mercredi 6 mars 2024

Tout est silence de Manuel Rivas – avis de lecture

 


Résumé :

« Au nord de l’Espagne, sur la côte galicienne, la contrebande est pratique courante chez les pêcheurs depuis le Moyen Âge. Mais quand le petit village de Noitia se transforme en l’un des centres les plus importants du trafic mondial de drogue, on change brutalement d’échelle, de lange et de coutumes. Désormais l’argent, l’amour et la mort n’ont plus le même sens ni les mêmes dimensions.

Manuel Rivas nous raconte ici ce bouleversement qui marque l’écart entre deux générations. Adolescents, Fins, Leda et Brinco comprennent que leur village sont en train de changer. Alors que Leda et Brinco rejoignent son bord et deviennent de riches trafiquants, Fins, à l’opposé, entre dans la police judiciaire et n’aura de cesse de les traquer, comme s’l courait secrètement derrière son ombre la plus obscure et sur les traces de son bonheur perdu.

Dès lors, leurs trois destins seront définitivement liés à l’évolution de la Galice dans ce monde global : en trente ans, ce qui n’était qu’une bande de contrebandiers se transformera en une mafia implacable, les vieilles barques deviendront des bateaux ultrarapides, le tabac de la cocaïne et la petite délinquance se rapprochera nettement du grand crime mondialisé.

Les rires, les cris, les conversations s’arrêtent un jour sur cette pointe extrême de l’Europe, car, quand à parler on joue sa vie, tout est silence… »

Tout est silence est un roman écrit en galicien par l’auteur espagnol Manuel Rivas, très connu pour avoir promu la littérature galicienne. Ici, il raconte d’histoire d’une petit village, Noitia en Galice, nord-ouest de l’Espagne, sous l’emprise de Mariscal, le patron de l’économie contrebande du village.

Dans l’intrigue, ils commencent avec l’histoire de trois jeunes, Fins, Leda et Brinco – qui sont adolescents et l’histoire son trajet de grandir. Leda et Brinco suit le patron du village Mariscal et en revanche, Fins devient policier. L’histoire raconte le changement de leur vie, et également de l’économie du village, avec la mondialisation, y compris l’activités de contrebande.

La description du paysage galicien par l’auteur était bonne. Avec un peu d’aide de la photo de la couverture choisi par la maison d’édition, je suis bien arrivé à visualiser Noitia et même les autres villages et villes dans sa route, comme La Corogne, les montagnes et la mer. L’écrivain a aussi utilisé beaucoup d’allusions latines, grecques, françaises et également à des contes galiciens qui a ajouté un aspect poétique de son écriture.

Malgré la belle écriture et un voyage en Galice par ses mots, ce n’est pas assez souvent que je lis 295 pages et je ne comprends rien ce que l’aut.eur.ice a voulu dire. Ici, Manuel Rivas a parlé d’un village galicien, introduit beaucoup de personnages tout au début, sans me donner beaucoup de temps pour comprendre la situation de chacun et chacune. En revanche, le résumé écrit par la maison d’édition est incroyable, qui m’a immédiatement attiré vers le livre, parce que c’est une histoire assez intéressante ou il y en a trois adolescent.e.s en précarité dans un village qui a presque une seule option pour gagner sa vie ; cependant, elle et ils ont choisi un chemin très différent.

On connait que Fins est un policier mais durant l’intrigue, je n’ai le jamais vu en posant des questions ou faire une enquête, il a pris quelques photos qui n’a eu aucun impact sur l’histoire. Même si le résumé m’a donné l’impression que Fins, Leda et Brinco sont des personnages principaux, on n’a vu que Mariscal partout.

Dans un roman, chaque aut.eur.ice crée un monde et a but pour attirer ses lect.eur.ice.s dedans. Mais avec cette intrigue, Manuel Rivas a laissé la porte verrouillée et je n’ai pu jamais entrer. J’aimerais bien donner un bénéfice de doute à cause d’une mauvaise traduction mais vu que je n’ai eu presque rien de positive à raconter, c’est vraiment difficile pour moi de garder ce bénéfice de doute.

Alors, pour conclure, c’était une lecture pénible, qui a quand même eu une belle écriture sans une intrigue. Je donnerai le livre une note de quatre sur dix.

La note – 4/10

Bonne journée
Andy

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