mercredi 22 mai 2024

Dix questions sur l’antifascisme de La Horde – avis de lecture

 


Résumé :

« A la fois mouvement d’autodéfense et mouvement d’émancipation, pratique politique d’action directe, d’information, d’éducation populaire et de contre-culture, l’antifascisme est bien plus varié que l’image qu’il renvoie dans les médias ou dans le monde politique, où on se plaît à le caricaturer. En dix chapitres, ce livre présente l’histoire et l’actualité de la lutte antifasciste, ainsi que les enjeux auxquels elle doit faire face. Il a pour ambition de donner suffisamment d’éléments à la fois théoriques et pratiques afin de présenter l’antifascisme dans sa complexité, sa richesse, mais aussi ses contradictions. »

Dix questions sur l’antifascisme est un livre qui répond aux questions souvent posées sur ce sujet par les gens, écrit par le collectif antifasciste français, La Horde. Comme le titre de livre indique, les contenus suivent la même structure comme indiqué par le titre, avec dix différentes questions et un chapitre dédié pour chaque question.

Il faut préciser d’abord que même si le titre est assez générique, le livre se concentre beaucoup sur la France. Pour moi, c’est une bonne chose car jusqu’aujourd’hui, j’ai lu beaucoup sur cette question d’un point de vue américain ou anglais, mais pas français. Les aut.eur.ice.s introduisent d’abord la définition d’antifascisme et puis, la montée de puissance d’extrême droite en France.

Puis, le livre parle d’antifascisme d’hier, pendant le début 20ème siècle jusqu’à la fin et puis, l’antifascisme de nos jours et pourquoi le mouvement est toujours pertinent, avec la banalisation d’extrême droite en France en ce moment (2024). Le livre donne aussi l’indices aux lect.eur.ice.s comment et pourquoi être antifasciste et plusieurs mouvements qui sont là en France pour participer et nous impliquer.

L’importance de ce sujet est bien montré par l’équipe La Horde, comment les fascistes ont gagné le terrain le dernier siècle avec la complaisance de la société et nous tombons dans le même piège aujourd'hui.

Le livre est facile à comprendre pour les gens qui sont inquiets par l’évènements soit en Europe ou aux Etats-Unis et un bon guide pour commencer. Les dix questions sont aussi bien choisi, car elle nous donnent les astuces pour agir aujourd’hui et également apprendre de notre histoire afin qu’on ne répète pas la même.

Une des choses que j’ai trouvé un peu difficile est le fait qu’il n’y a pas un glossaire des abréviations dans le livre. Peut être toutes les abréviations utilisées par les aut.eur.ice.s sont évidentes mais pour moi, si c’est une abréviation que je ne connais pas, il est bien qu’ils.elles sont précisé.e.s pour la première fois mais une deuxième ou troisième fois, on n’a plus et vu qu’il y a trop d’abréviations, c’est parfois difficile à suivre. Un exemple – « En 1964, une scission de la FEN crée le mouvement Occident… » (page 43) - oui, c’est précisé avant que FEN ça veut dire Fédération des étudiants nationalistes mais ce n’est pas pratique pour tourner la page chaque fois à l’arrière pour retrouver

La deuxième chose, toutes les « dix questions » ne peuvent pas intéresser tout le monde, j’imagine. J’ai apprécié beaucoup l’histoire, l’origine et comment on peut agir aujourd’hui, en revanche, je ne suis pas trop intéressé par les groups punks qui font leur activisme – je respect ce qu’ils.elles font, mais ce n’est pas mon truc et j'ai été un peu déconnecté dans ces sections. Peut-être, pour certain.e.s, cette déconnexion va être retrouver dans une des autres questions.

Pour conclure, j’ai eu une bonne lecture et c’était vraiment sympa de lire l’histoire de fascisme et le mouvement antifasciste en France. Pour la prochaine édition, ça sera mieux avec un glossaire comme cité avant. J’attribuerai une note de sept sur dix.

La note – 7/10

Bonne journée
Andy

dimanche 19 mai 2024

Animal Radical de Jérôme Segal – avis de lecture

 


Résumé :

« L’antispécisme – la lutte contre toute discrimination fondée sur l’appartenance à une espèce animale – est plus explicitement politique que le végétarisme ou véganisme, qui sont essentiellement des modes de vie. Dès ma fin du XIXe siècle, des communautés végétariennes et des groupes de pression ont lutté contre l’exploitation des animaux, mais c’est en Grande-Bretagne, au milieu du XXe siècle, qu’une autre forme de militantisme radical est née, notamment avec la création du Front de libération animale (ALF).

