dimanche 24 janvier 2021

Les passeurs de livres de Daraya par Delphine Minoui – avis de lecture


 

Quatrième de couverture :

« Bachar al-Assa s’était juré de les enterrer vivants, d’ensevelir leur ville et leurs espoirs. Daraya, un des berceaux du printemps syrien de 2011, à sept kilomètres de Damas, est devenu un tombeau à ciel ouvert. Mais sous les bombes, les derniers insoumis assiégés ont bâti une forteresse de papier pour résister : pendant quatre années de blocus, Ahmad, Shadi, Hussam ou Omar ont exhumé des milliers d’ouvrages ensevelis sous les décombres de la ville et les ont rassemblés dans une bibliothèque secrète, calfeutrée dans un sous-sol. Au cœur du chaos, un refuge où la parole circule, contre les atrocités, l’absurde, l’oubli… »

Les passeurs de livres de Daraya est un livre sur la bibliothèque sous-sol gérée par les jeunes hommes d’une banlieue de Damas (Daraya). Il est écrit par la journaliste Delphine Minoui, qui a travaillé plus d’une décennie en Moyen-Orient. Elle n’a pas seulement écrit sur la bibliothèque dans ce livre mais aussi de la ville, les quatre personnes qu’elle a parlé et la situation en Syrie à partir de la guerre civile qui a commencé en 2011 (ce livre a été publié en 2017).

L’auteur a lu une publication sur Facebook qui s’appelle « Humans of Syria », qui a parlé d’Ahmad, une des personnes qui était responsable de cette bibliothèque secrète sous-sol. Daraya est une banlieue dans le contrôle de les rebelles syriennes – bombardée par le régime d’Assad. Sous les décombres sont plusieurs livres – des ouvrages classiques, philosophiques, et aussi self-help. Même si Ahmad était initialement sceptique de l’idée d’une bibliothèque parce que selon lui, ces sont des propagandes d’Assad, il a été inspiré après avoir trouvé plusieurs livres bannis par le régime est la bibliothèque est devenue un symbole de résistance.

Même si elle est une journaliste qui rapporte des événements, c’est un livre sur les gens, particulièrement, ses quatre interlocuteurs – Ahmad – son interlocuteur principal ; Shadi – le jeune photographe qui est comme un « journaliste » et aussi un témoin, Omar qui est un combattant pour l’Armée syrienne libre et l’intellectuel du groupe ; et Hussam – qui entretenait une relation à distance. J’aimais qu’elle ait focalisé sur leurs principes que les passeurs n’étaient pas voleurs du livre, mais les gardiens qui ont enregistré le propriétaire original pour chacun des livres. Je ne connais pas beaucoup sur la ville de Daraya avant j’ai lu mais d’après la description, j’ai compris que c’était un quartier bourgeoisie, si on considère qu’Ahmed et ses amis était très cosmopolitan, qui profitent de films de Amélie Poulain et des œuvres de Paulo Coelho. Dans le monde moderne, les élites ont un coussin pour éviter tous les problèmes mais la guerre est une exception où les personnes qui rêvent de devenir ingénieurs et médecins étaient réduits à se concentrer sur la survie et le prochain repas.

J’aimais aussi qu’elle a posé quelques questions difficiles qui étaient importantes de poser quand même – comme elle a posé à Omar s’il considère lui-même comme un djihadiste. C’était intéressant que même après tous les bombardements par le régime d’Assad, c’était le peuple de Daraya qui avait pris les décisions à Daraya et pas le militaire (ni l’Armée syrienne libre, ni Front Al-Nosra ou Daech) et c’est la raison les majorités de jeunes pouvaient éviter la radicalisation.

De lire ce genre de livres sont difficiles, et par inadvertance, il y a un élément de suspense – parce que j’étais très inquiété de savoir si les jeunes hommes ont survécu. La seule différence entre lire un roman à suspense et ce livre est que les personnes ici ne sont pas les personnages mais vraies personnes.

J’ai rappelé de ce que j’ai pensé au début du printemps arabe, que Moubrak est tombé, puis Gaddafi, ensuite ce serait le tour de la famille Assad en Syrie. Trois ans après, j’étais gêné par mon naïveté ; compte tenu la situation en Syrie, une guerre civile trop sanglante aidée par un sale jeu géopolitique joué par les pouvoirs différents dans la région. Pour moi, peut-être cette une pensée intellectuelle ne m’affecte rien mais c’était triste que les gens en Syrie aient le même espoir, que ce serai leur tour pour déposer le dictateur et obtenir la liberté.

Je croyais que du temps en temps, l’auteur avait un biais fort vers l’Armée syrienne libre – une image noire et blanche comme les rebelles sont composés de gens qui sont juste et la côté Assad comme les méchants même si c’est loin de la réalité. Ce n’est pas une justification pour Assad, ni un ternissement de rebelles mais la situation est plus compliquée que ça. Je suis sûr que l’auteur soit plus compétente que moi dans ce sujet mais le livre est court (de 160 pages) et elle aurait pu donner plus de détails.

