les autres personnages
comme Tamim ou sa mère, qui sont cité.e.s fréquemment mais ne sont pas trop
exploré.e.s. Il est vrai qu’on sache beaucoup sur la cigogne et son grand-père
mais la nouvelle aurait être mieux s’il y avait plus de détails.
A la fin, en considérant le géopolitique actuelle, je recommande cette
nouvelle fortement. J’ai eu une bonne expérience et je attribuerai une note de sept
sur dix.
La note – 7/10
Bonne journée
Andy
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