Résumé :
« L'autobiographie hilarante et érudite d'un
bébé surdoué qui décide de renoncer au langage articulé pour écrire, sidère et
manipule ses parents avant de devenir l'objet de la convoitise générale et de
passer de mains en mains, victime d'enlèvements successifs orchestrés par des
scientifiques, des agents du Pentagone ou des prêtres en mal d'exorcismes.
Conçu comme une parodie des dogmes de la déconstruction, une satire de
l'absurdité des comportements du genre humain. »
A noter : J’ai lu le roman en anglais
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Glyph est un roman écrit à la fin des années 90 par le professeur d'anglais
Percival Everett. Le roman met en scène un bébé nommé Ralph, qui est un génie
et qui lit des livres et écrit des poèmes dans son berceau. Cependant, il ne
prononce aucun mot et ne s'exprime que par l'écriture. Sa mère s'inquiète pour
lui et l'emmène chez une psychiatre, mais lorsque tout le monde commence à
prendre note des capacités de Ralph, cela conduit à son enlèvement.
Pour des romans comme celui-ci, le début doit être convaincant, étant donné
qu'il s'agit d'une prémisse absurde et que l'auteur l'a très bien écrite pour
attirer le lecteur dans son monde. Le roman comporte de nombreux éléments
humoristiques, à commencer par l'antipathie de Ralph envers son père, due à
l'insécurité de ce dernier, écrivain en difficulté, qui a du mal à accepter que
son bébé soit plus intelligent que lui. Il y a également plusieurs références
où Ralph parle de littérature connue, de Balzac à Baldwin, ainsi que de divers
philosophes tels que Nietzsche et Platon. Je n'ai pas pu m'identifier à toutes
les références littéraires, mais il s'agit d'un cas où l'auteur joue avec sa
force, celle d'être un professeur d'anglais.
Bien que j'aie apprécié la prémisse et les éléments humoristiques, j'ai
trouvé que le roman était un peu trop long. Un seul enlèvement était
acceptable, mais un deuxième enlèvement faisait traîner l'histoire en longueur.
Bien que je puisse adhérer au monde où un enfant est un prodige, le fait qu'il
soit capable de conduire met le lecteur à rude épreuve et c'est là que j'ai eu
l'impression que l'humour se perdait.
L'humour n'est pas un genre que je lis habituellement et ceux que j'ai lus
ne m'ont pas particulièrement plu. Cependant, ce livre s'est avéré être une
exception et je l'ai trouvé tout à fait amusant. Même s'il n'est pas le plus
facile à lire et qu'il pourrait être mieux apprécié si l'on pouvait comprendre
toutes les références littéraires et philosophiques, je dirais que ce livre
satisfera le public moyen et, sur cette note, je donne une note de six sur dix.
La note – 6/10
Bonne journée
Andy
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