Elle a essayé de toucher plusieurs sujets dans un livre court et finalement, on avait beaucoup des choses intéressant en morceaux détachées. Par exemple, je me suis demandé où était les femmes de Daraya pendant ce massacre, et finalement, elle a ajouté une lettre écrite vers François Hollande (ancien président de la France) par les femmes de la ville. Et après, rien. On peut peut-être facilement écarter l'idée que leur manque d'implication était une chose culturelle, mais je suis sûr que dans des circonstances désastreuses, la suppression culturelle ne fonctionnera pas.

Puisqu’elle est une journaliste, j’avais eu le sentiment comme relire les journaux encore une fois sur cette guerre. J’étais intéressé plus par le peuple qui sont impacté que les nouvelles et histoire (qui sont disponible dans plusieurs autres sources). Je comprends que tous les lecteurs ne soient pas assez informés et il est important de donner le contexte, mais dans ce cas, prolonger la taille du livre en place de chapitres de deux pages.

Pour conclure, c’est un livre intéressant, facile à lire même si c’est triste. C’est un peu déséquilibre, j’estime deux tiers vers l’histoire et le reste sur les quatre hommes et la bibliothèque. Je donne le livre une note de sept sur dix.

La note – 7/10

Bonne journée,
Andy

mercredi 30 décembre 2020

Harry Potter à l’école de sorciers par J.K. Rowling – avis de lecture

 


Quatrième de couverture :

« Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais un mystère entoure sa naissance et l'effroyable V., le mage dont personne n'ose prononcer le nom. »

A noter : J’ai lu ce livre en anglais – et pour les expressions particulières du livre, j’ai traduit l’expression d’anglaise mot par mot, je ne suis pas sûr si c’est correct en français.

Harry Potter à l’école de sorciers est le premier livre dans la série de sept livres, Harry Potter. Sorti dans les années 90s, cette série est devenue le sujet principal dans la décennie qui a suivi – avec une base de fans actifs, des ventes de marchandises et une franchise cinématographique de plusieurs millions de dollars. Malgré tout cela, c’est la première fois que j’ai lu ce livre moi-même – ce livre m’a été lu quand j’étais enfant et donc, je connaissais toujours l’histoire du livre, mais il a fallu plusieurs années avant que je le prenne moi-même.

Pour parler de l’intrigue, un garçon vit avec son cousin gâté, son oncle et sa tante. Tout a commencé comme un conte de fées typique – un orphelin opprimé qui avait une plus grande mission et devait être guidé vers elle par un ange gardien. Dans ce cas, c’était, Hagrid, le garde-chasse de l’école de sorcellerie de Poudlard – est venu chercher Harry et l’a emmené dans « son monde », le monde de la magie. Ses parents ont été tués par un seigneur noir avide de pouvoir pendant la guerre de sorciers, mais par hasard, il c’est lui-même rendu invalide en essayant de tuer Harry qui était un bébé, ce qui fait de lui le garçon qui a vécu, extrêmement célèbre parmi les sorciers pour cet exploit, une renommée.

Le livre relate les aventures de Harry en première année d'école, où il a deux amis, Ron le drôle et Hermione l'intelligente - formant ainsi le triangle d'un roman pour jeunes adultes standard. Harry doit faire face à divers défis, s'adapter au nouveau monde, acquérir les compétences nécessaires (tout en étant une cible fréquente compte tenu de sa célébrité) et bien sûr, des choses terribles commencent à se produire à Poudlard que les curieux de onze ans essaient de résoudre.

J'avoue que lorsque j'étais jeune, j'ai fantasmé beaucoup de situations de l'univers de Harry Potter - en souhaitant que mon école soit comme Poudlard et le monde étonnant dans lequel vivaient les sorciers. En ce sens, l'auteur avait fait un excellent travail pour capter l'imagination des lecteurs et cela explique peut-être la renommée que cela a eu. On nous présente un bel éventail de personnages aux caractéristiques diverses, Albus Dumbledore - le directeur protecteur de l'école, les professeurs McGonagall et Rogue ; tandis que le premier était le disciplinaire, le second a maintenu un air de mystère autour de lui tout au long de l'intrigue. Il y avait Hagrid, qui était la figure attentionnée et qui donnait à Harry le sens de la famille qu'il n'avait jamais eu, et Malefoy - son rival qui semblait toujours envieux de Harry et de ses amis.

