jeudi 4 avril 2024

Une si longue lettre de Mariama Bâ – avis de lecture

 


Résumé :

« Une si longue lettre est une œuvre majeure, pour ce qu’elle dit de la condition des femmes. Au cœur de ce roman, la lettre que l’une d’elle, Ramatoulaye, adresse à sa meilleure amie, pendant la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage.

Elle y évoque leurs souvenirs heureux d’étudiantes impatientes de changes le monde, et cet espoir suscité par les Indépendances. Mais elle rappelle aussi les mariages forcés, l’absence de droits des femmes. Et tandis que sa belle-famille vient prestement reprendre les affaires du défunt, Ramatoulaye évoque alors avec douleur le jour où son mari prit une seconde épouse, plus jeune, ruinant vingt-cinq années de vie commune et d’amour. »

Une si longue lettre est un classique de la littérature sénégalaise écrit par Mariama Bâ, et aussi considéré comme une littérature féministe qui vient du continent africain. Notre personnage principal est Ramatoulaye, qui est en deuil à cause de décès de son mari avec qui elle ne vit plus. Elle s’exprime avec sa meilleure amie Aissatou en écrivant une si longue lettre.

Ramatoulaye est déjà séparée de son mari, depuis qu’il a pris un autre femme. Elle est dans un milieu très conservatrice au Sénégal, et la société ne voie même pas pourquoi elle n’est pas contente avec la décision de son mari. Même Aissatou, a divorcé son mari après qu’il a pris une deuxième femme – un pas révolutionnaire à son époque.

Le personnage principal Ramatoulaye avait beaucoup de difficultés, vu qu’elle s’est occupée de tous les enfants de son mariage. Il y a avait plus de 12, chaqu’un.e avec différents besoins et également dans les différents stades de sa vie. Elle exprime toutes ces difficultés bien, et avec sa lettre, on comprend aussi quelque changements dans la société sénégalaise, comme avec ses filles qui sont d’une génération « modernisée » (elles font des soirées avec des garçons, alcool, fument, et portent les jeans, comme des occidentales).

Il y avait beaucoup de pression sur Ramatoulaye pour se remarier et elle a refusé. Il faut prendre en compte que le roman a été écrit en 1979 et considéré comme un roman classique du Sénégal et également, une de ses littérature féministe – vue que les deux femmes principaux étaient puissant en défiant les normes sociétales, Ramatoulaye et Aissatou.

Puisque je ne suis pas très habitué avec la culture sénégalaise, j’ai trouvé qu’il y avait trop de personnages pour un livre de 176 pages. Déjà, ça m’a pris quelques temps pour m’habituer avec l’environnement et les différents personnages. Par exemple, les deux prénoms « Modou » et « Mawdo » sont très similaires pour moi et il y a autant de personnages comme ça. Lorsque les prénoms avec des similitudes est un problème avec moi, parce que c’est moi qui ne connaît pas la culture du pays de l’autrice. Cependant, j’aurai le même problème s’il y a plus de 15 personnages avec importance dans un livre de 176 pages.

Pour conclure, j’ai bien découvert un nouveau pays avec cette lecture, et je suis content de voir qu’il y a les mouvements locaux comme ceux d’autrice, pour méfier les normes traditionnels du pays. J’attribuerai une note de sept sur dix.

La note – 7/10

Bonne journée
Andy

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