Résumé :
« Jonas Ebeneser, quarante-neuf ans, divorcé,
n’a qu’une passion : restaurer, retaper, réparer. Mais le bricoleur
connaît une crise profonde. Sans plus de réconfort à attendre des trois Gudrun
de sa vie, son ex-femme, sa fille et sa propre mère –, il décide de se mettre
en route à destination d’un pays abîmé par la guerre, avec sa perceuse en
bandoulière et sa caisse à outils pour tout bagage… »
Ör est un roman islandais écrit par Audur Ava Olafsdottir ; le mot « ör »
veut dire cicatrice en islandais et notre personnage principal et le
narrateur, Jonas Ebeneser a plein de cicatrices dans sa vie. Un homme dans sa
cinquantaine d’années, a trois personnes importantes dans sa vie, avec le même
prénom. Gudrun la mère, qui est une ancienne professeur de maths et aujourd’hui
dans une maison de retraite. Gudrun, sa ex-femme, qui l’a quitté il y a
longtemps et finalement, on a Gudrun la fille, qui est une adulte et elle a sa
propre vie. Alors, Jonas vend son business, et part vers un pays ravagé par la
guerre, afin de poursuivre son seul intérêt, le bricolage. Il a même laissé son
portable chez lui avant de partir.
Je vais droit au but, je n’ai pas trop aimé le livre car je n'avais pas
l'impression que c'était réel. Oui, ça arrive qu’on est triste avec notre vie,
et on essaye a chercher le bonheur ailleurs, mais Jonas, il pars vers un pays
fictif qui est détruit par la guerre. J’ai trouvé ce choix d’autrice comme le
premier problème, je ne savais pas il est dans quel région du monde – ni avec
la description de Hôtel Silence où il s’héberge, ni avec les personnages qu’il
aide là-bas ; une jeune femme et son fils avec qui il a trouvé une connexion.
Aussi, dans le monde d’aujourd’hui, ce ne serait pas très difficile de
découvrir où il se trouve parce qu’évidemment il est sorti en utilisant son
passeport islandais et si sa fille a porté une plainte avec la police, elle
pourrait lui retrouver facilement (alors, je n’ai pas compris pourquoi elle a
pris assez du temps).
Cependant, j’ai bien apprécié le développement du personnage de Jonas, et
je pouvais facilement imaginer sa personnalité. La description de sa famille
était également réussie. Par ailleurs, plusieurs citations de Jonas sur la
guerre m'ont marqué, notamment ses réflexions sur la redondance des conflits.
J’ai également apprécié le titre du roman et la décision de la traductrice de
conserver le titre islandais tout en en expliquant le sens.
Le livre avait beaucoup de promesses au début, mais comme j’ai dit, les
situations ne semblait pas réelles et ça aurait être beaucoup mieux si elle
avait choisit une vraie région en guerre. Peut-être c’est le style d’autrice
également, que j’ai lu un autre roman d’elle avant ; Miss Islande (cliquez ici afin de lire mon avis), et j’ai trouvé le même problème – l’idée a été
intéressant mais l'intrigue semble très improbable.
Pour conclure, j’ai bien apprécié les premiers trentaine de pages mais
après j’ai été perdu jusqu’à la fin. Le roman peut être apprécié par les
lectuer.ice.s qui aiment lire sur les relations humaines mais pas forcément
intéressé.e.s par les situations qui l'entourent (comme la guerre - les causes
et la façon dont la société était dans cette région qu'il a choisie). Alors, j’attribue
une note de quatre sur dix pour le roman.
La note – 4/10
Bonne journée
Andy
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