Résumé :
« L’histoire commence là, dans une ville de
bord de mer, en automne. Un homme revient et, avec lui, c’est le passé qui
resurgit. Des années plus tôt, il a été condamné pour un crime, peut-être le
plus impardonnable qui soit. Les gens n’ont pas oublié. Il ne revient pas
demander pardon. Il veut retrouver au plus âpre de lui-même cet état
d’innocence dont on l’a si violemment privé. Mais en finit-on jamais avec ses
disparus et le temps d’avant ? »
Un instant d’abandon par Philippe Besson est un roman s’agit de Thomas
Sheppard, un pêcheur de Falmouth à Cornouailles en Angleterre sud-est. Il revient de sa ville d’après plusieurs
années de prison, mais le crime pour lequel il est allé en prison n’est pas
oublié par les gens de Falmouth et il est traité comme un paria. Il partage sa
version de son histoire et aussi sa vie en prison avec autres « parias » ;
un épicier pakistanais, et une vendeuse de journaux (et aussi une mère
célibataire).
Le livre a quatre parties avec des chapitres courtes – c’était facile à
lire pour moi. Le personnage de Thomas a été très bien mise en place – une vie
de solitude – sa femme a lui quitté, les gens de la ville lui détestent, et il
déteste la ville de Falmouth lui-même. C’est intéressant qu’un auteur français choisissait
de situer son intrigue entièrement dans une petite ville en Angleterre. Thomas
n’est pas une personne louable mais pas aussi mauvais qu'on le prétend. Il m’a
rappelé Meursault du Etranger par Albert Camus. Les personnages
d’épicier pakistanais (Rajiv) et la vendeuse (Betty) aussi était détaillé mais
c’est dommage que ces personnages aient un rôle uniquement dans les chapitres
qui s'y rapportent.
Mais si c’est Angleterre ou un autre village de pêche ailleurs dans le
monde, il n’y aura pas aucune différence dans l’histoire ; l’auteur
n’utilise pas la ville ou la région (Cornouailles est une région très
intéressante). Aussi, je me suis senti que Thomas nous partage la même histoire
trois fois pendant le roman et c’était trop répétitif. Shakespeare pourrait
dire « Qu'y a-t-il dans un nom ?» - mais le prénom Rajiv était
un choix bizarre pour une personne d’origine pakistanaise – parce que Rajiv est
un prénom indien. Il y a de possibilité de trouver quelqu’un avec ce prénom à
Pakistan (il y a des minorités) mais il n’y a pas aucune possibilité pour
quelqu’un avec ce prénom qui est né en Angleterre de s’identifier à une origine
pakistanaise.
La fin du livre était trop faible et je n’avais pas convaincu – je songe
que l’auteur a eu postulat brillant mais il a gâché son opportunité de créer
une histoire intéressante pendant le déroulement de l'intrigue. Ce roman peut
être recommandé aux des personnes qui envie d’avoir une lecture courte et
facile (pour le sujet il a pris, ce livre est vraiment facile à lire – c’est
très positif !).
Je donnerais ce livre une note de quatre sur dix.
La note – 4/10
Bonne journée,
Andy
Andy