samedi 5 octobre 2024

Ör d’Audur Ava Olafsdottir – avis de lecture



Résumé :

« Jonas Ebeneser, quarante-neuf ans, divorcé, n’a qu’une passion : restaurer, retaper, réparer. Mais le bricoleur connaît une crise profonde. Sans plus de réconfort à attendre des trois Gudrun de sa vie, son ex-femme, sa fille et sa propre mère –, il décide de se mettre en route à destination d’un pays abîmé par la guerre, avec sa perceuse en bandoulière et sa caisse à outils pour tout bagage… »

Ör est un roman islandais écrit par Audur Ava Olafsdottir ; le mot « ör » veut dire cicatrice en islandais et notre personnage principal et le narrateur, Jonas Ebeneser a plein de cicatrices dans sa vie. Un homme dans sa cinquantaine d’années, a trois personnes importantes dans sa vie, avec le même prénom. Gudrun la mère, qui est une ancienne professeur de maths et aujourd’hui dans une maison de retraite. Gudrun, sa ex-femme, qui l’a quitté il y a longtemps et finalement, on a Gudrun la fille, qui est une adulte et elle a sa propre vie. Alors, Jonas vend son business, et part vers un pays ravagé par la guerre, afin de poursuivre son seul intérêt, le bricolage. Il a même laissé son portable chez lui avant de partir.

Je vais droit au but, je n’ai pas trop aimé le livre car je n'avais pas l'impression que c'était réel. Oui, ça arrive qu’on est triste avec notre vie, et on essaye a chercher le bonheur ailleurs, mais Jonas, il pars vers un pays fictif qui est détruit par la guerre. J’ai trouvé ce choix d’autrice comme le premier problème, je ne savais pas il est dans quel région du monde – ni avec la description de Hôtel Silence où il s’héberge, ni avec les personnages qu’il aide là-bas ; une jeune femme et son fils avec qui il a trouvé une connexion. Aussi, dans le monde d’aujourd’hui, ce ne serait pas très difficile de découvrir où il se trouve parce qu’évidemment il est sorti en utilisant son passeport islandais et si sa fille a porté une plainte avec la police, elle pourrait lui retrouver facilement (alors, je n’ai pas compris pourquoi elle a pris assez du temps).

Cependant, j’ai bien apprécié le développement du personnage de Jonas, et je pouvais facilement imaginer sa personnalité. La description de sa famille était également réussie. Par ailleurs, plusieurs citations de Jonas sur la guerre m'ont marqué, notamment ses réflexions sur la redondance des conflits. J’ai également apprécié le titre du roman et la décision de la traductrice de conserver le titre islandais tout en en expliquant le sens.

Le livre avait beaucoup de promesses au début, mais comme j’ai dit, les situations ne semblait pas réelles et ça aurait être beaucoup mieux si elle avait choisit une vraie région en guerre. Peut-être c’est le style d’autrice également, que j’ai lu un autre roman d’elle avant ; Miss Islande (cliquez ici afin de lire mon avis), et j’ai trouvé le même problème – l’idée a été intéressant mais l'intrigue semble très improbable.

Pour conclure, j’ai bien apprécié les premiers trentaine de pages mais après j’ai été perdu jusqu’à la fin. Le roman peut être apprécié par les lectuer.ice.s qui aiment lire sur les relations humaines mais pas forcément intéressé.e.s par les situations qui l'entourent (comme la guerre - les causes et la façon dont la société était dans cette région qu'il a choisie). Alors, j’attribue une note de quatre sur dix pour le roman.

La note – 4/10

Bonne journée
Andy

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire