vendredi 10 mai 2024

Les Fleurs de l’ombre de Tatiana de Rosnay – avis de lecture


 

Résumé :

« Une résidence pour artistes flambant neuve. Un appartement ultramoderne, au 8e étage avec vue sur tout Paris. Un rêve pour une romancière en quête de tranquillité. Rêve, ou cauchemar ? Depuis qu’elle a emménagé, Clarissa Kastef éprouve un malaise diffus, le sentiment d’être observée. Et le doute s’immisce. Qui se cache derrière CASA ? Clarissa a-t-elle raison de se méfier ou cède-t-ele à la paranoïa, victime d’une imagination trop fertile ? »

Le Fleurs de l’ombre est un roman de Tatiana de Rosnay sorti en 2020. On a notre personnage principal Clarissa Kastef, une vieille écrivaine qui a à peu près 70aines d’années, vient de déménager à Paris. Ce n’est pas Paris d’aujourd’hui mais dans un futur imprécisé, trop impacté par les changements climatiques et l’intelligence artificielle et les attentats terroristes. Il n’existe plus la Tour Eiffel, détruit par un attentat terroriste et la ville a beaucoup changé depuis cet attentat.

Clarissa déménage dans une résidence pour les artistes qui s’appelle CASA et tout est géré par une assistante virtuelle, et Clarissa a donné le nom « Mrs. Dalloway » à la sienne, d’après le roman de Virginia Woolf. Elle vient de quitter son mari également et elle a sa fille et petite fille avec elle. Petit à petit, elle trouve que Mrs Dalloway connaît trop de choses et contrôle tous qui se passe dans l’appartement qui met Clarissa mal à l’aise. Elle tente de le signaler à CASA, mais ses plaintes sont ignorées. Alors, s'agit-il d'une écrivaine qui a des hallucinations ou CASA surveille-t-elle toute sa vie ? Ce la question principal du roman.

Ce n’est pas le premier roman qui parle d’un futur dystopique avec la technologie qui peut nous surveiller tout le temps et contrôler notre vie. Le fait que c’est répétitif n’est pas mon problème, on peut quand même avoir un intrigue intéressant si un.e aut.rice.eur présent.e bien l’histoire. Mais ici, elle a essayé à aborder trop de sujets, les changements climatiques, l’intelligence artificielle, la surveillance, et mêmes les attentats terroristes (qui n’a pas du tout été nécessaire pour cette histoire) et n’est pas allée au profondeur sur aucun de ces sujets qu’elle a choisi.

Je me suis senti comme lire un brouillon et pas un roman publié. Il y avait trop de références vers les livres de Virginia Woolf ou Romain Gary mais je n’ai pas compris la pertinence de ses références. C’était juste pour montrer cette double identité de Clarissa – qui une franco-anglaise – comme l’autrice de ce roman Tatiana de Rosnay (alors, même le personnage principal est une version de l’autrice elle-même).

Pour conclure, j’ai eu une lecture très difficile, pas du tout agréable. L’idée est intéressante mais la narration est horrible. J’attribue une note de deux sur dix pour le roman.

La note – 2/10

Bonne journée
Andy

Petite Poucette de Michel Serres – avis de lecture

 


Résumé :

« Le monde a tellement changé que les jeunes doivent tout réinventer.

Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux révolutions : le passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à l’imprimé. Comme chacune des précédentes, la troisième, tout aussi décisive, s’accompagne de mutations politiques, sociales et cognitives. Ce sont des périodes de crises.

De l’essor des nouvelles technologies, un nouvel humain est né : Michel Serres le baptise « Petite Poucette » - clin d’œil à la maestria avec laquelle les massages fusent de ses pouces.

Petite Poucette va devoir réinventer une manière de vivre ensemble, des institutions, une manière d’être et de connaître… Débute une nouvelle ère qui verra la victoire de la multitude, anonyme, sur les élites dirigeantes, bien identifiées ; du savoir discuté sur les doctrines enseignées ; d’une société immatérielle librement connectée sur la société du spectacle à sens unique…

Ce livre propose à Petite Poucette une collaboration entre générations pour mettre en œuvre cette utopie, seule réalité possible. »

Petite Poucette est un essai écrit par l'académicien de l'académie française, Michel Serres. Ici, il parle de nouvelle génération et même sur l’avenir, comment la technologie va changer notre compréhension du monde.