C'était une intrigue captivante et certainement un tour de page, car la curiosité entourant les événements de l'école et aussi la quête du lecteur pour en savoir plus sur ce nouveau monde m'ont fait avancer (ou ce qui m'aurait fait avancer si j'y avais été introduit pour la première fois). Si j'ai fait l'éloge du large éventail de personnages qui ont été présentés, j'ai également estimé qu'il leur manquait les couches qui produisent normalement les personnages que nous aimons. Ils étaient soit bons, soit mauvais et il n'y avait personne entre les deux. Par exemple, en prenant l'exemple de Dursleys (l'oncle et la tante de Harry), ils n'ont pas fui la responsabilité qu'ils ressentaient envers Harry, ne l'ont pas laissé dans une famille d'accueil/orphelinat et l'ont élevé pendant onze ans. Lorsque de telles options leur étaient offertes, leur comportement envers lui n'avait aucun sens, à moins que vous ne vous fassiez à la logique selon laquelle ce sont des « gens mauvais ». On peut en dire autant des autres personnages qui ont joué un rôle négatif, comme Draco Malefoy.

Encore une fois, je comprends qu'il s'agit d'un roman pour jeunes adultes et donc que le protagoniste, qui est normalement un écolier, sauve la situation ; cependant, il faut comprendre que des gens comme le directeur Dumbledore sont présentés comme infaillibles et que les capacités des autres membres du personnel de l'école sont très bien mises en valeur. Cependant, malgré tout cela - il tombe aux trois gamins de première année de « réparer » tout, ce qui n'a qu'une seule conclusion, la gestion de l'école n'a pas été aussi efficace qu'on l'avait prévu.

Au fil du temps, j'ai été très désillusionné par le genre de monde qui semble avoir été dépeint dans cet univers, mais j'aimerais aborder ce sujet séparément dans un autre article.

Pour conclure, je dirais que c'est un bon début pour la série - et je répète que c'est un roman pour jeunes adultes standard (il n'est pas sans âge comme le prétendent les fans) et si vous aimez ce genre de romans, c'est certainement une excellente série à lire et je dirais avec une certitude absolue qu'il vaut mieux lire le livre que regarder le film.

Je donnerais à ce livre une note de six sur dix.

La note – 6/10

Bonne journée,
Andy

Economie utile pour des temps difficiles par Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo – avis de lecture


 

Quatrième de couverture :

« Face aux inégalités qui explosent, aux désastres politiques et aux catastrophes environnementales qui menacent de toutes parts, cet ouvrage montre que tout n'est pas perdu. Si des choix de politiques publiques nous ont menés où nous sommes, rien n'empêche d'en faire d'autres. À condition de dresser, d'abord, un constat honnête. Ces pages traquent les fausses évidences sur toutes les questions les plus pressantes : immigration, libre-échange, croissance, inégalités, changement climatique. Elles montrent où et quand les économistes ont échoué, aveuglés par l'idéologie.

Mais l'ouvrage ne fait pas que renverser les idées reçues. Il répond à l'urgence de temps troublés en offrant un panel d'alternatives aux politiques actuelles. Une bonne science économique peut faire beaucoup. Appuyée sur les dernières avancées de la recherche, sur des expériences et des données fiables, elle est un levier pour bâtir un monde plus juste et plus humain.

En cela, Économie utile pour des temps difficiles est aussi un appel à action. »

A noter : J'ai lu le livre en anglais

Economie utile pour des temps difficiles est un livre sur la politique public écrit par les économistes du MIT et les lauréats du prix Nobel – Abhijit Banerjee et Esther Duflo. Le livre est divisé en neuf chapitres, traitant des sujets plus controversés du moment comme l’immigration, la croissance économique, les soins de santé, les réductions d’impôts, la politique environnementale, l’éducation et l’impact des aspects comportementaux dans tous ces domaines.

Bien que le titre du livre nous suggère qu’il est lié à l’économie personnelle ou microéconomie, il est entièrement orienté vers la politique publique. Les auteurs analysent plusieurs mythes populaires comme – l’immigration qui fait baisser les salaires, les réductions d’impôts entraînent une plus forte croissance économique, la mauvaise utilisation des fonds reçu par les bénéficiaires de l’aide sociale, etc. Après l’élection du fou Donald Trump en 2016, le seul point de discussion pour les 4 prochaines années était la nécessité de répondre aux besoins de cols bleus des anciennes villes industrielles du Wisconsin, Michigan et Pennsylvanie. Ce point a été bien analysé dans ce livre, sur le fait qu’il y a très peu de choses à faire pour relancer une industrie en déclin (comme le charbon), mais il y a eu une proposition intéressante sur la nécessité du gouvernement pour subventionner les salaires des employés qui ne pourraient pas immédiatement trouver un autre moyen d’emploi.

