Résumé :
« A sept kilomètres de Smiljevo, haut dans les
montagnes, dans un hameau à l'abandon, vivent Jozo Aspic et ses quatre fils.
Leur petite communauté aux habitudes sanitaires, alimentaires et sociologiques
discutables n'admet ni l'Etat ni les fondements de la civilisation, jusqu'à ce
que le fils aîné, Kresimir, en vienne à l'idée saugrenue de se trouver une
femme. Bientôt, il devient clair que la recherche d'une épouse est encore plus
difficile et hasardeuse que la lutte quotidienne des Aspic pour la sauvegarde
de leur autarcie.
La quête amoureuse du fils aîné des Aspic fait de
ce road-movie littéraire une comédie hilarante, où les coups de théâtre
s'associent pour accomplir un miracle à la combe aux Aspics. »
Miracle à la combe aux aspics est un roman croate
écrit par Ante Tomic. La famille principale dont il parle est la famille Aspic,
où le patriarche de la famille vit avec ses trois fils, hors réseau (ils ne
paient jamais sa facture d’électricité) dans la montagne en Croatie. Le
problème qu’ils ont – il n’y a plus une femme dans la maison après le décès de
la mère de la famille et les quatre hommes trouvent la vie est très difficile
et ils ne mangent que la polenta tous les jours.
Le fils, Kresimir essaie de changer la situation,
il sort dans la ville pour rencontrer du monde et également une femme pour
emmener chez la combe aux Aspics. J’ai trouvé l’idée assez drôle et il y avait
l’humour dans l’écriture de l’auteur. Il y a également un peu de politique, vu
que c’était après la guerre en Yougoslavie et il y avait toujours les tensions
entre les Serbes et les Croates, comme on a vu dans une scène au bar pendant le
roman – un argument entre Kresimir et un serbe. J’ai aimé comment les personnages
féminins dans la vie d’Aspics sont également impliqués dans ce jeu d’évoquer
l’humour.
Ce n’est pas un roman très long et j’ai trouvé
que c’est une faiblesse, vu qu’il n’y avait pas de développement de personnage
sauf celui de Kresimir. J'ai compris également que l’auteur a essayé d’évoquer
les rires avec les noms et surnoms de personnages ; Aspic n’est pas un vrai nom
de famille mais Il s'agit d'une référence au type de vipère (même si j’ai
imaginé d’abord qu’avec une terminaison par « ic », ça a été un vrai nom
croate). Même l’autre personnages principaux sont surnommés comme ciboulette,
mais je n’ai pas trop compris ces références et peut-être s'est-il perdu
dans la traduction.
Pour conclure, j’ai profité bien la première
partie du livre, avec l’introduction de la famille et leur combe, mais il y
avait trop de personnages sans beaucoup de développement pour en profiter
pleinement. Je n’ai pas été ennuyé en lisant le roman et ça a terminé bien ; et
alors, j’attribue une note de six sur dix.
La note – 6/10
Bonne
journée
Andy
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