Résumé (traduit
d’anglais) :
« No One is too Small to Make a Difference
est le première livre de Greta en anglais, en recueillant ses discours de rassemblements
climat organisés dans ONU, du Forum économique mondiale et du Parlement
britannique. »
Note : J’ai lu ce livre en anglais. Aussi, j’ai lu l’édition
de mai 2019. Ainsi, je ne ferai pas référence aux discours ajoutés dans l’édition
augmentée publiée en novembre 2019.
Pour l’instant, il n’y a pas une version française
disponible, même alors j’ai traduit mon commentaire en française puisque Greta
est une personne célèbre dans le monde francophone également et l’article
ci-dessous n’est pas juste mes avis sur ce livre mais aussi l’activisme de Greta
Thunberg. J’espère qu’il y’aurait une version française bientôt disponible.
Quelle que soit que notre position sur son militantisme, la plupart d’entre
nous ont un avis sur Greta Thunberg. Avant j’ai commencé mon commentaire, je précise
que compte tenu la taille de ce livre, dans ce commentaire, je vais mélanger mes
pensées sur le livre et aussi son activisme (ainsi, le + dans le titre).
Pour commencer, elle est une autre adolescente militante qui récolte une
quantité inhabituelle de haine pour être rejetée comme un battage médiatique et
suivi par des théories de conspiration sans fin. La situation j’ai vu était une
répétition, la même était passé avec une autre militante adolescente pendant la
décennie, Malala Yousafzai, la fille qui a soi-disant reçu le prix Nobel de la
paix juste pour avoir été abattu, en ignorant complètement le fait qu’elle
était abattue parce que son militantisme (cliquez ici pour lire le commentaire
de Moi, Malala).
C’est un livre petit et prend moins d’une heure à lire – il contient onze de
ses discours, prononcés avant mai 2019. Le thème central de ses discours est
que nous manquons de temps pour prendre des mesures contre le changement
climatique afin de maintenir le réchauffement global en dessous du niveau
acceptable, comment les politiciens ne font pas assez et finalement, un appel à
écouter les scientifiques sur le sujet. L’accent est mis aussi sur la façon
dont la société actuelle qui mesure le succès par la croissance économique n’est
pas durable. L’expression « développement durable » a existé depuis
longtemps mais ils ont été des mots vides de sens avec très peu d’intention d’agir
sur ces plans.
Il est surprenant que dans les pays comme l’Etats-Unis (et beaucoup d’autre,
il est injuste d’en distinguer un), le débat n’est pas sur comment on peut
gérer le changement climatique, mais, si le changement climatique existe.
Le consensus entre les scientifiques est bien connu, les lobbyistes ont été
forts pour propager le déni du changement climatique, comme ExxonMobil ;
un champion du déni du changement climatique jusqu’à ces derniers temps, malgré
leur propre recherche suggérant le contraire (précisément la raison pour
laquelle ils avaient besoin de cette propagande).
Le livre contient ses célèbres discours comme « Notre maison est en
feu » (Our House is on Fire), prononcé au Forum économique mondiale
à Davos en Suisse et « Est-ce que vous m’entendez » (Can you
hear me ?) ; où elle souligne qu’il est temps le monde reconnaît
le problème comme une crise et la traite comme une. Son discours à le Parlement
britannique (« Est-ce que vous m’entendez » (Can you hear me ?))
elle aborde la comptabilité créative utilisé par Royaume-Uni afin de montrer
des mesures et des réalisations spectaculaires (ayant lu plusieurs récits sur
la fonction publique, je peux facilement imaginer cela venant de Whitehall).
Elle explique aussi la haine qu’elle reçoit – quant à sa motivation
politique, elle n’offre pas des solutions, etc. Concernant cette dernière, ça m’étonne
puisqu’elle n’a jamais prétendu qu’elle a les solutions (au contraire de
président actuel d’Etats-Unis) et le cœur de ses discours sont d’exhorter des
politiciens d’écouter les scientifiques. Bien qu’elle nie avoir un quelconque
soutien, il est fort possible qu’elle en ait un, mais cela ne me dérange pas
tant que je suis convaincu de la cause qui est soutenue, même si elle est
utilisée comme un outil. Je suis convaincu que son activisme, indépendamment de
nos convictions, nous a fait parler de ce sujet, dans tous les pays, et c’est
ce que je considère comme sa réussite.
Bien sûr, il y a des points avec lesquels je ne suis pas d’accord – où elle
indique que c’est une question en noir et blanc sans espace pour le gris ;
bien que je sois d’accord avec elle sur la partie de la question (je dois réitérer
ma surprise face aux personnes qui débattent encore de l’existence du changement
climatique), ce n’est pas la même pour la solution et c’est difficile de
remanier le système du jour au lendemain. C’est impossible d’être complètement d’accord
avec quiconque et Greta n’est pas une exception. Le fait que si les règles d’aujourd’hui
ne permettent pas le changement, ce sont les règles qui doivent être modifiées,
est un point avec lequel je suis d’accord et c’était bien souligné dans tout
ses discours.
Ma recommandation au lecteur / à la lectrice serait de ne pas lire
tous les discours en même temps car cela pourrait sembler répétitif.
Il y a presque dix pages vide à la
fin de ce livre et ça va être mieux si les sources des faits mentionnés dans
ses discours ont été données ; je ne conteste pas l’exactitude des faits
car même ses détracteurs les plus acharnés ne l’accusent pas d’inexactitudes
factuelles, néanmoins, il aurait été préférable d’avoir les sources.
Le livre comme tel, je donne une note de sept sur dix.
La note – 7 /
10
Bonne journée,
Andy
Andy
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