Le livre était très différent d'un livre d'économie traditionnel - dans lequel celui qui propose la théorie est très sûr de la liste des réactions en chaîne qui vont se produire si une politique est mise en œuvre ; par exemple, si des contrôles des loyers sont mis en œuvre, les loyers vont naturellement augmenter au prix du marché et ainsi, la différence entre le montant prescrit et le taux du marché entraînerait des paiements en dessous de la table et des revenus non déclarés - ce qui entraînerait une perte des revenus pour le gouvernement. En réalité, on n’est pas sûrs que ce soit le cas et c'est ce qui est répété plusieurs fois dans ce livre - on ne sait pas avec certitude quels seraient les effets de certaines politiques publiques, elles pourraient parfois réussir et parfois échouer. Les auteurs commencent par dire que les économistes sont, en ce moment, l'un des professionnels les moins fiables après les hommes politiques et expliquent ensuite que les économistes ne sont pas comme les physiciens mais plutôt comme les plombiers, ce qui implique un peu d'intuition et d'expérience. Et en tant que citoyens, nous essayons souvent de tirer nos conclusions sur la base d'anecdotes plutôt que de données réelles et le raisonnement va dans le sens suivant : « Je connais mon voisin qui dépense tout son argent social en alcool et en cigarettes - cette politique est donc un échec » alors qu'en réalité, ces personnes ne représentent qu'un faible pourcentage du total.

Il pourrait être frustrant pour beaucoup de gens de lire « on ne sait pas » si souvent pour presque chaque numéro, mais j'ai trouvé cela rafraîchissant parce qu'en tant qu'étudiant en économie, je n'ai jamais rencontré un professeur qui n'était pas certain des conséquences d'une politique donnée. Les objectifs des auteurs semblent clairs ici : il s'agit uniquement d'informer les lecteurs sur le fait que leurs politiciens et « experts » ne se basent pas sur des faits mais poursuivent simplement des intérêts personnels (par exemple, des réductions d'impôts).

Les positions politiques des auteurs sont bien connues, et le parti pris va être présent dans la façon dont ils présentent les faits, ce qui ne me dérange pas. Mais il y a eu des moments où j'ai eu l’impression qu'ils essayaient de justifier un résultat qui ne correspondait pas à leur hypothèse, ce qui va à l'encontre du but même de l'analyse. Par exemple - il y a eu une analyse sur la question de savoir si la privatisation des écoles aidait et la conclusion largement était qu'il n'y avait pas de preuve de gestion efficace / de meilleurs résultats scolaires dans les écoles privées, il y a eu une exception notée dans Libera - où les auteurs ont fini par expliquer un résultat qu'ils ne souhaitaient pas observer.

Je dirais également que le titre du livre est trompeur, car les auteurs ne proposent pas beaucoup de solutions et il n'y a donc pas beaucoup de « économie utile », mais simplement une identification de ce qui est « économie inutile ». Je n'ai pas d'alternative à proposer et il ne m'appartient pas non plus d'en suggérer un.

Ce livre est beaucoup moins technique que le précédent que j'ai lu, qui était « Repenser la pauvreté », et j'aurais préféré que ce livre aille plus loin dans les détails de chacun de ces programmes et dans la manière dont ils affectent les personnes réelles au lieu de présenter des statistiques générales. Cela remet en question de nombreuses perceptions que on a et, en ce sens, je suggère que ce livre puisse être lu par tout le monde.

Sur ce point, je conclurais en attribuant à ce livre un sept sur dix.

La note – 7/10

Bonne journée,
Andy

 

mardi 29 décembre 2020

Ne sois pas triste par Aidh al-Qarni – avis de lecture


 

Ne sois pas triste est une tentative à écrire un livre d’auto-assistance de l’ecclésiastique Aidh al-Qarni. Bien que l’objectif du livre soit de nous inciter à ne pas être triste, le livre aborde d’autres aspects de la vie – comment être reconnaissant, comment servir dieu, comment s’améliorer, etc.

Je vous informe que je suis athée et je n’ai pas grandi dans un environnement islamique – cependant, j’ai lu le livre avec un esprit ouvert et je suis assez mature pour convertir un conseil inspiré par dieu en une élimination des éléments de dieu et en ne prenant en compte que le bien.

Je comprends que le livre est un best-seller et a été très populaire. J’ai lu souvent les critiques selon lesquelles, même si l’auteur s’inspire de l’islam, ce livre plaît à tout le monde. Il y a certains aspects de la religion que je trouve communs à tous ; un dieu (ou des dieux) tout puissant (tous puissants) qui a (ont) tout prédéterminé, un dieu (ou des dieux) aimant (s) qui a (ont) créé l’univers entier, etc. – ce sont donc des aspects auxquels je n’étais pas étranger, même si je ne connais pas tout à fait les enseignements de l’islam. Le gens de toutes des religions, s’ils ont assez ouvert pour lire un texte d’une autre religion, peuvent apprécier ces aspects. J’ai également apprécié qu’il a essayé d’encourager les gens à voyager et à lire.

Mon effort laborieux pour dire quelque chose positif sur le livre se termine ici, le livre n’a été ni bien écrit, ni bien édité, et je ne me soucie normalement pas des petites erreurs d'impression quand le livre est bon, mais pour un livre comme celui-ci, le moins que l'on puisse avoir est une édition sans faille (souvent avec un « 1 » à la place du « l »). De plus, il n’y avait pas de distinction claire entre le moment il citait le Coran et celui où il donnait son propre commentaire ; et pour les premières pages – nous avions du texte en arabe et je ne sais pas pourquoi (il a cité le Coran même dans les parties après mais sans le texte arabe). L'arabe ne me dérange pas car je trouve l'écriture belle même si je ne sais pas lire, mais l'utilisation de l'arabe doit être cohérente. J'ai trouvé que dans les cinquante premiers passages bizarres et puis, c'était juste perdu et il y avait des moments où il était presque impossible de distinguer où il citait les versets et où c'était un commentaire.