Le présent ouvrage remonte aux origines de la cause animale et analyse la diversité des mouvements qui s’en réclament en étudiant de plus près l’antispécisme en France, au Canada et en Israël. L’auteur y aborde les points les plus sensibles de centres d’extermination ou encore les liens avec l’esclavage et le sexisme. Il traite aussi du veganwashing, qui consiste à utiliser le véganisme pour occulter des injustices. L’ouvrage évalue ainsi les progrès de la cause animale et, plus globalement, de l’ouverture de nos sociétés aux questions liées à notre rapport aux animaux. Il a été écrit par un militant antispéciste, mais il ne s’agit pas d’un manifeste. C’est un portrait honnête fondé sur une trentaine d’entretiens et qui ne craint pas d’aborder les côtés moins reluisants du mouvement. »

Animal Radical est un livre écrit sur les droits d’animaux, véganisme, les progrès réalisés au niveau mondial dans ces domaines au fil des ans. C’est écrit par le chercheur et journaliste, Jérôme Segal. Le livre parle de l’histoire et sociologie de l’antispécisme.

Le livre est bien structuré, définissant des termes rarement utilisés dans nos conversations quotidiennes et alors, il est important de donner la définition de chacun de ces mots. Il a commencé par expliquer la différence entre végétarisme, végétalisme et véganisme – les deux premiers sont plutôt liés avec l’alimentation mais le champ d’application de véganisme et plus large – c’est un mode de vie, qui rejette toutes les formes d’exploitation, par exemple, soutenir un zoo.

Le deuxième mot qui est important à définir est l’antispécisme qu’il a encore une fois bien fait, un mot qui est utilisé depuis les années 70s qui refuse de mettre les être humain.e.s au-dessus de toutes les autres espèces.

Il y avait plusieurs citations intéressant, et en expliquant le mot « radical », qui est souvent mal utilisé pour classifier quelques végan.e.s, il explique comment même le mot est mal compris :

« La radicalité peut s’accompagner d’un retour au principe fondateur. Pitseys note que, dans ce sense, le Parti chrétien(démocrate allemand est paradoxalement plus radical que le Parti communiste chinois (c’est-à-dire plus en phase avec ses valeurs fondatrices). »

Le livre est divisé en deux parties, le premier qui parle aux origines d’antispécisme radical – aux différents pays et ses origines dans les mouvements anarchistes – où il cite l’activisme de Marie Huot et Louise Michel. La deuxième partie, il parle des mouvements nationaux et internationaux afin de bouger vers une société plus conviviale aux animaux.

J’ai appris beaucoup en lisant ce livre et ça m’a aidé beaucoup à expliquer aux autres gens curi.eux.euse du sujet – vu que les définitions qu’il donne dans le livre sont très clairs. J’ai lu le livre pendant le début de ma phase après être devenu végan (même si j’étais végétarien depuis longtemps) et ça m’a aidé également a être convaincu sur mes propres choix.

La seule partie qui m’a dérangé, est comme il a essayé de traiter le « veganwashing » qui est un problème mais il est un peu coupable lui-même j’ai trouvé, en écrivant un chapitre avec le titre « Israël, l’eldorado des véganes et des antispécistes ? ». C’est important avec toutes les informations qu’on a, l’occupation de Cisjordanie depuis des décennies, les politiques discriminatoires vers la population palestinienne dans les territoire de Cisjordanie et la Bande de Gaza depuis des années – Israël a utilisé ce propagande depuis des années, en disant que le Tsahal est l’armée plus moral du monde parce qu’il y a une brigade végane ou comment Tel-Aviv est la ville plus « végan-friendly » et « LGBTQ+ friendly » dans cette région.

