Résumé :
« Mahar n’a que 10 ans lorsque l’Etat
islamique le kidnappe au Kurdistan irakien et anéantit une partie de son
peuple, les Yézidis. Il va vivre trois ans au sein du califat. Mahar a connu l’endoctrinement
des écoles coraniques, la violence des centres d’entraînement pour enfants soldats,
l’enfer des combats. À 12 ans, il se battait à Deir ez-Zor, en Syrie, et à
Mossoul, en Irak, où il ira jusqu’à se porter candidat à un attentat-suicide. »
Mahar le lionceau est une bande dessinée d’Anne Poiret, journaliste
française, illustrée par le scénariste danois Lars Horneman. Il s’agit d’un
garçon yézidi qui s’appelle Mahar, qui devient un soldat pour le Daech après
leur conquête de Sinjar en Irak par le groupe terroriste. Il est kidnappé
lorsqu’il était adolescent et également endoctriné avec les principes d’islam
radicale, pour lui rendre contre son propre peuple, les yézidis.
Après le reprise de la ville par la coalition, l’autrice rencontre Mahar
dans le camp et il commence a raconter son histoire. La BD est divisée en six
chapitres – avec la vie normale à Sinjar avec ses frères et sœurs – jusqu’à l’invasion
par Daech, son recrutement, la guerre et son retour éventuel dans les camps
établi par l’ONU.
L’histoire a bien montré l’impacte d’une guerre, dans les familles, dans les
sociétés – ici, même la famille de Mahar a été séparé et allé partout et c’était
même un effort pour réunir la famille. L’autrice a aussi bien montré l’effet d’endoctrinement
– comment c’est facile a faire le monde à l’envers pour un adolescent, vu que
Mahar est devenu quelqu’un convaincu par les idées de Daech.
J’ai aussi bien adoré les dessins de Lars Horneman – bien colorées et
détaillées, particulièrement les cartes qui expliquent le pouvoir et le
territoire politique dans la région. J’ai bien apprécié le fait que le visage
de Mahar montré par l’autrice et le dessinateur est une tête « imaginaire »
vu qu’il est toujours adolescent et sa confidentialité est important.
J’aurais plus apprécié la BD s’il y a avait davantage de conversations montré
entre le psychologue de Mahar et lui, après son retour au camp, et comment il a
aidé Mahar. L’épilogue a été un peu triste également, qui a bien montré qu’après
toutes les invasions fait par les différents pays, il ne reste rien en Irak
comme l’opportunité économique pour les jeunes comme Mahar.
Pour conclure, je donnerai une note de huit sur dix pour cette BD.
La note – 8/10
Bonne journée
Andy