Résumé :
« Le monde a tellement changé que les jeunes
doivent tout réinventer.
Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux
révolutions : le passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à l’imprimé.
Comme chacune des précédentes, la troisième, tout aussi décisive, s’accompagne
de mutations politiques, sociales et cognitives. Ce sont des périodes de
crises.
De l’essor des nouvelles technologies, un nouvel
humain est né : Michel Serres le baptise « Petite Poucette » -
clin d’œil à la maestria avec laquelle les massages fusent de ses pouces.
Petite Poucette va devoir réinventer une manière de
vivre ensemble, des institutions, une manière d’être et de connaître… Débute
une nouvelle ère qui verra la victoire de la multitude, anonyme, sur les élites
dirigeantes, bien identifiées ; du savoir discuté sur les doctrines
enseignées ; d’une société immatérielle librement connectée sur la société
du spectacle à sens unique…
Ce livre propose à Petite Poucette une
collaboration entre générations pour mettre en œuvre cette utopie, seule
réalité possible. »
Petite Poucette est un essai écrit par l'académicien de l'académie
française, Michel Serres. Ici, il parle de nouvelle génération et même sur l’avenir,
comment la technologie va changer notre compréhension du monde.
Il y a trois parties dans cet essai, d’abord il explique son concept de « petite
poucette », comment on a toute l’information qu’on veut dans notre pouce,
en cherchant sur notre téléphone ou tablette. Il tente d'attribuer un surnom
positif à la nouvelle génération. Puis, il parle l’impact sur les écoles dans la
deuxième partie et puis sur la société dans la troisième partie.
L’essai a été écrit en 2012, lorsque les réseaux sociaux n'en étaient qu'à
leurs balbutiements, et avant que le monde a été menacé par le « fake news »
(fausse nouvelles) et la propagande en utilisant l’internet. J'ai trouvé qu'il
était un peu prématuré de sa part de parler de « fin du savoir », compte tenu
de ce qui s'est passé par la suite avec l'utilisation des médias sociaux. Les
gens ont encore besoin de « savoir » comment identifier les informations
correctes et comment vérifier la fiabilité des informations.
J’ai souvent l’impression que l’ancienne génération (normalement les gens
qui ont plus de 60 ans) n’ont pas un point de vue positive des nouvelle technologies,
et dans ce cas, j’ai trouvé la position de l’auteur rafraichissant. Mais
parfois il infantilise trop les jeunes, et vais donner cet exemple :
« Ils (les jeunes) sont formatés par la
publicité : comment peut-on leur apprendre que le mot « relais »,
en langue française, s’écrit « ais » alors qu’il est affiché dans
toutes les gares « ay » ? Comment peut-on leur apprendre le
système métrique quand, le plus sottement du monde, la SNCF leur fourgue des S’Miles ? »
- page 14
Tout d’abord, les enfants sont assez capable pour comprendre que « Relay »
qu’ils trouvent aux gares est un nom de marque et pas un mot de dictionnaire. Également,
S’Miles est un programme de fidélité de SNCF et il n’y a aucun affichage de
distance en « miles » par SNCF aux gares ou ailleurs. J’étais enfant
dans un moment également et je n’ai jamais confondu la stratégie utilisé par les
entreprises dans leur publicités avec la langue.
Je n'ai pas eu de révélation en lisant cet essai, c’est absolument normal
que chaque fois qu’on a une nouvelle technologie, notre société change partout,
notre façon de travailler, la pédagogie, etc. Toute a changé avec l’invention
de téléphone, également avec les améliorations dans les transports en commun,
etc. L’internet ou l’écran dans lequel on peut avoir toute l’information avec
notre « pouce » n’est pas une exception du tout.
Pour conclure, c'était un effort sincère de la part de l'auteur pour
présenter une vision positive de la technologie et de la jeune génération. Mais
en ce qui concerne les informations sur l'internet, il a parlé trop tôt (en
2012) et en ce qui concerne la jeune génération, il a parfois été positif à
leur égard et à d'autres moments, tout au long de l'essai, il les a traités
comme des personnes trop naïves qui ne peuvent rien faire sans « conseils ». Alors,
j’attribuerai une note de quatre sur dix.
La note – 4/10
Bonne journée
Andy