En fait, je n’ai pas un problème en expliquant les choses qui se passent bien en Israël pour promouvoir le véganisme. Je comprends même s'il s'agissait d'un.e citoyen.e lambda tombant dans le panneau de cette propagande. Mais vu qu’il est journaliste, il est raisonnable que je m'attende à ce que le chapitre soit équilibré - et sur ses quelque vingt-cinq pages, la critique n'a pas porté sur plus de deux pages (où il a fait allusion au « veganwashing »). De plus, dans tout le chapitre, la Cisjordanie n'a été mentionnée qu'une seule fois et les palestinien.ne.s ont été mentionnés dans le contexte des objections à l'appropriation par Israël du houmous dans leur gastronomie. Bien que cela puisse être important en temps de paix et d'égalité, je suis raisonnablement certain que dans la liste des préoccupations, cela serait le cadet des soucis des paléstinien.ne.s.

Ma plus grande objection au manque d'équilibre de ce chapitre est que, si l'antispécisme s'oppose à l'exploitation de tous les animaux, il inclut également les êtres humains et qu'un pays connu pour ses violations constantes des droits de l'homme ne pourra jamais être l'« eldorado » pour les végan.e.s.

Pour conclure, c’est un livre très bien écrit et j’ai appris beaucoup de choses – particulièrement avec les définitions claires sur les mots qu’on utilise souvent dans la communauté végane mais on est mal à l’expliquer clairement aux autres. J’ai été prêt à attribuer une note de huit sur dix pour le livre mais à cause d’une manque d’équilibre dans un de ses chapitres (cité dans les paragraphes précédentes), je donne une note de sept sur dix.

La note – 7/10

Bonne journée
Andy

vendredi 17 mai 2024

Voyage au centre de la terre de Jules Verne - avis de lecture

 


Résumé :

« Le professeur Lidenbrock trouve un document dans lequel il apprend l'existence d'un volcan éteint dont la cheminée pourrait le conduire jusqu'au centre de la Terre. Accompagné de son neveu Axel et du guide Hans, il se rend au volcan Sneffels, en Islande, et s'engouffre dans les entrailles de la Terre. Ils ne tarderont pas à faire d'étonnantes découvertes... »

Voyage au centre de la terre est un roman de science-fiction écrit par l’auteur de 19ème siècle, Jules Verne. Le roman est un des plus connus, traduit en plusieurs langues et également plusieurs films basés sur le roman sont sortis à ce jour.

Le personnage principal est Axel, qui est avec son oncle Lidenbrock, un scientifique connu à Hambourg en Allemagne. Lidenbrock qui aime les vieux livres, a trouvé une saga islandaise, écrit au XIIème qui peut être donner la route jusqu’à le centre de la terre, depuis un volcan en Islande. Il décide de partir immédiatement là-bas, et s’arrête à Copenhague pour discuter avec ses collègues sur ce voyage. Axel rejoint son oncle à contrecœur parce qu’il ne veut pas quitter sa fiancée Gräuben à Hambourg seule, mais elle est une pupille de Lidenbrock et elle lui encourage pour rejoindre son oncle. Depuis son arrivés en Islande, ils ont aidé par Hans, un chasseur d’eider qui habite là-bas.

J’ai beaucoup aimé la partie dans la partie réelle, ça veut dire son voyage vers Danemark, puis l’îles Féroé, et finalement Islande. J’ai aimé la relation entre Axel et Lidenbrock aussi, vu que le premier est jeune et ne connaît pas très sur le sujet non plus, mais son oncle Lidenbrock, est un expert et insiste sur les trajets difficiles, qui ne sont pas recommandés par Hans non plus. Lidenbrock est têtu, une chose qui énerve Axel souvent mais on voit également que son oncle s'occupe beaucoup de lui et ne veut pas qu'il soit en danger.

J’ai aussi bien apprécier les conversations que Lidenbrock a eu avec des autres professeurs à l’Université de Copenhague, comment Lidenbrock veut être quelqu’un très connu dans la communauté des scientifiques et il ne partage pas trop d’informations sur sa mission. Alors, j’ai bien compris que la scène universitaire était exactement la même au 19e siècle, les scientifiques se sentant peu sûrs que leurs idées puissent être plagiées par d'autres.

Je vais être honnête, la science-fiction n’est pas mon type, est c’est peut être pour cette raison que j’ai aimé plus la première partie que la deuxième quand ils sont entrés dans un monde fantastique avec les animaux imaginaires (pour le monde réel, pas le roman). Bien, l’aventure est la question s’ils vont survivre est encore intéressante mais il y avait un peu trop de détail sur toutes les différents éléments dans ce monde sous la terre, et l’auteur a perdu mon attention sur cette partie.