Pour parler du contenu, il s’adresse aux musulmans très privilégiés du monde – où il a dit à ses lecteurs de ne pas être « triste » parce qu’ils ont un toit sur la tête, des vêtements à porter, de l’eau à boire, de la nourriture à manger, etc. Je suis d’accord avec le raisonnement de ceux qui ont ces privilèges (et probablement de ceux qui lisent le livre) – mais je ne pense pas qu’il puisse dire ces mots avec un visage droit aux personnes qui luttent au Yémen et en Syrie, aux pauvres en Indonésie, en Inde, au Pakistan, au Bangladesh, etc. (la raison pour laquelle j’ai pris ces pays comme exemple est que l'auteur affirme à plusieurs reprises qu'il n'y a rien à être triste car ils suivent la seule vraie religion et ont tous leurs besoins de base couverts, ce qui n'est pas vrai pour beaucoup de personnes dans ces pays qui ont une population importante qui adhèrent à l'Islam).

Je fais de mon mieux pour ne pas apporter de logique à un livre qui s'inspire fondamentalement de la religion, mais je dois dire que ce livre a connu des cas où il était involontairement drôle ; parmi les nombreuses contradictions, j'en noterais une - sur le fait que tout est prédéterminé par dieu et qu'il n'y a donc aucune raison d'être triste, mais cela implique aussi que le fait d'être triste à un moment donné est également prédéterminé par dieu et donc, pourquoi on devrait résister à cette décision prédéterminée de dieu d'être triste à un moment donné ?

Il faut également noter que cet auteur est un plagiaire connu pour ses multiples allégations de plagiat - y compris pour ce livre (similitudes avec « How to Stop Worrying and Start Living » de Dale Carnegie). Il y avait un commentaire dans son livre où il condamnait la Chine pour l'utilisation de la torture contre leurs prisonniers (et prétendait qu'ils feraient face à la colère de dieu) ; bien que je condamne aussi ces actes, c'était très étrange venant de quelqu'un en Arabie Saoudite - qui est connue pour son bilan en matière de violations des droits de l'homme. De plus, l'Arabie Saoudite prétend faire tout cela au nom de l'Islam - je ne suis pas ici pour débattre de la question de savoir si l'interprétation de l'Arabie Saoudite est correcte, ils ne le sont probablement pas - mais le moins qu'il ait pu faire, si c'était son opinion, était de condamner son propre pays là-bas pour avoir utilisé l'islam à des fins politiques (la succession héréditaire n'est-elle pas contre l'Islam pour commencer ?).

Ce livre peut être lu si l'on peut passer outre à l'utilisation de termes péjoratifs de personnes d'autres religions et pays, si l'on peut passer outre à la misogynie et aux évidentes contradictions logiques. Que vous choisissiez d'être triste ou non est différent, mais ne lisez pas ce livre. J'attribue au livre une note de deux sur dix.

La note – 2/10

Bonne journée,
Andy

lundi 28 décembre 2020

La diversité de la vie par Edward O Wilson – avis de lecture

 


To read the review in English, click here

A noter : J’ai lu le livre en anglais

Quatrième de couverture :

« Quels sont les mécanismes de l'évolution ? D'où vient la diversité, la prolifération des espèces ? Pourquoi la nature ne cesse-t-elle d'inventer de nouvelles formes de vie ? Quel est l'effet des grandes catastrophes sur l'évolution des espèces ? Quel est vraiment l'impact de l'action humaine sur la nature ? Professeur à l'université de Harvard, Edward O. Wilson est l'un des plus importants théoriciens de l'évolution biologique. C'est aussi l'un des défenseurs les plus compétents de la préservation de la nature. »

La diversité de la vie est un livre écrit par le naturaliste et biologiste Edward O Wilson. Le livre a trois parties, la première – qui explore les origines de la vie dans la masse de terrestre (l’auteur a pris l’exemple de Krakatoa). Dans la deuxième, il a expliqué les différents aspects de la biodiversité et dans la dernière, il a discuté les impactes humaines.

L’auteur a élaboré l’importance de la biodiversité – et comment elle aide l’écosystème à survivre. Le livre est très détaillé, parfois un peu trop. C’était un problème pour moi parce que je n’ai pas de formation en biologie et la dernière fois j’avais entendu de parler un mot comme « phylum » était pendant mon collège. Ainsi, c’était difficile de comprendre tous les éléments dans la deuxième partie du livre. Il y avait des illustrations afin d’aider le lecteur / la lectrice mais pour moi, ça n’a pas été d’un grand aide.

