Résumé :
« Paris,
XIXème siècle. Claude Gueux est ouvrier et peine à nourrir sa famille. Alors,
un jour, il vole pour manger. Ce délit le mène en prison où il partage sa
cellule avec Albin. L’amitié et la solidarité qui se nouent très vite entre les
deux détenus sont mal vues par le directeur des ateliers de la prison qui, à
force d’injustice et de répression, poussera Claude à commettre l’irréparable.
Dans
ce réquisitoire contre la peine de mort et le milieu carcéral, Victor Hugo met
à nu le mécanisme d’une société qui ne sait répondre à la détresse que par la
répression. »
Claude
Gueux est une nouvelle écrite par Victor Hugo, une nouvelle qui montre la
cruauté en France au 19ème siècle et même l’absurdité de la peine de mort. Ces
sont des débats qui sont pertinents même aujourd’hui, même si la barbarie de
peine de mort est éliminée dans une majorité du pays européens, cependant, plus
de 50 % de la population mondiale dans un système qui utilise toujours cette
pratique (y compris la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, le Japon, etc.).
L’histoire
commence avec l’arrestation d’un pauvre ouvrier Claude Gueux, qui n’arrive plus
à nourrir sa famille et alors, a été arrêté d’avoir volé des courses. Mais à la
prison, il n’a pas eu assez de nourriture pour ses besoins et il a trouvé un
ami Albin qui a partagé sa partie du pain avec Claude. Cependant, le directeur
des ateliers - appelé comme « M-D » n’a pas aimé cette amitié entre
Claude et Albin et a mis son ami dans un autre atelier. Cette réorganisation a
trop impacté Claude, et malgré plusieurs demandes pour se réunir avec Albin, le
M-D a refusé, qui redirige Claude vers la violence, et de commettre les crimes
graves pour lesquels il a été condamné à mort.
Le
biais et la cruauté du système français à l’époque a été bien montré par
l’auteur, vu que l'écosystème économique force les gens plus précaires à
commettre les petits crimes et la prison les force à faire davantage. Aussi, le
procureur, le juge, n’écoute pas du tout Claude, et son point de vue autour de
provocation, vu qu’il est pauvre et sans influence, mais les mots de procureur
sont pris en compte par le juge sans poser beaucoup des questions.
Le
seul problème j’ai eu – c'est la maison d’édition, et des légendes ajoutées par
Emmanuel Buron. Je comprends que c’est un roman écrit au 19ème siècle et il
faut donner le contexte avec les notes. Mais parfois ces sont les définitions
des mots assez banals, comme “sinistre” et dans ce cas, je ne suis pas sur qui
est le.la lect.eur.ice ciblé.e, des francophones ou les étudiant.e.s de la
langue française ? Les légendes ont été parfois importantes, mais je me suis
senti coulé par autant des notes, une majorité qui m’a donné l’impression de
lire un lexique.
Dans
l’ensemble, j’ai bien profité de cette lecture et je trouve que c’est un roman
toujours pertinent pour nos jours et on a besoin des réformes autour de justice
criminel. J’attribuerai une note de huit sur dix.
La
note – 8/10
Bonne journée
Andy