Résumé :
« Ainsi débute cette fable : un jeune garçon
nommé Haroun, désolé de constater que son père, conteur de son état, a perdu
son inspiration, entreprend un long voyage à travers une contrée merveilleuse.
Son ambition est de retrouver la source vive où naissent les histoires. En
chemin, il rencontre des créatures fabuleuses et inquiétantes - dont certaines,
ennemies de l'imagination, entendent étouffer à jamais le pouvoir des
créateurs. Dans cette œuvre vibrante de fantaisie, d'inventivité et d'humour,
Rushdie mêle avec art la rigueur du nonsense anglais à la richesse flamboyante
du conte oriental. L'auteur l'a écrite pour son fils peu après la fatwa qui
réclamait son exécution : c'est aussi un plaidoyer pour la liberté d'imaginer. »
A noter : j’ai lu le roman en anglais. Ainsi, j’utilise des
orthographes anglais - par exemple, j’utilise « Rashid » au lieu de « Rachid ».
To read in English, please click here
Haroun et la mer des histoires est un roman de Salman Rushdie
principalement ciblé aux ces jeunes lect.eur.ice.s. Le roman est dédié au fils
ainé de l’auteur Zafar, qui a le deuxième prénom « Haroun ». J’ai lu
ce roman immédiatement après avoir lu Les enfants de minuit du même auteur et
alors, j’ai voulu faire une lecture plus légère que ça en choisissant ce roman.
L’histoire commence dans la ville plus heureuse du monde où on a la famille
plus heureuse du monde. C’est la famille du conteur Rashid Khalifa, sa femme
chanteuse et leur fils Haroun. Mais un jour, sa femme lui a quitté et Rashid
perd sa capacité de raconter des contes, et forcé à quitter la ville pour se
rendre dans la Vallée de K afin de soutenir les campagnes d'un politicien
cynique nommé Buttoo. Haroun, déterminé à rendre à son père ses capacités,
rencontre par hasard un génie de l'eau du monde des contes, lui vole sa clé
magique et le convainc de l'emmener dans le monde des contes, appelé Kahani,
pour qu'il puisse rendre à son père ses capacités.
Pour commencer, j'ai eu l'impression d'avoir obtenu ce que je voulais - un
roman de lecture légère, écrit par Rushdie, et je pense qu'il n'aurait pas pu y
avoir de meilleur choix que celui-ci. Il était court, simple, mais en même
temps, il n'était pas dépourvu de son imagination et de ses images exquises.
J'ai vraiment aimé son imagination et la façon dont il a décrit le monde des
histoires - Kahani - et les caractéristiques des protecteurs des histoires et
de leurs opposants. Il s'agissait d'une histoire ordinaire de sauvetage de
princesse (souvent racontée à l'heure du coucher), mais ce qui la rendait
spéciale, c'était l'élément de réalisme magique et ce qui se passait dans ce
nouveau monde (la lune invisible de la terre, d'après l'histoire) - Kahani. J'ai
aimé la façon dont Rushdie a présenté la structure organisationnelle de l'armée
dans Kahani - divisée en chapitres servis par des pages (soldats) et la façon
dont, malgré l'inclusion d'une intrigue secondaire romantique entre Haroun et
le page Blabbermouth, cela n'a pas affecté le flux de l'histoire de quelque
façon que ce soit et il n'y a eu absolument aucune digression. J'ai également
aimé les noms que Rushdie avait choisis pour les personnages du livre, mais
comme je parle l'hindoustani (hindi/ourdou), il n'y avait pas d'élément de
surprise et la dernière page du roman n'était pas nécessaire, mais pour
quelqu'un qui ne parle pas l'hindoustani, cela aurait certainement été un bon
élément dans le roman. Bien sûr, comme
toute autre histoire à dormir debout destinée aux jeunes lecteurs, elle se
termine bien.
Les deux seuls problèmes que j'ai rencontrés avec ce livre sont les
suivants : certaines images inutiles, en particulier à l'intérieur du bateau
dans la Vallée de K, et le fait que Rushdie n'ait pas laissé suffisamment de
place à l'interprétation du.de la lecteur.rice, non plus. J'ai également trouvé
que l'éditeur donnait trop de détails dans son article et qu'il prétendait que
ce roman n'avait pas d'âge, ce que je conteste, car je n'ai certainement pas pu
apprécier ce livre autant que Les enfants de minuit et je pense également que
j'aurais apprécié ce livre beaucoup plus si j'avais eu dix ans de moins.
Je pense qu'il s'agit d'un très bon livre pour quiconque commence à
s'intéresser aux livres et à la lecture, compte tenu de la qualité de
l'écriture à laquelle on est exposé à un jeune âge ; et je pense que si j'étais
tombé sur ce livre plus tôt, je l'aurais lu bien plus tôt que je ne l'ai fait,
c'est-à-dire à l'âge de treize ans. Si un jeune lecteur me demandait de lui
suggérer un livre à lire, ce livre figurerait certainement en tête de la liste
que je lui proposerais.
La note – 7/10
Bonne journée
Andy