Quatrième de couverture :
« Moi, Alfa Ndiaye, dernier fils du vieil
homme, j’ai vu les obus malicieux, les ennemis aux yeux bleus, le ventre ouvert
de mon plus que frère, Mademba. Par la vérité de Dieu, j’ai entendu le
capitaine Armand et son sifflet de mort, les cris des camarades. Ils disent que
je mérite une médaille, que ma famille serait fière de moi. Moi, Alfa Ndiaye,
dernier fils du vieil homme, je suis tirailleur sénégalais. »
Frère d’âme est un roman historique écrit par David Diop. L’histoire se
déroule pendant la première guerre mondiale. Le personnage principal est Alfa
Ndiaye, un tirailleur sénégalais dans l’armée de la France, qui a eu une expérience
profondément troublante dans sur le champ de bataille.
L’histoire commence par la mort de Mademba Diop dans des circonstances
horribles, la personne qui Alfa appelle comme son plus que frère. Mademba a
demandé à Alfa de le tuer pour mettre fin à ses souffrances, ce qu’Alfa ne
pouvait se résoudre à faire. Depuis cet incident, Alfa voulait se venger de l’ennemi
« aux yeux bleus » et il a recréé la scène de la mort de Mademba
plusieurs fois avec un soldat ennemi. Son propre camp et son capitaine dans la
tranchée était inquiété par Alfa et voulait le retirer des fonctions de combat.
C’était une prémisse très intéressante et j’aimait le style de narration d’auteur.
Plusieurs fois, Alfa racontait son passé au lecteur / à la lectrice, mais cette
remémoration est à cause aux événements actuels et nous pourrions donc dire que
la narration est toujours linéaire. D’abord, il nous raconte son avis sur la
tranchée et les expectations sur les soldats noirs : de se comporter comme
sauvages pour intimider l’ennemi car c’est la perception sur eux. Il a
aussi montré une déconnexion entre les Français dans la trachée et les Africains
et quelques instances de comédie noire (que leur mort vaut la peine à cause de
la pension de famille).
La raison pour le bizarre comportement d’Alfa après la mort de Mademba
serait identifiée comme un trouble de stress post-traumatique (TSPT) aujourd’hui.
Il a été considéré comme un paria par les Français et les Africains dans son
campe, ces derniers qui le considèrent comme un djëmm (diable en Wolof) –
j’aimais les références Wolof, mêmes les croyances et les contes raconté par Alfa.
Ma partie favorite était la narration d’histoire de famille Ndiaye par Alfa
– dans un petit village en Sénégal – on apprend les traditions du village, la
situation politique et aussi les risque et leurs relations avec les voisins. On
apprend aussi comment la relation entre Alfa et Mademba était développé – et le
contraste de leurs personnalités où Mademba était l’intellectuel (qui parlait
français) et Alfa était « l’homme forte ».
J’aimerais s’il y avait un peu plus des pages sur le livre – parce que j’étais
très intéressé par la partie sur Sénégal et j'aurais aimé en avoir beaucoup
plus. Alfa est un personnage avec qui on peut sympathiser mais nécessairement
aimer est j’apprécie cette complexité.
A conclure, cette une excellente lecture et je donne une note de huit sur dix.
Rating – 8 /
10
Andy