Résumé :
« Restauratrice de livres anciens, Helen
débarque de Berlin à Erevan pour travailler sur une « bible de
guérison » transmise à travers les générations. À la fois chargée et
ignorante de ses origines arméniennes, Helen résiste d’abord à l’injonction de
sa mère, Sara, artiste fantasque, de retrouver les traces d’éventuels parents
épargnés par le génocide. Elle se laisse plutôt activement absorber par ce pays
taiseux, en guerre et pourtant festif, qui prend les traits de Levon, musicien
la nuit, père divorcé et soldat le jour, avec qui elle découvre une intimité
immédiate et fragile.
Fascinée par la petite bible et les indices
qu’elle y trouve, Helen tente de reconstituer – par la déduction, la rêverie –
le trajet de deux derniers enfants, à qui elle a appartenu. Et, comme aimantée
par l’Histoire et le paysage, finit par se jeter dans sa propre (en)quête des origines. Histoire d’amour trouvé et de familles perdues, bulle de disponibilité
aux rencontres du présent comme aux traces du passé, Ici, les lions,
roman-sortilège de l’Arménie d’hier et d’aujourd’hui, brille de l’intensité des
moments suspendus. »
Ici, les lions est un roman écrit en allemand par l’auteure et actrice
allemande Katerina Poladjan. Le roman suit Helen Mazavian, qui se déplace à
Erevan de Berlin, plutôt pour étudier un « bible de guérison » qui
est un livre transmise à travers les générations, selon la tradition
arménienne. Elle est intéressée par deux raisons principales – elle travaille
comme un restauratrice de livres anciens et également le fait qu’elle à
d’origine arménienne elle-même. Intéressée par le bible qu’elle a trouvé, elle essaie
à chercher des autres « Mazavians » qui ont survécu le génocide
arménien qui se passé au début du 20ème siècle. Pendant ce voyage,
elle a plusieurs rencontres intéressants, avec des familles arméniennes, et
particulièrement avec Levon, qui a une histoire compliquée – tant qu’il
travaille comme un soldat.
J’avais beaucoup d’attentes de ce roman, c’est le premier roman j’ai lu qui
se passe entièrement en Arménie et la quatrième de la couverture écrit par
l’éditeur est très intéressant. Mais cela dit, je pense que ça m’ait donné un
bon compte rendu de cet histoire que je n’ai pas vraiment eu besoin de lire le
roman après avoir lu le texte de l’éditeur.
Cependant, j’ai apprécié quelques moments dans le livre, comme la
description du paysage arménien et le sentiment sur l’histoire douloureuse du
pays, partagés par chacun.e.s qu’elle a vu. L’évolution d’Helen était
intéressant également, où d’abord, elle se sentie comme rentrée au son pays
mais pour les gens – elle a été plutôt quelqu’un qui est venue de l’Europe et
n’a pas eu beaucoup de connaissances sur le pays, ni la langue, ni les
traditions. J’ai apprécié beaucoup de petits détails qui se passent autour d’un
dîner, où il y a un moment un homme explique à Helen comment l’Arménie est le
pays du dieu et un autre intervient en disant que les géorgien.ne.s disent la
même chose avec la même histoire.
Mais tant qu’un lecteur, j’ai absorbé bien tous les détails que l’auteure a
introduit d’abord mais après un moment, j’ai trouvé que l’intrigue a perdu la
direction et même les objectifs d’Helen n’était plus clairs. Pour n’importe
quel roman, je trouve que la fin est importante, pas forcement heureuse mais
une fin claire, et ici, c’est ni heureuse, ni claire.
Il faut aussi préciser que j’ai lu livre en 2023, après la chute de la
régime arménienne au Haut-Karabagh et la reprise du territoire par
l’Azerbaïdjan. Le roman fut publié en 2019 après lequel, il y avait deux
guerres entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie et alors, j’imagine une situation
comment le roman aurait être différent si Helen a visité le pays aujourd’hui.
Peut-être un roman sur ce sujet sera intéressant.
Alors, pour conclure, je vais dire que l’auteure avait une idée
intéressante et s’il y avait une direction claire pendant le déroulement de
l’intrigue, on aurait un bon roman. Etant donné que ce n’est pas le cas, j’ai
un avis mitigé, et je donnerai au livre une note de quatre sur dix.
La note –
4/10
Bonne journée
Andy