Résumé :
« A la mort de son compagnon, Ryoko réalise
qu’elle ne savait rien de lui. Le jeune homme, prénommé Hiroyuki, s’est suicidé
dans son laboratoire de parfumeur, où il composait des senteurs exceptionnelles
en mettant en pratique son incomparable mémoire olfactive et ses capacités
scientifiques. En retournant sur les lieux du drame, Ryoko espère comprendre
les raisons de cet acte désespéré, mais elle ne trouve rien si ce n’est quelques
phrases énigmatiques enregistrées sur une disquette.
Incapable de faire le deuil de cet homme étrange,
Ryoko recompose lentement son passé. Et c’est à Prague, où il serait venu
quinze ans plus tôt, que la mémoire et les parfums se répondent…
Avec ce huitième roman traduit en français, Yôko
Ogawa poursuit la construction d’une œuvre fascinante où les personnages incarnent,
en silence, l’indicible douleur de la vie. Entre le réel et l’imaginaire, le
symbolique et l’inconscient, elle atteint ici le cœur es êtres, la source de
leur mémoire. »
Parfum de glace est un roman japonais d’Yôko Ogawa publié en 1998 et
traduit en français par Rose-Marie Makino-Fayolle en 2002. Même si j’ai déjà
consumé beaucoup des contenus culturels japonais comme des mangas, films et
animés, je n’ai jamais lu un roman et celui-ci était une bonne opportunité pour
moi.
En parlant de l’intrigue, Ryoko, qui est à Prague, reçoit une nouvelle
choquant par téléphone. Son copain Hiroyuki (surnommé Rooky), qui travaille
avec elle dans son boutique de parfumerie, s’est suicidé dans la laboratoire. L’histoire
a une narration non linéaire, où il y a beaucoup d’aller-retour entre le passé
et le présent. Ryoko, petit a petit arrive à apprendre l’histoire de son copain,
son histoire d’enfant prodige en mathématiques, qui a même représenté son
pays pour un concours international pour les lycéen.ne.s par hasard en Tchéquie,
était un génie de mathématique qu’elle n’était pas du tout au courant. Elle va découvrir
plein d’autres mystères au tour de ce personnage, et également, elle continue
son voyage en Tchéquie avec son guide tchèque.
La question principal posée par cet intrigue est si on connait vraiment la
personne avec qui on habite et en couple. J’ai aimé la narration non linéaire
employée par l’autrice, et c’est toujours un défi pour garder le.la
lect.eur.ice engagé.e avec cette narration mais personnellement, je ne me suis
jamais senti comme il y avait une coupure forcé. J’ai aimé aussi tant qu’un
lecteur, j’ai eu le même niveau d’information que Ryoko sur son copain Rooky et
on a fait cette découverte ensemble. Je vais aussi dire sur la fin, sans gâcher
trop votre plaisir, que c’était une fin ouverte et on a la liberté d’interpréter
comme on voulait. J’aimé cette aspect de ce livre que on avait un peu de
mystère partout et ça a continué jusqu’au bout.
Le personnage de Rooky, même si l’image est créée uniquement d’après la
narration de Ryoko, était le personnage plus intéressant du roman. Mais c’était
aussi la faiblesse, qu’on a un génie qui est doué dans différentes choses –
comme des mathématiques, parfumerie, musique et également patinage que c’est
difficile a se concentrer sur des autres personnages, même la narratrice Ryoko.
Plus que c’est difficile de faire attention vers elle, dans les moments rares
où je pouvait le faire, j’ai trouvé qu’elle n’était pas un personnage
sympathique non plus, particulièrement son comportement envers son frère Akira.
Il y a beaucoup d’éléments de poésie également mais vu que je ne suis pas
très au courant de la littérature japonaise – je n’ai pas trop compris les
images et métaphores (le paon par exemple) utilisées par l’autrice, et peut
être s’il y a avait une légende ajouté par la traductrice, ça pourrait être
mieux comme une expérience en lisant.
Pour conclure, j’ai eu une lecture agréable, et j’ai fait mon premier pas
pour découvrir la littérature japonaise, mais cela dit, j’aurai préféré si il y
avait plus de concentration sur des autres personnages que Rooky. J’accorde une
note de six sur dix pour le roman.
La note – 6/10
Bonne journée
Andy