Résumé :
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« Pour George, ce voyage en Afrique du Sud
était la promesse d’un retour sur les terres de ses ancêtres afrikaners. Mais
dans l’immensité du veld, ce ne sont pas seulement des souvenirs qui resurgissent.
Entre la peur, le silence et la ruine du monde « d’avant », le retour
du fils prodigue tourne très vite à l’étouffement. Pour ces familles de paysans
délaissées par l’histoire, George représente tout à la fois. L’étranger et l’enfant
du pays. Le passé et l’avenir. Un rôle qui va s’avérer bien vite trop lourd à
porter. »
Retour au pays bien-aimé est un roman d’auteur connu d’Afrique du sud, qui
a écrit des romans en afrikaans – la langue qui est parlé par une majorité d’afrikaners,
un peuple qui ont l’origine au Pays-Bas. L’intrigue se déroule en 1972, l’époque
d’apartheid en Afrique du sud.
George Neethling est rentré au son pays, après avoir grandi presque toute
de sa vie en Suisse pour voir la ferme ou il est né, la ferme de famille
Neethling à Rietvlei en Afrique du sud. En route, il s’arrête chez la famille
Hattingh et il est informé qu’il n’y a plus rien à Rietvlei car sa mère (Anna
Neethling) à quitté il y a très longtemps et personne ne s’est occupé de la
ferme. Il est accueilli dans la famille de Hattingh et tout le monde dans sa
famille sont intéressé.e.s à savoir différentes choses parce qu’il n’ont jamais
vu quelqu’un d’étranger ou quelqu’un qui a vécu à l’étranger. Les conversations
entre Carla (la fille d’Hattingh) et George était mon favori, avec des
dialogues très fortes dans les deux côtés. Un autre point fort que j’ai bien
aimé était le fête organisé pour George, où chacun a eu ses propres raisons
pour danser avec George pour savoir quelque chose.
L’auteur a exploré beaucoup d’émotions humaines qui se passent partout dans
le monde, comme nostalgie avec George, où il a dépensé trop d’argent pour venir
en Afrique du sud même si il a eu peu d’espoir que le pays sera mieux que
lequel sa mère a quitté, et également les valeurs familiales avec Hattingh et
ses ami.e.s. Il y a avait également l’air de mystère, soit avec George, soit
avec la famille Hattingh et ses ami.e.s pour deux tiers du livre, que j’ai
trouvé intéressant. Le contraste entre quelqu’un de la campagne et quelqu’un de
la ville a été bien vu également, particulièrement entre les conversations entre
Carla et George, lorsque où la première a dit qu’ils parlent les mêmes mots, mais
pas la même langue. Une autre facette du livre que j’ai bien aimé était la description
du paysage et les villages et je me suis senti vraiment être en Afrique du sud
en 1972. Le roman a aussi touché beaucoup de la politique même si l’auteur n’a
jamais précisé que c’est du politique – il a juste évoqué le sujet en utilisant
les autres personnages comme Gerhad qui a parlé d’un devoir de George vers ses
ancêtres et « son pays ». Même la transformation de George était
intéressant, où il s’est senti comme chez lui au début mais à la fin, il a
commencé à s’identifier comme un étranger.
Un problème peut-être pour les lecteur.ice.s est le fait qu’on a besoin d’un
contexte, le roman est écrit pour les afrikaners en Afrique du sud et si on ne
connait pas l’histoire du peuple afrikaner ou du pays, ça sera difficile pour apprécier
certains subtilités et parfois ennuyeux également. C’était un remarque fait par
une moitié des participant.e.s dans mon club de lecture où on a discuté le
roman et je comprends leur point de vue.
En bref, j’ai adoré le livre, c’était bien écrit où l’auteur a évoqué beaucoup
de sujets complexes malgré la petite taille du roman (que 250 pages dans mon édition
de poche). Alors, je donnerai le roman une note de huit sur dix.
La note – 8 / 10
Bonne journée
Andy