Il y a trois parties dans cet essai, d’abord il explique son concept de « petite poucette », comment on a toute l’information qu’on veut dans notre pouce, en cherchant sur notre téléphone ou tablette. Il tente d'attribuer un surnom positif à la nouvelle génération. Puis, il parle l’impact sur les écoles dans la deuxième partie et puis sur la société dans la troisième partie.

L’essai a été écrit en 2012, lorsque les réseaux sociaux n'en étaient qu'à leurs balbutiements, et avant que le monde a été menacé par le « fake news » (fausse nouvelles) et la propagande en utilisant l’internet. J'ai trouvé qu'il était un peu prématuré de sa part de parler de « fin du savoir », compte tenu de ce qui s'est passé par la suite avec l'utilisation des médias sociaux. Les gens ont encore besoin de « savoir » comment identifier les informations correctes et comment vérifier la fiabilité des informations.

J’ai souvent l’impression que l’ancienne génération (normalement les gens qui ont plus de 60 ans) n’ont pas un point de vue positive des nouvelle technologies, et dans ce cas, j’ai trouvé la position de l’auteur rafraichissant. Mais parfois il infantilise trop les jeunes, et vais donner cet exemple :

« Ils (les jeunes) sont formatés par la publicité : comment peut-on leur apprendre que le mot « relais », en langue française, s’écrit « ais » alors qu’il est affiché dans toutes les gares « ay » ? Comment peut-on leur apprendre le système métrique quand, le plus sottement du monde, la SNCF leur fourgue des S’Miles ? » - page 14

Tout d’abord, les enfants sont assez capable pour comprendre que « Relay » qu’ils trouvent aux gares est un nom de marque et pas un mot de dictionnaire. Également, S’Miles est un programme de fidélité de SNCF et il n’y a aucun affichage de distance en « miles » par SNCF aux gares ou ailleurs. J’étais enfant dans un moment également et je n’ai jamais confondu la stratégie utilisé par les entreprises dans leur publicités avec la langue.

Je n'ai pas eu de révélation en lisant cet essai, c’est absolument normal que chaque fois qu’on a une nouvelle technologie, notre société change partout, notre façon de travailler, la pédagogie, etc. Toute a changé avec l’invention de téléphone, également avec les améliorations dans les transports en commun, etc. L’internet ou l’écran dans lequel on peut avoir toute l’information avec notre « pouce » n’est pas une exception du tout.

Pour conclure, c'était un effort sincère de la part de l'auteur pour présenter une vision positive de la technologie et de la jeune génération. Mais en ce qui concerne les informations sur l'internet, il a parlé trop tôt (en 2012) et en ce qui concerne la jeune génération, il a parfois été positif à leur égard et à d'autres moments, tout au long de l'essai, il les a traités comme des personnes trop naïves qui ne peuvent rien faire sans « conseils ». Alors, j’attribuerai une note de quatre sur dix.

La note – 4/10

Bonne journée
Andy

mercredi 8 mai 2024

La Sterne rouge d’Antonythasan Jesuthasan – avis de lecture

 


Résumé :

« Ala n’est qu’une jeune fille lorsqu’elle rejoint les Tigres tamouls. A  quinze ans, amoureuse de son général, la voici prête à mourir au combat. Mais l’attentat-suicide qu’Ala s’apprête à commettre n’aura pas lieu et elle se fait arrêter. Condamnée à trois ans de prison dans les geôles sri-lankaises, elle tente e se maintenir vivante, forte d’une sensualité inextinguible et du désir de raconter son histoire. Miraculeusement libérée, elle n’a d’autre choix que l’exil et file pour l’Europe. Une autre vie commence. Mais la capitaine Ala, surnommée la sterne, est-elle vraiment celle qu’elle prétend être ?

Par une audacieuse mise en abyme, La Sterne rouge explore avec subtilité la question des origines, de l’engagement, de la violence et de la liberté. C’est aussi un magnifique hommage aux traditions et à la culture des Tamouls de l’est du Sri Lanka. »

என் விமர்சனத்தை தமிழில் படிக்க இங்க க்லிக் செய்யவும் 

La Sterne rouge est un roman écrit en tamoul par l’auteur d’origine tamoule-srilankaise, Antonythasan Jesuthasan. Elle parle d’une jeune fille Ala, qui est de l’est de l’île de Sri Lanka, qui est une région  historiquement entièrement tamoule mais avec la politique du gouvernement srilankais, dominé par le peuple majorité de l’île, les cinghalais.es, ça change peu à peu, avec l’aide des milices cinghalaises là-bas. Après une tragédie personnelle dans sa famille, Ala n’a plus le choix que rejoindre le groupe rébellion tamoul – le LTTE (Tigres de libération de l'Îlam tamoul – ou Libération Tigers for the Tamil Eelam (LTTE) en anglais) surnommé comme « Les Tigers ».

