dimanche 28 janvier 2024

Parfum de glace d’Yôko Ogawa – avis de lecture

 


Résumé :

« A la mort de son compagnon, Ryoko réalise qu’elle ne savait rien de lui. Le jeune homme, prénommé Hiroyuki, s’est suicidé dans son laboratoire de parfumeur, où il composait des senteurs exceptionnelles en mettant en pratique son incomparable mémoire olfactive et ses capacités scientifiques. En retournant sur les lieux du drame, Ryoko espère comprendre les raisons de cet acte désespéré, mais elle ne trouve rien si ce n’est quelques phrases énigmatiques enregistrées sur une disquette.

Incapable de faire le deuil de cet homme étrange, Ryoko recompose lentement son passé. Et c’est à Prague, où il serait venu quinze ans plus tôt, que la mémoire et les parfums se répondent…

Avec ce huitième roman traduit en français, Yôko Ogawa poursuit la construction d’une œuvre fascinante où les personnages incarnent, en silence, l’indicible douleur de la vie. Entre le réel et l’imaginaire, le symbolique et l’inconscient, elle atteint ici le cœur es êtres, la source de leur mémoire. »

Parfum de glace est un roman japonais d’Yôko Ogawa publié en 1998 et traduit en français par Rose-Marie Makino-Fayolle en 2002. Même si j’ai déjà consumé beaucoup des contenus culturels japonais comme des mangas, films et animés, je n’ai jamais lu un roman et celui-ci était une bonne opportunité pour moi.

En parlant de l’intrigue, Ryoko, qui est à Prague, reçoit une nouvelle choquant par téléphone. Son copain Hiroyuki (surnommé Rooky), qui travaille avec elle dans son boutique de parfumerie, s’est suicidé dans la laboratoire. L’histoire a une narration non linéaire, où il y a beaucoup d’aller-retour entre le passé et le présent. Ryoko, petit a petit arrive à apprendre l’histoire de son copain, son histoire d’enfant prodige en mathématiques, qui a même représenté son pays pour un concours international pour les lycéen.ne.s par hasard en Tchéquie, était un génie de mathématique qu’elle n’était pas du tout au courant. Elle va découvrir plein d’autres mystères au tour de ce personnage, et également, elle continue son voyage en Tchéquie avec son guide tchèque.

La question principal posée par cet intrigue est si on connait vraiment la personne avec qui on habite et en couple. J’ai aimé la narration non linéaire employée par l’autrice, et c’est toujours un défi pour garder le.la lect.eur.ice engagé.e avec cette narration mais personnellement, je ne me suis jamais senti comme il y avait une coupure forcé. J’ai aimé aussi tant qu’un lecteur, j’ai eu le même niveau d’information que Ryoko sur son copain Rooky et on a fait cette découverte ensemble. Je vais aussi dire sur la fin, sans gâcher trop votre plaisir, que c’était une fin ouverte et on a la liberté d’interpréter comme on voulait. J’aimé cette aspect de ce livre que on avait un peu de mystère partout et ça a continué jusqu’au bout.

Le personnage de Rooky, même si l’image est créée uniquement d’après la narration de Ryoko, était le personnage plus intéressant du roman. Mais c’était aussi la faiblesse, qu’on a un génie qui est doué dans différentes choses – comme des mathématiques, parfumerie, musique et également patinage que c’est difficile a se concentrer sur des autres personnages, même la narratrice Ryoko. Plus que c’est difficile de faire attention vers elle, dans les moments rares où je pouvait le faire, j’ai trouvé qu’elle n’était pas un personnage sympathique non plus, particulièrement son comportement envers son frère Akira.

Il y a beaucoup d’éléments de poésie également mais vu que je ne suis pas très au courant de la littérature japonaise – je n’ai pas trop compris les images et métaphores (le paon par exemple) utilisées par l’autrice, et peut être s’il y a avait une légende ajouté par la traductrice, ça pourrait être mieux comme une expérience en lisant.

Pour conclure, j’ai eu une lecture agréable, et j’ai fait mon premier pas pour découvrir la littérature japonaise, mais cela dit, j’aurai préféré si il y avait plus de concentration sur des autres personnages que Rooky. J’accorde une note de six sur dix pour le roman.

La note – 6/10

Bonne journée
Andy

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