Néanmoins, j’aimais la troisième partie – principalement parce que je pouvais m’y identifier, où l’auteur a parlé d’impact humain. Il a analysé l’impact que les humains ont eu depuis le début de la course – l’impact de leur arrivée en Amérique du Nord, Australie, etc. qui a eu une corrélation directe avec une perte de biodiversité. Il a aussi exploré les différents défis économiques auxquels nous sommes confrontés dans la quête de préservation de la biodiversité – car il s’agit souvent d’un choix entre les moyens de subsistance des personnes et la vie d’autres organismes. Le défi est amplifié par le fait que la plus grande partie de la biodiversité se trouve dans le monde en développement et qu’il est difficile de convaincre les gouvernements là de ne pas s’industrialiser de la même manière que les nations développées du passé (l’auteur a proposé des alternatives).

J’ai trouvé le fait que nos habitudes pour les nourritures n’avaient pas changées depuis plusieurs siècles très intéressant – parce qu’il en existe plusieurs variétés de nourritures qui nous donnent des nutriments supplémentaires sont plus faciles à cultiver / à élever (dans le cas du bétail), etc.

C'est un livre très informatif qui pourrait être apprécié par les personnes qui ont une certaine expérience du sujet. Dans mon cas, je n'ai aucune formation en biologie, sauf jusqu'au lycée et donc, c'était aussi l'inconvénient du livre, c'est-à-dire que ce livre donnait l'impression de lire un manuel scolaire. De plus, ce livre fait des allers-retours en matière d'évolution / origine de la vie et j'aurais peut-être personnellement préféré que l'auteur aborde une approche plus chronologique tout en présentant les faits qui auraient été plus faciles à suivre pour moi.

Je dois également mentionner que le livre a été publié en 1992 et que l'auteur était donc inhabituellement optimiste quant à la tendance des politiciens à accepter les faits concernant le changement climatique. L'auteur a adopté une approche pragmatique dans ce qu'il croyait être des solutions - reconnaissant qu'il est difficile d'équilibrer le développement économique et la biodiversité - mais il croyait que les politiciens, quelle que soit leur opinion politique, verraient la menace du changement climatique et que trois décennies plus tard, nous savons que c'est le contraire qui est vrai.

Compte tenu de ce qui précède, je donnerais au livre une note de six sur dix.

La note – 6/10

Bonne journée,
Andy

dimanche 6 décembre 2020

La prochaine fois, le feu par James Baldwin – avis de lecture


 

To read the review in English, click here

Quatrième de couverture :

« En dépit des bouleversements psychologiques et sociaux qu'il exige, cet ouvrage ne veut que proposer la solution de bon sens au problème de la place des Noirs dans la société américaine. Malgré le ton parfois menaçant, malgré la satire souvent mordante, La prochaine fois, le feu est avant tout un appel à la modération, une ultime tentative de compromis (en 1963) entre les extrémistes des deux bords aveuglés par la passion. Tant par l'actualité des phénomènes dont il présente l'analyse irréfutable que par le mélange de douleur contenue et d'ironie cinglante qui lui donne ce ton si particulier, ce témoignage ne manquera pas d'attirer l'attention du lecteur qui en retiendra les qualités littéraires autant que l'importance politique. »

A noter : J’ai lu le livre en anglais.

La prochaine fois, le feu est un essai écrit l’écrivain et l’activiste des droits civils américain, James Baldwin. Il y a deux essais dans le livre, le premier est une lettre il a écrit à son neveu adolescent, où il a lui encouragé d’éloigner ses perspectives et rêves afin qu’il puisse échapper des chaînes de ce à quoi la société américaine a conditionné les Noirs américains à aspirer (la médiocrité et pas l’excellence comme il avait dit).

Le deuxième essai est la majorité du livre, où il explore son expérience de grandir comme un homme noir aux Etats-Unis. Il a commencé par s’exprimer comment il a pris l’aide de la religion d’abord – par visiter l’église noir dans la communauté mais il a réalisé qu’il y a plus d’effets néfastes du christianisme sur la communauté noire aux Etats-Unis. Il a aussi décrit sa rencontre avec Elijah Muhammad de « Nation of Islam » : dont il était bientôt désabusé et décrit que le mouvement comme illogique avec un but de créer un « dieu noir » pour contrer le « dieu blanc chrétien ».

C’est un livre court mais un texte puissant, explorer la vie d’une personne noire moyenne à l’époque de l’auteur et aussi montrer clairement la relation entre les races dans la communauté ségréguée. Il critiquait souvent l’idée de dieu, l’idée principale du pays d’Etats-Unis et de ses ancêtres, que l’on connait comme les personnes ayant lutté pour la paix et la « liberté », cette dernière étant ironique tant si l’on considère comment l’idée de supériorité raciale était profondément ancrée ; et il faut aussi noter que l’esclavage était légal il n’y a pas si longtemps.