Il y a plusieurs sous-intrigues, comme l’histoire d’amour d’Ala avec son commandant Sultan Baba, la mission d’Ala tant qu’une militante kamikaze, et également ses expériences dans les geôles srilankaises et l’amitié qu’elle a eu sous ces conditions pénibles. Il y a aussi une partie du roman qui parle de son exil en Europe dans un pays nordique fictif créé par l’auteur avec également une langue fictive qui s’appelle urövan (qui a l’air comme finlandais ou estonien). 

J’ai beaucoup apprécié le livre, j’ai beaucoup réfléchi sur la question comment se passe la vie d’un.e kamikaze qui abandonne sa mission, vu qu’il.ellle est prêt.e à être mort.e et soudainement, il y a une deuxième vie et cet aspect d’Ala est très intéressant. Je dois préciser ici que j’ai d’origine tamoule indienne moi-même, et alors, je comprends la lutte de tamoul.e.s srilankais.es plus que quelqu’un.e qui ne sont pas très au courant de cette partie du monde (et c’est quelque chose importante dans un des paragraphe à venir).

L’histoire se déroule pendant la guerre civile srilankaise, qui s’est terminée en 2009. On voit comment pour Ala, sa famille et ses relations avec des gens sont très importantes, mais la situation ne le permet pas et tout le temps, elle perd quelq’un.e qui est important.e dans sa vie (jusqu’au fin). Elle est un personnage complexe et bien développé - qui est sympa mais qui est aussi prête à accepter n'importe quelle mission pour le bien de son peuple.  

Dans la partie du roman qui se déroule en Europe, personnellement, je n’aime jamais quand un.e aut.eur.ice introduit un pays / concept imaginaire dans un monde réel, particulièrement dans un roman qui sont beaucoup lié avec l’actualités de Sri Lanka dans les années 2000s. Cela dit, ce roman est une exception, vu que j’ai bien aimé la partie fictive, et je ne vais pas révéler pourquoi car ça va gâcher votre plaisir de lecture, mais, je vais préciser que l’auteur a bien utilisé ce fait dans le roman.

Je n’aime pas parler trop de moi sur les identités que je n’ai pas choisi dans mes avis, mais ici, c’est important à préciser – j’ai bien compris le roman parce que j’ai d’origine tamoule. Mais je ne comprends pas pourquoi la maison d’édition Zulma ou la traductrice Léticia Ibanez n’a pas donné de notes de bas de page pour expliquer le contexte. Je vais préciser deux exemples :

« L’information nous est parvenue le 26 décembre … » quelques lignes plus tard  « elle est venue me demander si « tsunami » était un mot cinghalais. A ses yeux, ce peuple était responsable de tous les maux de la terre. » - page 146 et 147

Pour moi ou une majorité de gens qui ont une connexion avec un des pays à l’océane indienne savent que le 26 décembre 2004 est la date de cette tragédie horrible – de tsunami, mais la traduction a manqué ce contexte, qui peut être difficile pour quelqu’un.e qui ne connaît pas cette région.

« … crient des slogans « Vive monsieur Mahinda ! » » - page 190

Encore une fois, pour moi c’est très évident que le roman parle d’ancien président srilankais, Mahinda Rajapaksa, un politique controversé soutenue par la majorité cinghalaise pour avoir mis fin à la guerre civile et largement condamné par les tamouls pour les tactiques brutales et les crimes de guerre qui ont été commis. Mais encore une fois, je ne sais pas si ça sera clair pour les autres.

J’ai plusieurs autres exemples mais je crois que la maison d’édition devrait ajouter un glossaire. Si vous avez lu, veuillez laisser un commentaire sur ce que vous avez ressenti en lisant ces références.

Pour conclure, ce n’est pas un roman facile à lire, il y a beaucoup de violence – contre les gens, y compris les femmes et des enfants, etc. qui nous perturbent beaucoup en le listant. Cela dit, ça peut être une belle découverte pour les lect.eur.ice.s qui sont intéressé.e.s de voyager autour de monde en bouquinant et apprendre de notre monde. J’attribue une note de neuf sur dix.