Cependant, j’ai aimé la fin, vu que l’auteur a terminé avec un peu de mystère, que le.la lect.eur.ice peut interpréter la fin – avec l’indication de la boussole.

En gros, j’ai aimé le roman, bien écrit avec une belle histoire d’aventure. Alors, j’attribuerai une note de sept sur dix.

La note – 7/10

Bonne journée
Andy

lundi 13 mai 2024

Les écoptimistes de Dorothée Moisan – avis de lecture

 


Résumé :

« Péril climatique, extinction des espèces, pollutions… N’en jetez plus ! Démoralisée par la litanie des mauvaises nouvelles, la journaliste Dorothée Moisan a décidé de réagir. Refusant de céder à l’éco-anxiété, elle est partie en quête de personnalités qui, bien qu’aux premières loges du désastre, trouvent des raisons de vivre, de lutter, et d’être heureux.

Car effondrement ou pas, on peut garder la pêche ! C’est ce que révèlent ces portraits d’écologistes inspirants : non seulement ils ne se laissent pas abattre, mais rebondissent par l’action, la créativité, le rire, la transmission ou l’engagement. Pleinement conscients de la catastrophe écologique, l’humoriste Guillaume Meurice, le jardinier Gilles Clément, la maire Léonore Moncond’Huy, la glaciologue Heïdi Sevestre, l’ingénieur Corentin de Chatelperron, l’écologue Franck Courchamp, la facilitatrice de transition Anne de Béthencourt, l’étudiante Louise Arrivé ou le père de famille Guillermo Fernandez arrivent encore à s’amuser. Ils ont trouvé l’astuce philosophale pour se battre en gardant le sourire et nous livrent leurs réjouissantes recettes de survie. Afin que nous devenions, nous aussi, des écoptimistes ! »

Les écoptimistes est un livre de la journaliste Dorothée Moisan qui fait un portrait de dix personnalités différentes de horizons variés avec un point commun : ils.elles sont tous optimistes quant à l'avenir de notre environnement et de la planète. On connaît beaucoup ce mot aujourd’hui – l’écoanxiété qui parle d’anxiété chez les gens autour d’avenir de notre planète avec l'augmentation des émissions de carbone et très peu d'actions politiques pour limiter les dégâts. Alors, c’est intéressant et même inspirant de voir des gens qui ont toujours cet optimisme.

Elle a eu l’interactions avec les scientifiques comme Franck Courchamp, politiques comme Maire Léonore Moncond’Huy, et mêmes les humoristes et une étudiante. Elle fait le portrait de leurs convictions et pourquoi ils.elles sont encore optimiste malgré la situation actuelle.

Personnellement, j’ai été intrigué par le titre et l’écoanxiété est un vrai phénomène chez les gens, et j’ai voulu lutter contre cette anxiété. Bien sûr les portraits qu’elle a fait sont intéressants, mais ils sont trop court et on apprend que le métier de son interlocut.eur.ice, et pourquoi ils.elles ont choisi ce chemin et quelles sont ses motivations. Particulièrement avec la politique, Léonore Moncond’Huy, j’ai voulu savoir plus sur les actions qu’elle a pris dans sa ville et ses résultats. Mais on avait tous dans le surface mais allé jamais au profondeur.

Je suis très passionné du sujet moi-même et personnellement je n’ai aucune chose à dire contre ce qu’elle à écrit, mais j’ai eu beaucoup plus d’attente et je crois que ce sujet mérite un livre beaucoup plus détaillé que celui-ci.

Une bonne chose pour quelq’un.e qui est nouveau au sujet, bien sûr, ce livre peut être quand même utile vu que c’est très court et chaque chapitre n’est pas plus de 15 pages qui est très facile à lire. Ce n’est pas mal pour une personne qui ne connaît rien sur le sujet mais ça sera une déception pour ce qui sont déjà anxi.eux.euse de notre environnement. Alors, pour terminer mon avis de lecture, j’attribuerai une note de quatre sur dix pour le livre.

La note – 4/10

Bonne journée
Andy

Note sur la suppression générale des partis politiques de Simone Weil – avis de lecture



Note sur la suppression générale des partis politiques est un essai court écrit par la philosophe française Simone Weil connue pour ses engagements avec des syndicats, anarchistes, etc. Il n’y a que 48 pages dans cet essai, et c’est assez facile à lire.