Cependant, je ne suis pas d’accord où l’auteur a justifié la violence ; pour n’importe quelle raison. Pour être honnête, ses arguments étaient convaincants. Je dois noter qu’il n’a pas directement approuvé la violence mais dans le même temps, condamné la glorification du « nègre pacifique » car les blancs ne veulent imaginer aucune menace pour leurs biens et leurs richesses.

Une autre observation qui n’est pas exactement liée avec le livre que l’époque, je n’étais pas à l’aise par lire le mot « nègre » plusieurs fois. Je comprends que dans les années 60, ce mot était utilisé même dans l’écriture formel mais une note de bas de page de l’éditeur aurait aidé à contextualiser. Je ne serais pas surpris si je citais à l’avenir une ligne de ce livre sans contexte, un quelconque suprémaciste blanc prétendant que le mot a une légitimité.

Le livre était très perspicace et, vu sa taille, il nous a fait réfléchir aux formes de discrimination possibles et à la façon dont, dans une position privilégiée, nous pouvons facilement qualifier les gens de « criminels » alors que, dans une société qui pratique systématiquement la discrimination, il n'y a guère d'intérêt à respecter les règles. Étant donné la situation actuelle aux États-Unis, avec un président (Donald Trump, au moment de la rédaction de cette revue) qui refuse de condamner sans condition les tenants de la suprématie blanche et qui se prosterne devant les groupes d'extrême droite, il est important de faire prendre conscience aux gens des luttes qu'ils ont dû mener pour arriver à la situation que nous connaissons aujourd'hui et que la lutte est loin d'être terminée.

Je donnerais ce livre une note de huit sur dix.

La note – 8 / 10

Bonne journée,
Andy

samedi 19 septembre 2020

Les versets sataniques par Sir Salman Rushdie – avis de lecture


To read the review in English, click here

Résumé :

« Un jumbo jet explose au-dessus de la Manche. Au milieu de membres humains éparpillés et d'objets non identifiés, deux silhouettes improbables tombent du ciel : Gibreel Farishta, le légendaire acteur indien, et Saladin Chamcha, l'Homme aux Mille Voix. Agrippés l'un à l'autre, ils atterrissent sains et saufs sur une plage anglaise enneigée. Gibreel et Saladin ont été choisis pour être les protagonistes de la lutte éternelle entre le Bien et le Mal. Mais par qui ? Les anges sont-ils des diables déguisés ? Tandis que les deux hommes rebondissent du passé au présent se déroule un cycle extraordinaire de contes d'amour et de passion, de trahison et de foi avec, au centre, l'histoire de Mahound, prophète de Jahilia, la cité de sable, Mahound, frappé par une révélation où les versets sataniques se mêlent au divin. »

A noter : j’ai lu ce roman en anglais ; alors, dans cet article, je vais utiliser les orthographes anglaises pour tous les personnages (exemple : Ayesha en place d’Aïcha).

Le titre du roman est connu de tous, compte tenu de la controverse il a généré dans les années quatre-vingt, d’après sa publication au Royaume Uni. La synthèse d’évènements qui a suivi sont ; une prime de $1 million a été placée sur la tête de l’auteur par le Guide suprême de l’Iran de l’époque, l’auteur a dû se cacher pendant plusieurs années dans sa résidence au Royaume Uni. Salman Rushdie est un de mes auteurs favoris, indépendamment de la controverse ; bien sûr, j’ai entendu de parler de son nom pour la première fois grâce à elle parce que je suis né après la fatwa d’Iran. J’ai pris beaucoup plus du temps avant que je puisse commencer ce livre et c’est un livre j’ai cherché frénétiquement (et j’ai envie de posséder une copie physique du livre pour faire une déclaration).

Afin d’introduire l’intrigue ; un avion est détourné au-dessus de La Manche, et finit par exploser, présumé n’avoir aucun survivant. Par miracle, deux survivants se retrouver dans une plage en Angleterre – Gibreel Farishta, un acteur célèbre en Inde et Saladin Chamcha, un artiste basé à Londres, qui a plus de mille vois différentes. Les problèmes commencent ici, Gibreel est réuni avec sa copine anglaise, mais il est dérangé par des hallucinations qui l’ont conduit à prendre la personnalité d’archange Gabriel. Dans l’autre côté, Saladin a eu un passé troublé, un présent où il semblable qu’il est content avec un avenir qui va prendre un virage pour le pire. Il commence de prendre la personnalité du diable, dans l’apeurance et aussi le comportement. Après une trahison par Gibreel, il est arrêté pour être un « immigrant clandestin » car personne n’a cru son histoire de survie ; et il cherche désespérément à se venger de ceux qui l'ont mis dans cet état.