La note – 9/10

Bonne journée
Andy

lundi 6 mai 2024

Imaginer la pluie de Santiago Pajares – avis de lecture

 


Résumé :

« Il n’a jamais connu que les dunes et le désert, et pour toute compagnie sa mère qui lui raconte un monde détruit par la folie des hommes. Ici point de rose à soigner, point de renard ou de planète à chérir, seul compte l’essentiel : un appentis pour s’abriter des tempêtes de sable ; quelques palmiers et un puits ; beaucoup de lézards – et de rares légumes.

Consciente que son petit prince devra un jour désirer autre chose, la mère fait de lui le dépositaire de ses souvenirs. Elle lui représente ce qui composait l’existence d’avant : le goût du café fumant, l’arôme des fleurs, la rosée du matin sur les fougères, les notes d’un piano – mas aussi la haine, la cupidité et la guerre. Elle sait qu’un jour il faudra partir. Ainsi, lorsqu’elle meurt, le garçon, terrassé par le silence, entreprend un long voyage pour revenir vers les hommes.

Avec cette fable postapocalyptique d’une rare poésie, Santiago Pajares interroge ce qu’il reste de nous lorsque les corps sont soumis à la survie et à la solitude et s’attache à l’inventaire de ce qui est réellement indispensable à notre bonheur. »

Imaginer la pluie est un roman dystopique de l’auteur Santiago Pajares. Originalement écrit en espagnol, le personnage principal est un jeune garçon, Ionah, qui vit avec sa mère dans son appentis au désert. On ne sait pas ni l’époque, ni où l’histoire se passe, j’ai supposé qu’il s’agît d’au moins deux siècles après notre époque.

Le titre est pertinent pour le roman, vu qu’Ioanh ne peut qu’imaginer la pluie, ce n’est que le désert partout, et lui et sa mère survivent en mangeant des lézards. Cependant, il arrive à imaginer car sa mère a vécu dans une époque mieux et elle a documenté la pluie, des arbres, etc. La tragédie arrive un jour quand sa mère est décédée et il n’a pas le choix que quitter l’appentis. Il rencontre un homme chinois Shui, et avec ses manuscrits, il arrive à confirmer le journal de sa mère. Une amitié développe entre eux pendant son voyage à travers le désert.

Après le 50ème page, j’ai su que ce n’est pas un roman pour moi – il y avait trop de tristesse, et j’ai compris également d’après le monde créé par l’auteur que les personnages n’avaient aucun moyen pour sortir de cet enfer. C’était une lecture pénible pour moi, et petit à petit, on voit les personnages se faiblir pendant le voyage.

Je vais résumer le livre comme un roman sans un intrigue, vu que l’auteur a décrit ce monde dystopique et c’est tout. Pour moi, le « personnage » plus développé et décrit par l’auteur dans ce roman est le désert.

Ces sont de types de romans qui s’adresse à un public spécifique et alors, je trouve que soit il y a des personnes qui adorent le roman, soit les gens qui le détestent mais personne n’a un avis mitigé. Malheureusement, je fais partie de cette dernière catégorie et alors, je n’ai pas eu une lecture agréable.

Mais si vous êtes quelqu’un.e qui adore les romans dystopiques qui se concentre sur un voyage et la construction de ce monde, peut-être vous allez aimer le livre. Mais ce n’est pas mon type et alors, j’attribuerai une note de trois sur dix.

La note – 3/10

Bonne journée
Andy

mardi 30 avril 2024

Miss Islande d’Audur Ava Olafsdottir – avis de lecutre

 


Résumé :

« Islande, 1963. Hekla, vingt et un ans, quitte la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavik. Il est temps d’accomplir son destin : elle sera écrivain. Sauf qu’à capitale, on la verrait plutôt briguer le titre de Miss Islande.

Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d’énergie créatrice, entraînant avec elle Isey, l’amie d’enfance qui s’évade par les mots – ceux qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas -, et son cher Jon John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche…

Miss Islande est le roman, magnétique et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique éloge de la liberté, de la création et de l’accomplissement.

Explorant avec grâce les troublantes drôleries de l’inconstance humaine, Audur Ava Olafsdottir poursuit depuis Rosa candida une œuvre d’une grande finesse. Elle a reçu le Prix Médicis étranger pour Miss Islande. »

Miss Islande est un roman écrit en islandais par l’autrice Audur Ava Olafsdottir. Le personnage principal est Hekla, nomme d’après un volcan par son père en Islande. Elle a des grands rêves, d’aller à Reykjavik, la capitale et devenir une écrivaine connue. Mais il faut prendre en compte que l’histoire se déroule en 1963, beaucoup et à cette époque, c’était plus difficile d’être publié en étant une femme. L’Islande était un jeune pays aussi, et ça a fait moins de 20 ans depuis son indépendance de Danemark. Alors, la littérature islandaise n’était pas très développée non plus.