Elle donne son argument pour supprimer tous les partis politiques. Elle explique comment ce système, privilège les mensonges et réduit la qualité des discussions politique dans la société, vu que les député.e.s doivent prendre sa position selon son parti politique.

Une citation puissante de cet essai que j’aime : "Les partis sont des organismes publiquement, officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le sens de la vérité et de la justice."

Elle plaide pour un système qui privilégie la justice et la vérité en politique, ce qui, selon elle, n'est pas possible avec l'existence de partis politiques.

Puisque c’est un essai politique, je dois ajouter mes avis personnels également. Ses arguments sont bien faits mais elle donne une solution trop simple pour un problème assez complexe. Il est vrai que les parti politiques suppriment le pouvoir d'un.e député.e en imposant la ligne du parti. Cependant, dans n’importe groupement il y aura de toute façon une évolution naturelle vers le regroupement d'individus partageant les mêmes idées, ce qui conduira éventuellement à la création d'une sorte de parti politique sous une forme différente. Un exemple serait l'État américain du Nebraska, qui est officiellement non partisan, mais les membres du corps législatif se regroupent encore officieusement en tant que démocrates et républicains.

Pour conclure, c’est un essai intéressant et une discussion qu’on a besoin dans la société pour améliorer la qualité des discussions politiques, mais ses arguments présentent à la fois des forces et des faiblesses. J’attribue une note de six sur dix.

La note – 6/10

Bonne journée
Andy


vendredi 10 mai 2024

Les Fleurs de l’ombre de Tatiana de Rosnay – avis de lecture


 

Résumé :

« Une résidence pour artistes flambant neuve. Un appartement ultramoderne, au 8e étage avec vue sur tout Paris. Un rêve pour une romancière en quête de tranquillité. Rêve, ou cauchemar ? Depuis qu’elle a emménagé, Clarissa Kastef éprouve un malaise diffus, le sentiment d’être observée. Et le doute s’immisce. Qui se cache derrière CASA ? Clarissa a-t-elle raison de se méfier ou cède-t-ele à la paranoïa, victime d’une imagination trop fertile ? »

Le Fleurs de l’ombre est un roman de Tatiana de Rosnay sorti en 2020. On a notre personnage principal Clarissa Kastef, une vieille écrivaine qui a à peu près 70aines d’années, vient de déménager à Paris. Ce n’est pas Paris d’aujourd’hui mais dans un futur imprécisé, trop impacté par les changements climatiques et l’intelligence artificielle et les attentats terroristes. Il n’existe plus la Tour Eiffel, détruit par un attentat terroriste et la ville a beaucoup changé depuis cet attentat.

Clarissa déménage dans une résidence pour les artistes qui s’appelle CASA et tout est géré par une assistante virtuelle, et Clarissa a donné le nom « Mrs. Dalloway » à la sienne, d’après le roman de Virginia Woolf. Elle vient de quitter son mari également et elle a sa fille et petite fille avec elle. Petit à petit, elle trouve que Mrs Dalloway connaît trop de choses et contrôle tous qui se passe dans l’appartement qui met Clarissa mal à l’aise. Elle tente de le signaler à CASA, mais ses plaintes sont ignorées. Alors, s'agit-il d'une écrivaine qui a des hallucinations ou CASA surveille-t-elle toute sa vie ? Ce la question principal du roman.

Ce n’est pas le premier roman qui parle d’un futur dystopique avec la technologie qui peut nous surveiller tout le temps et contrôler notre vie. Le fait que c’est répétitif n’est pas mon problème, on peut quand même avoir un intrigue intéressant si un.e aut.rice.eur présent.e bien l’histoire. Mais ici, elle a essayé à aborder trop de sujets, les changements climatiques, l’intelligence artificielle, la surveillance, et mêmes les attentats terroristes (qui n’a pas du tout été nécessaire pour cette histoire) et n’est pas allée au profondeur sur aucun de ces sujets qu’elle a choisi.

Je me suis senti comme lire un brouillon et pas un roman publié. Il y avait trop de références vers les livres de Virginia Woolf ou Romain Gary mais je n’ai pas compris la pertinence de ses références. C’était juste pour montrer cette double identité de Clarissa – qui une franco-anglaise – comme l’autrice de ce roman Tatiana de Rosnay (alors, même le personnage principal est une version de l’autrice elle-même).

