Résumé :
« Au nord de l’Espagne, sur la côte galicienne, la contrebande est
pratique courante chez les pêcheurs depuis le Moyen Âge. Mais quand le petit
village de Noitia se transforme en l’un des centres les plus importants du
trafic mondial de drogue, on change brutalement d’échelle, de lange et de
coutumes. Désormais l’argent, l’amour et la mort n’ont plus le même sens ni les
mêmes dimensions.
Manuel Rivas nous raconte ici ce bouleversement qui marque l’écart entre
deux générations. Adolescents, Fins, Leda et Brinco comprennent que leur
village sont en train de changer. Alors que Leda et Brinco rejoignent son bord
et deviennent de riches trafiquants, Fins, à l’opposé, entre dans la police
judiciaire et n’aura de cesse de les traquer, comme s’l courait secrètement
derrière son ombre la plus obscure et sur les traces de son bonheur perdu.
Dès lors, leurs trois destins seront définitivement liés à l’évolution de
la Galice dans ce monde global : en trente ans, ce qui n’était qu’une
bande de contrebandiers se transformera en une mafia implacable, les vieilles
barques deviendront des bateaux ultrarapides, le tabac de la cocaïne et la
petite délinquance se rapprochera nettement du grand crime mondialisé.
Les rires, les cris, les conversations s’arrêtent un jour sur cette pointe
extrême de l’Europe, car, quand à parler on joue sa vie, tout est
silence… »
Tout est silence est un roman écrit en galicien par l’auteur espagnol
Manuel Rivas, très connu pour avoir promu la littérature galicienne. Ici, il
raconte d’histoire d’une petit village, Noitia en Galice, nord-ouest de
l’Espagne, sous l’emprise de Mariscal, le patron de l’économie contrebande du
village.
Dans l’intrigue, ils commencent avec l’histoire de trois jeunes, Fins, Leda
et Brinco – qui sont adolescents et l’histoire son trajet de grandir. Leda et
Brinco suit le patron du village Mariscal et en revanche, Fins devient
policier. L’histoire raconte le changement de leur vie, et également de
l’économie du village, avec la mondialisation, y compris l’activités de
contrebande.
La description du paysage galicien par l’auteur était bonne. Avec un peu
d’aide de la photo de la couverture choisi par la maison d’édition, je suis
bien arrivé à visualiser Noitia et même les autres villages et villes dans sa
route, comme La Corogne, les montagnes et la mer. L’écrivain a aussi utilisé
beaucoup d’allusions latines, grecques, françaises et également à des contes
galiciens qui a ajouté un aspect poétique de son écriture.
Malgré la belle écriture et un voyage en Galice par ses mots, ce n’est pas
assez souvent que je lis 295 pages et je ne comprends rien ce que l’aut.eur.ice
a voulu dire. Ici, Manuel Rivas a parlé d’un village galicien, introduit
beaucoup de personnages tout au début, sans me donner beaucoup de temps pour
comprendre la situation de chacun et chacune. En revanche, le résumé écrit par
la maison d’édition est incroyable, qui m’a immédiatement attiré vers le livre,
parce que c’est une histoire assez intéressante ou il y en a trois
adolescent.e.s en précarité dans un village qui a presque une seule option pour
gagner sa vie ; cependant, elle et ils ont choisi un chemin très différent.
On connait que Fins est un policier mais durant l’intrigue, je n’ai le
jamais vu en posant des questions ou faire une enquête, il a pris quelques
photos qui n’a eu aucun impact sur l’histoire. Même si le résumé m’a donné
l’impression que Fins, Leda et Brinco sont des personnages principaux, on n’a
vu que Mariscal partout.
Dans un roman, chaque aut.eur.ice crée un monde et a but pour attirer ses
lect.eur.ice.s dedans. Mais avec cette intrigue, Manuel Rivas a laissé la porte
verrouillée et je n’ai pu jamais entrer. J’aimerais bien donner un bénéfice de
doute à cause d’une mauvaise traduction mais vu que je n’ai eu presque rien de
positive à raconter, c’est vraiment difficile pour moi de garder ce bénéfice de
doute.
Alors, pour conclure, c’était une lecture pénible, qui a quand même eu une
belle écriture sans une intrigue. Je donnerai le livre une note de quatre sur
dix.
La note – 4/10
Bonne journée
Andy
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