Avec ce contexte, on voit Hekla qui quitte la ferme de ses parents et part avec une valise et sa machine à écrire à Reykjavik. Elle est aidée par sa meilleure amie Isey, et Hekla trouve un boulot comme une serveuse dans un restaurant. Un de ses clients propose à elle de s’inscrire au concours de Miss Islande, mais elle refuse, car elle préfère d’aller à la bibliothèque et concentrer sur ses manuscrits. Elle vit avec son ami Jon John, qui est un homosexuel, un aspect de lui pour lequel il subit beaucoup d’humiliations à cette époque.

J’ai aimé les descriptions utilisées par l’autrice pour les paysages islandais, vu qu’elle va partout dans le pays pendant l’intrigue. Même si ce n’est pas un roman écrit dans les années 60s, c’était quand même intéressant à lire d’une femme assez indépendante qui veut prouver sa valeur au monde de la littérature. L’aspect historique était intéressant, où Hekla parle avec le propriétaire d’une librairie et il explique le changement dans sa collection dès l'Independence qu’il y a plus en plus des livres en islandais à la place de danois.

Cela dit, je n’ai pas trouvé que Hekla a eu vraiment beaucoup de difficultés non plus. Elle a été bien soutenue par son père pour suivre son rêve, et même par ses ami.e.s. Elle est bien apprecié partout et oui, je suis content avec son succès mais une intrigue intéressante est rendue possible par les difficultés et les défis rencontrés au cours du voyage. L'intrigue avait beaucoup de possibilités, mais l'autrice ne les a pas explorées en profondeur. Davantage, même Hekla, j’ai elle trouvé comme une personne très égoïste, qui est prête à utiliser n’importe qui pour avances ses propres objectifs.

Je me suis senti comme l’autrice a plutôt écrit pour une audience d’aujourd’hui, au moins au niveau de loi, il n’y a plus de discrimination contre les femmes, et les homosexuelles en Europe (je reconnaît la discrimination systémique et sociale qui existe encore) et on est souvent scandalisé.e.s par les nouvelles de discriminations contre eux. L’autrice a essayé a utilisé ce sentiment afin que les lect.eur.ice.s puissent sympathiser émotionnellement avec les personnages mais encore une fois, il y avait le même problème qu’elle n’est pas allée à la profondeur pour explorer ces aspects.

Pour conclure, je vais dire que l’idée de ce roman est très intéressante, mais le déroulement de cette idée n’a pas me plut trop. J’attribuerai une note de quatre sur dix.

La note – 4/10

Bonne journée
Andy

samedi 27 avril 2024

Turbulences d’Eshkol Nevo – avis de lecture

 


Résumé :

« Une lune de miel en Amérique du Sud tourne au cauchemar.

Un médecin-chef d’un hôpital de Tel-Aviv se sent étrangement proche d’une jeune femme de son service jusqu’à éprouver le besoin impérieux de la protéger.

Un couple marié a pour habitude de se promener le samedi matin dans un verger à la périphérie de la ville, mais lorsque l’homme entre pour un instant dans le jardin, il disparaît sans laisser de traces.

Trois histoires d’amour turbulentes et non conventionnelles s’entrecroisent et nous plongent dans l’énigme qui se trouve au cœur de toute intimité.

Sans délaisser l’ironie si caractéristique de son écriture, Eshkol Nevo fouille les relations humaines en utilisant habilement les mécanismes du thriller. »

Turbulences est une anthologie de trois histoires amoureuses unique – écrit par l’auteur israélien Eshkol Nevo. La première nouvelle parle d’un nouveau couple qui sont en Bolivie pour sa lune de miel où il et elle rencontrent un homme israélien en voyage, et commence la conversation. Mais plus tard, il y a une tragédie qui va changer la vie de tout le monde qui sont impliqué.e.s dans cette histoire.

La deuxième nouvelle est l’histoire d’un médecin qui retrouve l’amour pour une de ses patientes, et se retrouve dans une situation délicate dès qu’il est accusé de comportement inapproprié. La troisième est écrite comme un journal intime d’un couple assez âgé, et il n’y a plus d’amour entre eux et la femme cherche l’amour ailleurs.

