lundi 20 février 2023

Retour au pays bien-aimé de Karel Schoeman - avis de lecture


 

Résumé :

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« Pour George, ce voyage en Afrique du Sud était la promesse d’un retour sur les terres de ses ancêtres afrikaners. Mais dans l’immensité du veld, ce ne sont pas seulement des souvenirs qui resurgissent. Entre la peur, le silence et la ruine du monde « d’avant », le retour du fils prodigue tourne très vite à l’étouffement. Pour ces familles de paysans délaissées par l’histoire, George représente tout à la fois. L’étranger et l’enfant du pays. Le passé et l’avenir. Un rôle qui va s’avérer bien vite trop lourd à porter. »

Retour au pays bien-aimé est un roman d’auteur connu d’Afrique du sud, qui a écrit des romans en afrikaans – la langue qui est parlé par une majorité d’afrikaners, un peuple qui ont l’origine au Pays-Bas. L’intrigue se déroule en 1972, l’époque d’apartheid en Afrique du sud.

George Neethling est rentré au son pays, après avoir grandi presque toute de sa vie en Suisse pour voir la ferme ou il est né, la ferme de famille Neethling à Rietvlei en Afrique du sud. En route, il s’arrête chez la famille Hattingh et il est informé qu’il n’y a plus rien à Rietvlei car sa mère (Anna Neethling) à quitté il y a très longtemps et personne ne s’est occupé de la ferme. Il est accueilli dans la famille de Hattingh et tout le monde dans sa famille sont intéressé.e.s à savoir différentes choses parce qu’il n’ont jamais vu quelqu’un d’étranger ou quelqu’un qui a vécu à l’étranger. Les conversations entre Carla (la fille d’Hattingh) et George était mon favori, avec des dialogues très fortes dans les deux côtés. Un autre point fort que j’ai bien aimé était le fête organisé pour George, où chacun a eu ses propres raisons pour danser avec George pour savoir quelque chose.

L’auteur a exploré beaucoup d’émotions humaines qui se passent partout dans le monde, comme nostalgie avec George, où il a dépensé trop d’argent pour venir en Afrique du sud même si il a eu peu d’espoir que le pays sera mieux que lequel sa mère a quitté, et également les valeurs familiales avec Hattingh et ses ami.e.s. Il y a avait également l’air de mystère, soit avec George, soit avec la famille Hattingh et ses ami.e.s pour deux tiers du livre, que j’ai trouvé intéressant. Le contraste entre quelqu’un de la campagne et quelqu’un de la ville a été bien vu également, particulièrement entre les conversations entre Carla et George, lorsque où la première a dit qu’ils parlent les mêmes mots, mais pas la même langue. Une autre facette du livre que j’ai bien aimé était la description du paysage et les villages et je me suis senti vraiment être en Afrique du sud en 1972. Le roman a aussi touché beaucoup de la politique même si l’auteur n’a jamais précisé que c’est du politique – il a juste évoqué le sujet en utilisant les autres personnages comme Gerhad qui a parlé d’un devoir de George vers ses ancêtres et « son pays ». Même la transformation de George était intéressant, où il s’est senti comme chez lui au début mais à la fin, il a commencé à s’identifier comme un étranger.

Un problème peut-être pour les lecteur.ice.s est le fait qu’on a besoin d’un contexte, le roman est écrit pour les afrikaners en Afrique du sud et si on ne connait pas l’histoire du peuple afrikaner ou du pays, ça sera difficile pour apprécier certains subtilités et parfois ennuyeux également. C’était un remarque fait par une moitié des participant.e.s dans mon club de lecture où on a discuté le roman et je comprends leur point de vue.

En bref, j’ai adoré le livre, c’était bien écrit où l’auteur a évoqué beaucoup de sujets complexes malgré la petite taille du roman (que 250 pages dans mon édition de poche). Alors, je donnerai le roman une note de huit sur dix.

La note – 8 / 10

Bonne journée

Andy

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