Résumé
« Alors qu'il passe quelques semaines auprès
d'un maître puisatier pour gagner un peu d'argent avant d'entrer à
l'université, le jeune Cem rencontre une troupe de comédiens ambulants et,
parmi eux, une femme à la belle chevelure rousse. Il s'en éprend immédiatement,
et, malgré leur différence d'âge, se noue entre eux l'esquisse d'une histoire
d'amour. Mais les promesses de cet été sont soudainement balayées lorsque
survient un accident sur le chantier du puits. Cem rentre à Istanbul le coeur
gros de souvenirs, et n'aura de cesse de tenter d'oublier ce qui s'est passé.
C'est sans compter sur la force du destin qui
finit toujours par s'imposer aux hommes, et leur rappeler ce qu'ils ont voulu
enfouir au plus profond d'eux mêmes.
Dans ce roman de formation aux allures de fable
sociale, Orhan Pamuk tisse à merveille un récit personnel avec l'histoire d'un
pays en pleine évolution, et fait magistralement résonner la force des mythes
anciens dans la Turquie contemporaine. Avec tendresse et érudition, La femme
aux cheveux roux nous interroge sur les choix de l'existence et la place
véritable de la liberté. »
La femme aux cheveux roux est un roman de l’auteur turc, lauréat du prix
Nobel, Orhan Pamuk. Il est connu pour ses œuvres littéraires et les intrigues qui
montrent la culture turque au tout le monde. Ceci n’est pas son roman typique,
ça veut dire, il n’y a que 330 pages, dans mon édition de poche de Gallimard et
c’était également facile à lire.
Le personnage principal du roman est Cem, un jeune garçon d’une banlieue d’Istanbul.
Sa famille dépend sur ses revenus parce que son père est décédé et il travaille
comme un apprenti d’un puisatier – Maître Mahmud, avant d’entrer à l’université.
C’est là qu’il a vu la femme aux cheveux roux, et il est immédiatement impressionné
par elle et est tombé amoureuse malgré le fait que la femme à l’âge de sa mère.
Après beaucoup d’années, aujourd’hui, Cem est un homme d’affaire très prospère à
Istanbul mais son passé revient le hanter dans le présent.
Orhan Pamuk
utilise beaucoup d’allusions ici et j’ai aimé les deux allusions qu’il a fait –
un sur la mythologie grecque, l’histoire d’Œdipe qui a tué son père, et un
autre, également intéressant, un conte perse, l’histoire de Rôstam et Sohrab,
ici, le père que a tué son fils. La relation entre Cem et son maître, Mahmud, a
été bien décrit, même si Mahmud est quelqu'un de très strict, mais aussi de très attentionné envers Cem. Comme toujours, Pamuk a bien décrit son pays et on peut découvrir
un peu la vie des gens dans les quartiers pauvres. Pour un tiers du roman, il a
bien gardé un mystère autour du personnage de la femme aux cheveux roux, que
comme un.e lect.eur.ice, on a hâte de lire le premier dialogue de ce
personnage. Et à la fin, c’était facile à lire aussi qui a gardé mon intérêt
tout le temps, j’ai fini pendant mon trajet entre Paris et Bruxelles (à peu
près 3 heures).
Je n’ai pas eu beaucoup de problèmes sur le roman, probablement la
narration de la dernière partie était un peu comme un film et pour moi, le ton a
été différent du reste du roman. Peut-être si c’était un peu plus long comme
ses autres romans, on aurait une meilleure fin.
Pour conclure, c’est un roman très intéressant, un des meilleurs romans que
j’ai lu cette année. Je lis beaucoup des romans traduits pour comprendre les
cultures d’ailleurs et ici, ma partie favori est la référence vers la conte
perse, de Rôstam et Sohrab. Je donnerai le livre une note de huit sur dix.
Note – 8/10
Bonne journée
Andy