Le titre « Turbulences » est bien pertinent vu que les trois histoires nous montrent les turbulences qui peuvent arriver dans une relation. Les émotions qui sont montrées par des personnages sont assez universelles, et même si les histoires se déroulent en Israël, on peut comprendre les personnages et ses dilemmes. Il y a aussi le critique subtil de le gouvernement actuel en Israël même si ce n’est pas un roman politique.

Cela dit, j’ai eu un avis mitigé, j’ai bien aimé le première histoire avec les complexités autour de personnages et comment ils et elles explorent ce qui est passé en Bolivie. Après, les deux nouvelles qui ont suivi ont eu le même thème et alors, c’était même facile à deviner ce qu’il va passer pendant l’histoire. L’idée est intéressante mais les histoires sont assez courtes pour la bien exprimer. Davantage, tous les personnages qui ont été choisi eu le même profil, qu’ils et elles viennent de familles laïques, ont un haut niveau de l’éducation et assez globaliste. Également, en parlant de la politique, je comprends que l’auteur est israélien et je ne connais pas son avis personnel mais avec leur gouvernement actuel, la critique subtil ne suffise pas.

Pour conclure, je vais dire que c’est une lecture pas mal, j’ai bien aimé la première histoire mais le livre aurait être mieux si l’auteur a fait un roman avec l’idée de la première nouvelle à la place d’avoir trois nouvelles différentes et je n’ai pas particulièrement apprécié les deux autres. J’attribuerai à ce livre une note de quatre sur dix.

La note – 4/10

Bonne journée
Andy

mercredi 17 avril 2024

Claude Gueux de Victor Hugo – avis de lecture

 


Résumé :

« Paris, XIXème siècle. Claude Gueux est ouvrier et peine à nourrir sa famille. Alors, un jour, il vole pour manger. Ce délit le mène en prison où il partage sa cellule avec Albin. L’amitié et la solidarité qui se nouent très vite entre les deux détenus sont mal vues par le directeur des ateliers de la prison qui, à force d’injustice et de répression, poussera Claude à commettre l’irréparable.

Dans ce réquisitoire contre la peine de mort et le milieu carcéral, Victor Hugo met à nu le mécanisme d’une société qui ne sait répondre à la détresse que par la répression. »

Claude Gueux est une nouvelle écrite par Victor Hugo, une nouvelle qui montre la cruauté en France au 19ème siècle et même l’absurdité de la peine de mort. Ces sont des débats qui sont pertinents même aujourd’hui, même si la barbarie de peine de mort est éliminée dans une majorité du pays européens, cependant, plus de 50 % de la population mondiale dans un système qui utilise toujours cette pratique (y compris la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, le Japon, etc.).

L’histoire commence avec l’arrestation d’un pauvre ouvrier Claude Gueux, qui n’arrive plus à nourrir sa famille et alors, a été arrêté d’avoir volé des courses. Mais à la prison, il n’a pas eu assez de nourriture pour ses besoins et il a trouvé un ami Albin qui a partagé sa partie du pain avec Claude. Cependant, le directeur des ateliers - appelé comme « M-D » n’a pas aimé cette amitié entre Claude et Albin et a mis son ami dans un autre atelier. Cette réorganisation a trop impacté Claude, et malgré plusieurs demandes pour se réunir avec Albin, le M-D a refusé, qui redirige Claude vers la violence, et de commettre les crimes graves pour lesquels il a été condamné à mort.

Le biais et la cruauté du système français à l’époque a été bien montré par l’auteur, vu que l'écosystème économique force les gens plus précaires à commettre les petits crimes et la prison les force à faire davantage. Aussi, le procureur, le juge, n’écoute pas du tout Claude, et son point de vue autour de provocation, vu qu’il est pauvre et sans influence, mais les mots de procureur sont pris en compte par le juge sans poser beaucoup des questions.

Le seul problème j’ai eu – c'est la maison d’édition, et des légendes ajoutées par Emmanuel Buron. Je comprends que c’est un roman écrit au 19ème siècle et il faut donner le contexte avec les notes. Mais parfois ces sont les définitions des mots assez banals, comme “sinistre” et dans ce cas, je ne suis pas sur qui est le.la lect.eur.ice ciblé.e, des francophones ou les étudiant.e.s de la langue française ? Les légendes ont été parfois importantes, mais je me suis senti coulé par autant des notes, une majorité qui m’a donné l’impression de lire un lexique.

Dans l’ensemble, j’ai bien profité de cette lecture et je trouve que c’est un roman toujours pertinent pour nos jours et on a besoin des réformes autour de justice criminel. J’attribuerai une note de huit sur dix.

La note – 8/10

Bonne journée
Andy