dimanche 7 avril 2024

Hardi, compagnons ! de Clara Schildknecht – avis de lecture

 


Résumé :

« Cet ouvrage aborde d’une façon novatrice, par le prisme de la domination de genre, un sujet d’études déjà défriché par les historien.nes : la constellation anarchiste française, dans ses diverses composantes (syndicalistes, illégalistes, milieux libres), entre 1871 et 1920.

On y croise Ravachol et la bande à Bonnot, 2mile Pouget, Louise Michel, Rirette Maitrejean, Vigo, Libertad, Madeleine Pelletier, Germaine Berton, E. Armand, Henriette Roussel …

L’autrice analyse le rapport à la violence souvent héroïsée et s’interroge sur la glorification virile, l’homophobie et la phraséologie misogyne qui avaient trait dans le milieu. Elle aborde la réappropriation des marqueurs de virilité par certaines militantes, le paraître libertaire, les tentatives d’égalité. Ce faisant, elle propose une relecture stimulante et passionnante de ces années charnières. »

Hardi Compagnons ! est un livre écrit par le professeur Clara Shildknecht, sur l’évolution d’anarchisme, en Europe et particulièrement en France, pendant la « Bella Epoque » (1870s jusqu’à 1914) et la position des femmes dans cette sociétés anarchistes.

Il y en a cinq chapitres principaux, en commençant par les origines des mouvements, les position de femmes, et l’évolution et incidents en France, y compris l’exécution de Ravachol, qui est devenue un des icônes pour le mouvement. Elle a aussi parlé la conditions sur quelques société « utopienne » pendant cette période, qui était plutôt un paradis masculin conservateur de cette époque, où il n’y avait pas une place pour les homosexuel.le.s ou très peu des femmes. Puis, l’auteur parle comment les femmes a contribué à ce mouvement pendant la Belle Epoque et à la fin, explore quelques exemples contemporains pour expliquer qu’elle n’a pas constaté beaucoup de changements depuis des siècles.

L’idée de livre était très intéressant, on a tous une impression que les sociétés anarchistes sont très égalitaires mais il y a beaucoup de subtilités dedans, formé par les mêmes contraintes sociétales qui existe autour des hommes anarchistes, comme le patriarcat ou l’homophobie. C’était aussi intéressant pour prendre la Belle Epoque comme la période d’analyse car c’était en ce moment qu’il y avait beaucoup de changements dans la société française.

Cela dit, pour n’importe quelle non-fiction, il faut définir qui est la cible – je comprends bien que c’est un livre recommandé pour les étudiant.e.s d’histoire de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, mais ça veut dire c’est aussi un livre très académique. Pour l’auteur, beaucoup des noms de personnes qu’elle a utilisé sont évidents pour le.la lect.eur.ice mais pour prendre mon exemple personnel, je n’ai jamais entendu une majorité des noms qu’elle a cité. Alors, est-ce que livre est ciblé que pour les historien.ne.s ? Je ne sais pas, mais j’imagine non parce que je trouve le livre est assez accessible dans les librairies progressistes que je fréquente à Paris.

Pour conclure, j’ai eu une lecture intéressant mais c’était difficile à comprendre. J’ai compris globalement mais sinon, c’était hyper théorique. Peut être ça sera mieux pour les gens qui sont déjà bien informé.e.s dans le sujet. En considérant toutes les choses que j’ai cité, j’attribuerai une note de six sur dix.

La note – 6/10

Bonne journée
Andy

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