dimanche 10 novembre 2019

Sapiens : Une brève histoire de l’humanité par Yuval Noah Harari




Synopsis (d’Amazon) :

« L’homo Sapiens sera la vedette de la rentrée littéraire puisqu’il s’est imposé par sa capacité à fictionner, donc à créer des récits mythologiques, des dieux, des lois, du réseau...

Il y a 100 000 ans, la Terre était habitée par au moins six espèces différentes d’hominidés. Une seule a survécu. Nous, les Homo Sapiens.

Comment notre espèce a-t-elle réussi à dominer la planète ? Pourquoi nos ancêtres ont-ils uni leurs forces pour créer villes et royaumes ? Comment en sommes-nous arrivés à créer les concepts de religion, de nation, de droits de l’homme ? À dépendre de l’argent, des livres et des lois ? À devenir esclaves de la bureaucratie, des horaires, de la consommation de masse ? Et à quoi ressemblera notre monde dans le millénaire à venir ? »

A noter : j’ai lu ce livre en anglais

D’après les documents j’ai lus comme celle du microbiologiste Richard Dawkins, je comprends que notre espèce a environ de 200 000 ans. Cependant, nous n’avons pas trop d’informations au-delà 10 000 ans de nos existences (10 000 ans est une estimation généreuse). Dans ce livre, Yuval Noah Harari nous explique l’histoire de notre espèce – depuis l’époque homo sapiens ont coexisté avec d’autres espèces humaines jusqu’à l’époque d’aujourd’hui.

Le livre a quatre parties – la révolution cognitive, la révolution agricole, l’unification de l’humanité, la révolution scientifique et une conclusion avec les perspectives d’avenir de l’auteur (je ne suis pas sûr si ces sont les mêmes titres en français mais bien sûr, l’idée serai la même). A travers ces parties, l’écrivain élucide comment notre espèce a évolué, comment on a commencé de coopérer entre nous, comment nous nous adapter aux les conditions différentes sans un changement signifiant de structure de notre ADN. L’écrivain conteste plusieurs points de vues traditionnelles – comme « l’agriculture est la plus grande invention de l’humanité », comment les mythes sont essentiels à la suivre de la société d’aujourd’hui (par exemple, nous croyons qu’un morceau de papier imprimé par une autorité a une valeur, si les gens ne croient plus dans le mythe, la société de la journée va écrouler), et notamment.

Ce livre discute un topique scientifique mais l’écrivain n’a pas utilisé les mots techniques. J’ai pris juste une semaine à lire ce livre (la majorité de ma lecture était pendant mes trajets entre chez moi et mon bureau et réciproquement). C’est un record personnel pour moi de finir un livre non-fiction proche de 500 pages au moins du temps. J’ai aimé que le livre a tient la séquence chronologique et plusieurs fois – que vous soyez un conservateur ou libéral, religieux ou athée, la validité de vos convictions bien ancrées serait fortement contestée par l’écrivain. J’ai trouvé c’intéresse que j’étais choqué par quelque arguments de l’écrivain mais si je réfléchis profondément, j’étais d’accord avec ses arguments même si j’ai conclu que ces inventions sont nécessaires (comme monnaie, les lois, etc.). Je paraphraserais un exemple qui remet en question certaines de mes fortes convictions en matière d'égalité et de droits de la personne :

« Les défenseurs de la qualité et des droits de l’homme peuvent être outrés par ce raisonnement. Leur réponse sera probablement « nous savons que les gens ne sont pas égaux par biologie ! Mais si nous croyons que nous sommes égaux par essence, cela nous permettra de créer une société stable et prospère. » Je n’ai pas un argument contre cela. C’est exactement ce que j’entends par « ordre imaginaire ». Nous croyons dans un ordre particulier pas parce qu’il est vrai, mais parce que croire afin de nous permettre de coopérer efficacement et de forger une société meilleure. »

-          Page 123 dans l’édition anglaise  

Cela étant dit, il y avait des arguments de l’écrivain qui sont superficielles. Il soutient que beaucoup de nos principales aujourd’hui – comme l’égalité, respecter la liberté individuelle sont une version remaniée des conventions monothéistes (que tous sont égaux devant le dieu) (page 258 dans l’édition anglaise) ; c’est une conclusion extrême à tirer. C’est l’idée que deux individuelles ne peuvent pas arriver dans la même idée indépendamment ; et ça contredit l’une découvertes de l’écrivain dans ce livre – où il a expliqué comment les communautés différentes ont développé une société agricole similaire sans contact jamais avec eux. Pour un exemple sur moi-même, même si je tiens les avis forts dans les topiques comme la liberté individuelle, égalité, je suis athée et n'a été ni élevé ni associé à aucune religion monothéiste.

Les autres points saillants dans ce livre sont comment l’écrivain établir les différences entre les humaines et l’autre animaux – spécialement depuis la révolution cognitive. Il démontre également que nos ancêtres étaient en paix avec la nature pour être un mythe et en fait, ce que nous avons aujourd’hui est l’un des meilleurs moments de l’histoire de l’humanité (au contraire des arguments de « bon vieux temps de nos ancêtres »). C’est mon avis aussi depuis longtemps mais c’est bien que maintenant j’ai plusieurs arguments pour ce soutien grâce à ce livre.

Je ne peux pas commenter les aspects techniques et d‘après ce que j’ai compris, la plupart des académiciens n’ont pas un avis très positif sur le livre, mais comme toujours, si vous pouvez satisfaire les académiciens ou la public générale, mais impossible à satisfaire tous à la fois. Sur cette note, je donnerais ce livre une note de huit sur dix. C’est un livre qui vous fera réfléchir, et c’est peut-être le plus grand succès dans la manière de narration de l’écrivain.

La note – 8 / 10

Bonne journée
Andy

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