Résumé :
« Après la mort de son père, Kumaresan quitte
son village natal et se rend à la ville pour y trouver du travail. A l’usine,
il met le soda en bouteille avant d’aller le livrer à vélo aux échoppes qui en
font commerce. C’est là qu’il fait la rencontre de Saroja, et tout à coup,
c’est l’amour fou. Mais c’est aussi un amour interdit : la jeune fille
n’est pas issue de la même caste que lui. Avec la fougue de la jeunesse, ils se
marient clandestinement dans un temple peu regardant sur l’origine des époux,
avant de regagner ensemble le village de Kumaresan. Persuadé qu’il finira par
accepter sa femme par les siens, le jeune homme ne se rend pas compte que, dans
ce petit village isolé du Tamil Nadu où les traditions pèsent comme une chape
de plomb, le piège se referme sur eux, jour après jour. »
A noter : C’est un roman tamoul et j’ai également lu
l’original en tamoul
Le bûcher est un roman de Perumal Murugan, un auteur connu pour ses romans
qui se déroulent autour des villages de Pays des tamouls, dans le sud est de
l’Inde. Il parle souvent sur la différence entre le style de vie dans les
villes et les campagnes et également, les problèmes sociales, particulièrement,
la discrimination au niveau du caste.
Au bûcher, on a un jeune couple, Kumaresan qui vient d’un
village et qui travaille à la ville dans une usine qui font les sodas. Quand il
fait la livraison des sodas, il a vu Saroja et tombé amoureux d’elle. Après
quelque mois, il et elle s’enfuient et se marient dans un temple en route du
village de Kumaresan. Dès qu’il et elle arrivent au village, et s’installent
chez la mère de Kumaresan, il et elle ont des problèmes ; une raison –
Saroja vient de la ville et elle n’est pas habituée par la vie en campagne, et
deuxième raison, qui est plus dur, est le fait que Kumaresan et Saroja ne sont
pas de même caste et alors, il n’y a personne dans le village qui acceptent
Saroja comme leur belle-fille. C’est le thème de l’intrigue – est-ce que
Saroja va s’habituer et elle va être acceptée par la famille de
Kumaresan ?
Les éléments de la campagne tamoule sont bien utilisés par l'auteur. Pour
ceux qui sont allé.e.s à la campagne à l’Asie du sud, c’est facile à visualiser
d’après la description donné par l’auteur. Les conflits entre Saroja et la
famille de Kumaresan sont bien décrits et également, l’amitié et l’amour entre
Kumaresan et Saroja, étant donné que Kumaresan est la seule source de soutien
pour elle. Même si l’auteur n’a jamais précisé l’année ou l’époque, c’était
contemporain, dans les derniers années du 20ème siècle et en fait,
la seule façon pour un.e lect.eur.ice pour comprendre l’époque est par
connaître les références
Mais le niveau de précisions sont également un problème pour quelques
lect.uers.rices. parce que il y a plein de mots pour lesquels le traducteur n’a
pas donné la légende – par exemple le mot « thali », qui est évident
pour quelqu’un comme moi qui est familier avec la culture tamoule – c’est un
bijou de mariage mais pour les autres, ça sera difficile. L’auteur a aussi
introduit beaucoup de détails au milieu, comme la relation entre Saroja et son
frère, mais ce n’est jamais pertinent, et je n’ai pas compris pourquoi il a
parlé de ça si il ne vas pas utiliser cet aspect plus tard.
Et également pour les gens qui n’aiment pas lire beaucoup sur les souffrances
et la mélancolie et à chaque pas, Kumaresan et Saroja, auront des nouveaux
problèmes durant cette intrigue.
Pour conclure, je vais dire que c’est un roman bien écrit et on peut être
bien immergés dans un village tamoul en lisant ce livre. Alors, je donnerai une
note de huit sur dix.
La note – 8/10
Bonne journée
Andy