Résumé :
« Une résidence pour artistes flambant neuve.
Un appartement ultramoderne, au 8e étage avec vue sur tout Paris. Un
rêve pour une romancière en quête de tranquillité. Rêve, ou cauchemar ?
Depuis qu’elle a emménagé, Clarissa Kastef éprouve un malaise diffus, le
sentiment d’être observée. Et le doute s’immisce. Qui se cache derrière CASA ?
Clarissa a-t-elle raison de se méfier ou cède-t-ele à la paranoïa, victime d’une
imagination trop fertile ? »
Le Fleurs de l’ombre est un roman de Tatiana de Rosnay sorti en 2020. On a
notre personnage principal Clarissa Kastef, une vieille écrivaine qui a à peu
près 70aines d’années, vient de déménager à Paris. Ce n’est pas Paris d’aujourd’hui
mais dans un futur imprécisé, trop impacté par les changements climatiques et l’intelligence
artificielle et les attentats terroristes. Il n’existe plus la Tour Eiffel,
détruit par un attentat terroriste et la ville a beaucoup changé depuis cet
attentat.
Clarissa déménage dans une résidence pour les artistes qui s’appelle CASA
et tout est géré par une assistante virtuelle, et Clarissa a donné le nom « Mrs.
Dalloway » à la sienne, d’après le roman de Virginia Woolf. Elle vient de
quitter son mari également et elle a sa fille et petite fille avec elle. Petit à
petit, elle trouve que Mrs Dalloway connaît trop de choses et contrôle tous qui
se passe dans l’appartement qui met Clarissa mal à l’aise. Elle tente de le
signaler à CASA, mais ses plaintes sont ignorées. Alors, s'agit-il d'une
écrivaine qui a des hallucinations ou CASA surveille-t-elle toute sa vie ? Ce
la question principal du roman.
Ce n’est pas le premier roman qui parle d’un futur dystopique avec la
technologie qui peut nous surveiller tout le temps et contrôler notre vie. Le
fait que c’est répétitif n’est pas mon problème, on peut quand même avoir un
intrigue intéressant si un.e aut.rice.eur présent.e bien l’histoire. Mais ici,
elle a essayé à aborder trop de sujets, les changements climatiques, l’intelligence
artificielle, la surveillance, et mêmes les attentats terroristes (qui n’a pas
du tout été nécessaire pour cette histoire) et n’est pas allée au profondeur sur
aucun de ces sujets qu’elle a choisi.
Je me suis senti comme lire un brouillon et pas un roman publié. Il y avait
trop de références vers les livres de Virginia Woolf ou Romain Gary mais je n’ai
pas compris la pertinence de ses références. C’était juste pour montrer cette
double identité de Clarissa – qui une franco-anglaise – comme l’autrice de ce roman
Tatiana de Rosnay (alors, même le personnage principal est une version de l’autrice
elle-même).
Pour conclure, j’ai eu une lecture très difficile, pas du tout agréable. L’idée
est intéressante mais la narration est horrible. J’attribue une note de deux
sur dix pour le roman.
La note – 2/10
Bonne journée
Andy