Pour conclure, j’ai eu une lecture très difficile, pas du tout agréable. L’idée est intéressante mais la narration est horrible. J’attribue une note de deux sur dix pour le roman.

La note – 2/10

Bonne journée
Andy

Petite Poucette de Michel Serres – avis de lecture

 


Résumé :

« Le monde a tellement changé que les jeunes doivent tout réinventer.

Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux révolutions : le passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à l’imprimé. Comme chacune des précédentes, la troisième, tout aussi décisive, s’accompagne de mutations politiques, sociales et cognitives. Ce sont des périodes de crises.

De l’essor des nouvelles technologies, un nouvel humain est né : Michel Serres le baptise « Petite Poucette » - clin d’œil à la maestria avec laquelle les massages fusent de ses pouces.

Petite Poucette va devoir réinventer une manière de vivre ensemble, des institutions, une manière d’être et de connaître… Débute une nouvelle ère qui verra la victoire de la multitude, anonyme, sur les élites dirigeantes, bien identifiées ; du savoir discuté sur les doctrines enseignées ; d’une société immatérielle librement connectée sur la société du spectacle à sens unique…

Ce livre propose à Petite Poucette une collaboration entre générations pour mettre en œuvre cette utopie, seule réalité possible. »

Petite Poucette est un essai écrit par l'académicien de l'académie française, Michel Serres. Ici, il parle de nouvelle génération et même sur l’avenir, comment la technologie va changer notre compréhension du monde.

Il y a trois parties dans cet essai, d’abord il explique son concept de « petite poucette », comment on a toute l’information qu’on veut dans notre pouce, en cherchant sur notre téléphone ou tablette. Il tente d'attribuer un surnom positif à la nouvelle génération. Puis, il parle l’impact sur les écoles dans la deuxième partie et puis sur la société dans la troisième partie.

L’essai a été écrit en 2012, lorsque les réseaux sociaux n'en étaient qu'à leurs balbutiements, et avant que le monde a été menacé par le « fake news » (fausse nouvelles) et la propagande en utilisant l’internet. J'ai trouvé qu'il était un peu prématuré de sa part de parler de « fin du savoir », compte tenu de ce qui s'est passé par la suite avec l'utilisation des médias sociaux. Les gens ont encore besoin de « savoir » comment identifier les informations correctes et comment vérifier la fiabilité des informations.

J’ai souvent l’impression que l’ancienne génération (normalement les gens qui ont plus de 60 ans) n’ont pas un point de vue positive des nouvelle technologies, et dans ce cas, j’ai trouvé la position de l’auteur rafraichissant. Mais parfois il infantilise trop les jeunes, et vais donner cet exemple :

« Ils (les jeunes) sont formatés par la publicité : comment peut-on leur apprendre que le mot « relais », en langue française, s’écrit « ais » alors qu’il est affiché dans toutes les gares « ay » ? Comment peut-on leur apprendre le système métrique quand, le plus sottement du monde, la SNCF leur fourgue des S’Miles ? » - page 14

Tout d’abord, les enfants sont assez capable pour comprendre que « Relay » qu’ils trouvent aux gares est un nom de marque et pas un mot de dictionnaire. Également, S’Miles est un programme de fidélité de SNCF et il n’y a aucun affichage de distance en « miles » par SNCF aux gares ou ailleurs. J’étais enfant dans un moment également et je n’ai jamais confondu la stratégie utilisé par les entreprises dans leur publicités avec la langue.

Je n'ai pas eu de révélation en lisant cet essai, c’est absolument normal que chaque fois qu’on a une nouvelle technologie, notre société change partout, notre façon de travailler, la pédagogie, etc. Toute a changé avec l’invention de téléphone, également avec les améliorations dans les transports en commun, etc. L’internet ou l’écran dans lequel on peut avoir toute l’information avec notre « pouce » n’est pas une exception du tout.

Pour conclure, c'était un effort sincère de la part de l'auteur pour présenter une vision positive de la technologie et de la jeune génération. Mais en ce qui concerne les informations sur l'internet, il a parlé trop tôt (en 2012) et en ce qui concerne la jeune génération, il a parfois été positif à leur égard et à d'autres moments, tout au long de l'essai, il les a traités comme des personnes trop naïves qui ne peuvent rien faire sans « conseils ». Alors, j’attribuerai une note de quatre sur dix.

La note – 4/10

Bonne journée
Andy