Le thème primaire de ce roman est la question d’identité – les deux personnages principaux ont l’origine de musulman indien ; Gibreel qui est connu pour avoir joué des rôles avec des thèmes religieux (à travers toutes les religions) et Saladin qui a l’envie de sortir de l’Inde et adopter complétement une identité anglaise. Cette crise d’identité a créé des problèmes dans leur relations et dans le cas de Saladin – il n’était pas accepté comme « l’un d’entre nous » ni en Inde, ni au Royaume Uni, que se lui rendre comme un personnage très intéressant.

Il y avait plusieurs thèmes politiques sous-jacents – quelques hallucinations de Gibreel ont été allusions aux évènements politiques de l’époque, avec la révolution islamique en Iran (soit dit en passant, une fatwa a été émise plus par la personne même à laquelle il a fait l’allusion). Toutes les hallucinations étaient accompagnées du style d’écriture habituel de Rushdie et bien que cela semble contradictoire, « subtil mais direct » - c’est-à-dire que ceux qui sont habitués de lire ses œuvres savent exactement à quoi il fait référence dans chacun de ces évènements.

Les autres hallucinations de Gibreel portaient sur la religion et comment le foi aveugle fait aux gens. Il y avait l’histoire d’un village indien où une femme avec une maladie grave et n’ayant rien à perdre fait suivre le village vers un pèlerinage dangereux (bien sûr, les autres avait tout à perdre). Les hallucinations couvraient également la manière dont la religion était utilisée par les personnes au pouvoir afin de servir leurs intérêts politiques ou commerciaux.

En vu de la complexité du livre, j’avais l’impression de lire deux romans différents (mais pas entièrement déconnecté) – un, avec des hallucinations de Gibreel (plutôt, il a finalement senti qu’elles pouvaient être des révélations) et de l’autre, l’histoire dans le monde réel – de Gibreel et Saladin, celles de vieilles relations tendues, des histoires d’amour et jalousie et d’identité confuse. La satire impliquant la chasse au chat et à la souris entre le mal et bien (étant Saladen et Gibreel) étaient bien placées dans le livre. Si l’intrigue de Les enfants de minuit est complexe, l’intrigue de ce livre me semblait au moins trois fois plus complexe que celle de son précèdent. Ce n’est ni une simple lecture ni un genre de livre qui vous permet de quitter après un certain temps.

Rushdie a toujours admis d’être inspiré de Gabriel García Márquez et j’ai vu quelques parallèles avec Cent ans de solitude – les thèmes politiques (la bataille entre conservateurs et libéraux inclus), les relations familiales complexes et plusieurs personnages avec le même nom ! Il y avait trois personnages avec nommés Ayesha dans ce livre et j’ai apprécié chacun des personnages dans leur partie respective partie de l’intrigue.

Pour parler de la controverse, j’ai lu plusieurs comptes-rendus où certains sont affirmés que c’était absolument offensifs et d’autres qui on dit qu’il n’y avait rien de chose d’être offenser et les choses étaient démesurées. Dans ce livre, avec l’approche subtil mais directe de Rushdie, l’attaque contre l’islam était apparente et toute personne avec une connaissance étendue de la religion et de ses pratiques (ce que vous avez probablement si vous avez au moins un ami musulman dans votre entourage) comprendrait à quoi il fait allusions dans ses allusions. Cela dit, il n’a pris le nom de l’islam, même si le nom il a choisi dans ce livre rendait pitoyablement évident – qui était une traduction du mot de l’arabe en français (je crois que c’est pareil dans la version française comme la version originale). Ainsi, je comprends pourquoi un musulman, même à moitié dévot, pourrait être offensé par ce livre ; mais mon avis personnel sur ce sujet a toujours été que les gens ont les droits, les idéologies qu’ils tiennent n’ont pas. Et la religion est un type d’idéologie et on est permis de critiquer comme on a des droits de critiquer, moquer ou faire une satire sur les idéologies politiques comme communisme, nationalisme, etc. Il y a plusieurs raisons lesquelles les gens peuvent se sentir offensés par le livre ; dans ce cas, écrire de mauvais avis sur le livre, inciter tout le monde à boycotter le livre, mais les droits arrêtent là ; personne n’a les droits de menacer ou d’interdire un livre pour s’être moqué d’une idéologie ou d’une religion (mon opinion diffère si un livre / discours incite à des menaces violentes contre un groupe). Bien que Rushdie soit toujours vivant, malheureusement, beaucoup de ses traducteurs n’ont pas eu de chance comme lui et c’est dommage, mais j’adore Rushdie de ne pas avoir reculé.

Pour conclure, c’est un livre où j’étais surchargé de travail en termes de marquage de paragraphes ou de citations intéressantes pour la lecture future. Comme j’ai mentionné déjà, ce n’est pas un livre destiné à un séance de lecture intensive de huit heures, vous devez prendre la lecture lentement et il est probablement plus agréable de le lire une deuxième fois dans un certain temps. C’est une œuvre de fiction complexe, mais c’est une des meilleures que j’ai lues ces derniers temps. J’attribuerai une note de neuf sur dix.

La note – 9 / 10

Bonne journée,
Andy