samedi 30 novembre 2019

Le maître du haut château par Philip K. Dick – commentaire





Résumé (traduit de l’anglais) :

« Etats-Unis, quinze ans après la fin de la deuxième guerre mondiale. Le force gagnante, l’Axe ont divisé leur butin : les nazis contrôlent New York, alors que la Californie est gouvernée par des japonais. Mais entre les deux pays, enfermé dans une guerre froide, se trouve une zone tampon de neutrons dans laquelle le légendaire auteur Hawthorne Abendsen vivrait, selon la rumeur. Abensen vit dans la peur de sa vie car il a écrit un livre dans lequel les Alliés ont gagné la deuxième guerre mondiale… »

Attention : J’ai regardé les quatre saisons de l’émission d’Amazon Prime basé sur le livre. Cependant, il n’y aurait pas aucunes comparaisons entre l’émission et le livre et les références, le cas échéant, ne seraient pas faites à moins qu’elles ne soient inévitables.

Note : J’ai lu ce livre en anglais

C’est une pensée effrayante – et si les fascistes ont gagné la deuxième guerre mondiale ? Ce roman de Philip K. Dick explore la question dans un scénario hypothétique où l’Axe ont gagné et ils ont divisé le monde entre les allemands qui sont avancés technologiquement et l’empire du Japon qui se concentre plus sur la spiritualité.

Ce roman a cinq personnages principales – Robert Childan, un vendeur d’artefacts américain à San Francisco, dans les Etats du Pacifique (état vassal du Japon), Frank Frink – un artisan à San Francisco, Juliana Frink – sa ex-femme qui vit actuellement dans la zone neutre du Colorado et travaille comme professeur de judo ; et Nobusuke Tagomi, un haut fonctionnaire japonais à San Francisco. Le chancelier de l’Allemagne, Martin Bormann est malade, ce qui déclenche une bataille de succession au sein du parti nazi, qui pourrait déterminer l’avenir du Japon et le monde en général. A l’arrière-plan, il y a un livre célèbre - La poids de la sauterelle – qui explore un scénario hypothétique où l’Alliés ont gagné la deuxième guerre mondiale, qui intéresse les personnages du sous-intrigue de Childan et Juliana.

J'ai aimé la toile enchevêtrée que l'auteur a tissée, en écrivant un roman qui présente une histoire alternative dans laquelle il y a un roman dans cette intrigue qui présente une histoire alternative dans le monde de l'auteur qui est en fait le monde réel du lecteur. Un autre aspect intéressant est la manière dans laquelle l’écrivain avait décrit la réaction du peuple de la régime fasciste – où il n’y a pas un mouvement de la résistance significatif et où les gens semblent acceptés (ou ceux qui ne l’ont pas fait ont probablement été éliminés déjà par le régime pendant les quinze ans). Le seul personnage intéressant dans ce livre était Childan, qui est un américain fier et il a des avis mauvais sur les noirs, les japonais, même si c’est un peu paradoxal où il y a souvent des situations où il ne peut s’empêcher d’admirer les japonais.

Cela dit, c’est un roman avec quatre intrigues différents tissés en un seul, où il n’y a pas une connexion forte entre les sous-intrigues de chaque personnage. Bien que l’écrivain soit connu pour son travail de science-fiction, cela semblait plus un roman fantastique, avec les personnages qui comptent sur l’oracle chinois – « I ching » - plus que tout progrès technologique. J’ai réalisé après j’ai lu 70 % du livre qu’il n’y avait pas une intrigue, et chaque personnage principal a eu un but différent. J’ai aimé les discussions entre Juliana et son copain italien, Joe Cinnadella – un ancien soldat qui a combattu en Afrique du nord. Je trouve qu’un italien avec un surnom « Joe » et un peu bizarre, bien sûr, il est aux Etats-Unis mais je suis sûr que dans un monde ou les deux pays anglophones ont perdu la guerre, angliciser les noms n’aurait pas été à la mode. Normalement, les noms de personnages de m’en fiche mais si l’intrigue n’est pas bonne, chaque défaut, même si c’est mineur me dérange. En fait, le roman La poids de la sauterelle dedans l’intrigue ne même pas ressemble le monde actuel pendant l’époque sur laquelle l’écrivain prétend fonder cette intrigue.

L’histoire aurait pu être intéressant si l’écrivain a concentré dans une intrigue, en place de quatre sous-intrigue avec aucune connexion de conséquence. Ma déception peut aussi être due au fait que j'ai apprécié la série et que mes attentes à l'égard du livre étaient plutôt élevées.

Pour empirer les choses, l'avant-propos d'Eric Brown dans mon édition Kindle (version anglaise) contenait même des spoilers pour le livre et donc, si vous prévoyez de lire le livre, évitez l'avant-propos.

A conclure, on ne doit pas juger un roman par son film (j’ai beaucoup de signets avec des citations similaires). Cependant, c’est la première fois je suis tombé sur une situation inverse où, j’adore l’émission d’Amazon Prime mais pas le livre. Au les personnes qui ont regardé l’émission mais n’ai pas lu le roman, vous n’avez pas rater quelque chose spécial. Je donne ce livre une note de deux sur dix.

La note – 2 / 10

Bonne journée,
Andy

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