Résumé :
“ Le président a fait un cauchemar. Tous les habitants sont alors
convoqués pour que soient identifiés - et mis hors d'état de nuire - les
premiers rôles de ce rêve perturbant. Dans l'envers de ce songe absurde, une
étrange épidémie touche le pays : tous, des plus puissants aux plus démunis,
perdent leur capacité à lire et à écrire. Qui faudra-t-il hisser au pouvoir
pour gouverner cette nation d'analphabètes ?
Un jeu de massacre jubilatoire, peuplé de personnages truculents, véritables
rois de la combine qui n'ont plus rien à perdre, dans ce monde où la bêtise
fait loi. ”
Le triomphe des imbéciles est une satire politique écrite en arabe par
l’auteur algérien, Samir Kacimi. Le roman commence avec une prémisse bizarre –
avec une étrange épidémie sur laquelle la population a perdu sa capacité à lire
est devenue analphabète. Le livre est divisé dans deux parties, où on a la
première partie à la base d’un rêve de personnage principal, Djamel Hamidi.
Dans le deuxième livre du roman, Djamel Hamidi devient le président du pays et
l’auteur se concentre sur l’absurdité autour de son entourage et sa politique.
J’ai été attiré par la quatrième de couverture écrit par la maison d’édition
– la satire politique est un des mes genres favoris. Ça m’a intéressé davantage
car c’est en Algérie, un pays sur lequel je n’ai pas trop d’information (sauf l’histoire
de la colonisation imposée par mon pays malheureusement) et lire un roman d’un
auteur connu du pays sera une bonne façon de m’introduire à connaître l’histoire
et la politique du pays.
Mais le problème est l’écriture employée par l’auteur, il a introduit
trop de personnages dans la première cinquantaine des pages et je n’ai suivi
personne sauf Djamel Hamidi. Je ne suis pas entièrement d’accord avec certain.e .s
aut.eur.rice.s qui utilisent le rêve dans le roman qui n’est pas trop lié avec
le monde réel du personnage principal. En fait, le rêve de Djamel Hamidi était presque
50% du livre.
D’abord, je pensais manqué le contexte pour apprécier le livre, mais j’ai
changé d’avis après avoir réalisé que j’ai bien profité les romans de Gabriel
Garcia Marquez même si je n’ai pas eu trop de connaissance de la politique en
Colombie. Dans un bon roman, on peut bien profiter la lecture même sans savoir
le contexte, et en fait, le roman devrait nous inciter à rechercher sur l’histoire
et enrichir notre expérience et connaissance. Ce roman a complètement échoué à
le faire.
Avec la situation actuelle en Algérie, je comprends que l’auteur ne
peut pas trop faire la satire sans attirer l’attention du régime actuel là-bas.
Je dois donc reconnaître qu'il a réussi à faire un commentaire politique sans
attaquer directement une personnalité politique actuelle. Il n’a même pas
directement cité le nom de la France, même si les symboles associés avec du
pays sont satirisés comme La Marseillaise ou la langue française.
Pour conclure, j’ai eu une lecture pénible. Le roman pouvait être mieux
si l’auteur a concentré que dans la satire à la place d’introduire trop de
personnages avec ceux qui je n’ai pas pu associer mes sympathies. Même la
politique n’a pas été trop important dans le livre, il s’agissait du pouvoir,
mais pas forcément la politique parce que les discussions entre les personnages
était une question de pouvoir et non de politique ou d'idéologie. Alors, je ne
peux donner que une note de trois sur dix.
La note – 3/10
Bonne journée
Andy