jeudi 31 août 2023

Mon grand-père avait un éléphant de Vaikom Muhammad Basheer – avis de lecture

 


Résumé :

« Du monde, Kounnioupattoumma ne sait rien, sinon que son grand-père avait un éléphant ! Fille de notables musulmans, elle est en âge d’être mariée. Pour sa mère, les prétendants ne sont jamais assez beaux, riches, puissants… surtout quand on songe à la splendeur passée de la famille. Hélas, la voici ruinée !La jeune fille peut enfin prétendre à des jours meilleurs… »

Mon grand-père avait un éléphant est un des romans plus connus écrit par Vaikom Muhammad Basheer, quelqu’un très important pour la littérature malayalam et également un militant indépendantiste contre le colonialisme britannique.

L’intrigue se déroule dans un village de Kerala, autour d’une jeune fille musulmane qui s’appelle Kounnioupattoumma. Même si sa famille est riche, ses parents sont également très conservat.eur.ice.s et ils.elles sont tous analphabètes. Sa mère est déjà inquiète car Kounnioupattoumma n’est pas encore s’est mariée et elle est déjà dans ses vingtaines d’années. Elle ne connaît rien, ni la connaissance, ni les gens même si elle est très curieuse et elle utilise les principes d’Islam de faire preuve de compassion envers les animaux, au point de devenir végétarienne, à la grande colère de sa mère. Elle adore les animaux, car elle ne connait qu’une chose, son grand-père avait un éléphant et c’était un source de grande fierté pour sa mère. Ses vies vont changer car ils ont des problèmes personnels au niveau judiciaire et également, quand ils auront des nou.veaux.velles voisin.e.s musulman.e.s eux aussi, mais progressistes et éduqué.e.s, un grand contraste par rapport à la famille de Kounnioupattoumma.

Le développement du personnage de Kounnioupattoumna est bien fait, comment petit à petit, elle commence à défier sa mère dominatrice. Le paysage de la région de Kerala, est bien décrit, le village ou le district où ils.elles habitent n’est jamais précisé par l’auteur mais on comprend que c’est à Kerala grâce à la description de paysages, noms des personnages et également les plats qu’ils.elles cuisinent. L’auteur a également évoqué le sentiment de fausse fierté qui maintient la famille et également la société dans l’ignorance. Avec la richesse familiales, peut-être la famille de Kounnioupattoumma aurait eu beaucoup d’opportunités meilleures qu’ils.elles. avaient malgré leur richesse. La relation entre Kounnioupattoumma et Aïcha, la première amie qu’elle a fait dans sa vie, est bien décrite.

J’aurai aimé plus si l’auteur a élaboré plus sur le conflit juridique qui a changé le destin de la famille de Kounnioupattoumma, et également un peu plus sur l’histoire de la famille – on sait que le grand-père de Kounnioupattoumma avait un éléphant mais sinon, on a exactement le même niveau de détail comme elle. Parfois, je me suis senti que le livre n’est pas bien traduit partout, parce que, quand Kounnioupattoumma a commencé à apprendre à lire, elle a appris que la première lettre de l'alphabet est « ba » comme en arabe même si en malayalam, ça doit être soit « a » pour les voyelles, soit « ka » pour les consonants.

Pour conclure, c’est un livre bien écrit et ça va plaire les gens qui sont intéressé.e.s par les romans qui se déroulent ailleurs. Je donnerai le roman une note de sept sur dix.

La note – 7/10

Bonne journée
Andy

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